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Incertitudes
210 abonnés
2 322 critiques
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3,5
Publiée le 18 mai 2020
Adaptation du célèbre roman de Cormac McCarthy, La Route est un film post-apocalyptique d'une noirceur absolue. Ce père et son fils doivent prendre la route. Je ne sais pas vraiment où ils veulent aller mais ils marchent, ils marchent. Toujours aux aguets. Toujours la peur d'être suivi. Parce que les rares survivants ne sont pas là pour s'entraider. Bien au contraire. C'est du chacun pour soi. Tout est permis. La mort est omniprésente. A tel point que le pistolet en leur possession n'est pas forcément que pour leurs ennemis si vous voyez ce que je veux dire. C'est donc un monde en pleine décrépitude sans aucun espoir ni aucune humanité. Le père essaie quand même de préparer son fils aux horreurs du monde une fois qu'il ne sera plus là. C'est bien l'amour qu'il lui porte les seules couleurs de La Route. Tout le reste est mort, réduit en poussière ou à l'état de souvenir. Ce n'est pas très optimiste mais c'est dépeint de manière crue et réaliste et je me dis que c'est un cauchemar pouvant devenir réalité un jour.
Les critiques 0 étoiles me font dire que certains doivent n'aimer que le blockbuster bébète ou il suffit de regarder des scènes d'action qui s'empilent, avec des effets spéciaux qui remplacent la psychologie de personnages fades ou inexistants. Dans la route, la question de la mort et de la vie remplace tout ça. Et plutôt de belle manière.
Un vrai bon film, dans un univers post-apocalyptique très bien fait et avec un Mortensen excellent. Les scènes macabres sont aussi fugaces que choquantes. Et c'est justement le fait qu'on n'a pas le temps de vraiment comprendre ce qui se passe qui rend le tout encore plus effrayant et capte l'intérêt au maximum. Même si la curiosité pousse à vouloir avoir des réponses, on se contente de l'horreur du doute. L'image est aussi sombre que l'histoire, les situations s’enchaînent, toutes plus intéressantes et diverses les unes que les autres, spoiler: on a même droit à un happy ending . Y'a pas à dire, tout y est.
Un rôle assez mineur pour Charlize Theron qui revient dans quelques flash backs et donc un film qui repose intégralement sur 2 personnages, ce père et son fils, en errance et mode survie sur les routes pour aller vers le sud dans l'espoir d'un possible eden, ceci après une catastrophe naturelle mondiale qui conduit à une situation de fin du monde. Un monde froid, noir, secoué de secousses sismiques et de particules saturant l'air pour une ambiance grise, noire, étouffante, avec à la fois la recherche permanente de nourriture pour ne pas mourir de faim et le danger de croiser quelques autres rescapés dont nombre de méchants devenus par ailleurs cannibales. Ce thème des méchants et des gentils hante l'esprit de ce jeune enfant qui veut rester dans le camp du bien et s'inquiète de l'éventuelle dérive de son père. Un père magnifique, un père courage, voyant en son fils une lumière, un espoir pour l'humanité et prêt au sacrifice pour le sauver. Le jeune garçon est époustouflant de crédibilité et de justesse tandis que Viggo Mortensen est juste géant, poignant, émouvant, en tension permanente pour la protection et survie de son enfant quitte à l'indefinissable si celui ci était capturé pour être violé et mangé. Un film où on est en apnée du début à la fin, en immersion dans cet univers de fin du monde, aux côtés de ce père, guettant son évolution mentale et physique, partageant son obsession de protection de cet enfant de l'espoir et de l'amour. Le film très noir, très dramatique et pessimiste sur la nature humaine, évite le piège du happy end et finit intelligemment en laissant une petite porte ouverte à un avenir possible.
Rarement un film post apocalyptique m'aura autant impressionné... On est saisi d'angoisse à suivre le périple de ce père et son fils dans ce monde où nous sommes devenus...notre propre subsistance. Un chef-d'oeuvre du genre.
ça aurait pu être bien. Mais, en dehors d'un survivalisme 100 fois revu, on ne sent rien qui pourrait expliquer cette quête. Bien sûr, il y a l'enfant, mais, vers quelle vie avance-t-il. Et, ça ne semble pas vraiment être le but de ce trajet. Au bout, un peu de tout ce qui ce fait de fin du monde et rien de très réaliste ou humain. Sans intérêt
Ha là nous sommes dans l'apocalyptique, ça y est les bombes (les hommes) ont tout détruit, la nature est morte, plus de nourriture, les hommes, toujours eux, sont revenus à un état primitifs et plus dangereux que jamais, ils ont faim ! ...
Oppressant, flippant, ambiance cauchemardesque, mais pas d’hémoglobine, pas de zombies, de tueurs cupides !!
Nous sommes dans l'anticipation, enfin espérons ... En tout cas j'ai eu bien plus d'angoisse et de frayeur que dans "Zombies 24" ou autre navet du genre, ça change !
Quel film ! Je ne m'attendais pas un super film vu les avis ainsi que l'histoire générale mais au final c'est tout le contraire. Le film est très bon du début à la fin en suivant un père et son fils dans un monde apocalyptique. 4/5 pour la note.
Le plus beau des films post-apocalyptiques. Le roman de Cormac McCarthy est un formidable terreau, mais l'incarnation ne retire rien. Viggo Mortensen est grandiose. Survivre, peu important les moyens employés, est-ce encore vivre ? Un beau plaidoyer, en creux, pour la sauvegarde d'une vraie civilisation.
Avis personnel. Brrr... A ne pas regarder un jour où l'on est déprimé. Dur, sombre, dramatique, désespérant, difficile de trouver les qualificatifs pour décrire ce récit dystopique situé dans un futur qui a vu le monde des vivants pratiquement disparaître et la nature avec lui. La réalisation nous fige par sa lenteur et sa lumière interminablement grise. Les images, sans plonger dans la démonstration des horreurs suggérées, nous montrent l'errance des rares lambeaux humains qui tentent de survivre par TOUS les moyens et laisse peu de doute sur ce que serait effectivement la réalité si la Terre en arrivait là. Perdus dans ce drame, un père et son fils vivent leur propre drame à leur manière: ils sont restés des gentils qui marchent obstinément vers un Sud sans cesse évoqué comme une très hypothétique Terre Promise. Le froid, la faim, la fatigue, la maladie, la responsabilité du père, les angoisses vécues, les atrocités rencontrées, tout cela est décrit sans excès de dramatisation et nous propose finalement une allégorie assez hallucinante. Le jeu tout en sobriété de Viggo Mortensen/l'homme et Kodi Smit-McPhee/le garçon est remarquable, comme sont remarquables les décors et les effets spéciaux. spoiler: Une note d'espoir pour la fin.
Tiré d'un roman, La Route retrace les tentatives de survie d'un homme et son fils dans ce qu'il reste de l'humanité après que tout ait brûlé... plus d'animaux, plus de soleil, plus de verdures, plus de nourritures,... , il ne reste que le courage de survivre dans un monde cruel et sans avenir. Intense, dramatique, d'une poésie magnifique autour de Viggo Mortensen qui tient là sa plus grande composition à mon avis en jouant un père dévoué à protéger son fils. Bref : un film haletant autour d'un thème au piano à faire frissonner d'émotion le plus insensible des hommes.