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Alain D.
600 abonnés
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3,5
Publiée le 17 janvier 2018
Une belle réalisation de Agnès Jaoui, son scénario coécrit avec le fidèle Jean-Pierre Bacri, nous conte une histoire de famille et de politique, mais l'important dans l'histoire, ce sont les rapports humains. Comme marque de fabrique de la réalisatrice de jolies Comédies dramatiques ou joue Jean-Pierre Bacri, le rythme du film est lent et l'ambiance acidulée. Néanmoins, ce film bénéficie d'un bon montage, de dialogues aussi pertinents qu'efficaces, et d'une superbe BO allant de Schubert à Georges Brassens (joué par une fanfare façon Emir Kusturica). A l'affiche, de jolis seconds rôles tenus par Florence Loiret-Caille (l'amie de Karim) et Pascale Arbillot (la sœur d'Agathe). Si le face à face Jean-Pierre Bacri avec Jamel Debbouze est jubilatoire, nous bénéficions également d'une très belle prestation d'Agnès Jaoui dans le rôle du député Agathe Villanova.
quel plaisir de retrouver ce duo jaoui-bacri ! avec cette fois ci un petit nouveau jamel debouze qui était très bien c'est peut être pas le meilleur film de jaoui, mais moi j'ai aimé les acteurs sont fidèles à eux-mêmes avec la même verve et le même humour amer bacri et ses mimiques et ses bégaiements pour les inconditionnels
On pouvait avoir les pires craintes après la dernière livraison du tandem (« Comme une image ») où les problèmes existentiels de Sir Bacri - affublé de la fameuse Marilou Berry que sa célèbre maman essaye de caser partout – n’intéressaient plus grand monde. On était loin de la réussite magistrale qu’était le « goût des autres ». La surprise fut plutôt bonne car ici Bacri est parfaitement secondé par un Jamel Debbouze qui rivalise d’humanité avec son partenaire. Bacri donc délaisse un peu l’aspect acariâtre habituel de son personnage à l’écran pour nous livrer sa facette lunaire déjà entrevue dans « Kennedy et moi » de Sam Karman. On prend donc un plaisir certain à voir ses deux loosers sympathiques tenter une interview improbable d’un écrivain à succès décidé à se lancer dans la politique joué tout en finesse par Agnès Jaoui. Tout cela est filmé avec délicatesse et nous suivons cette petite bande tout au long de ce moment de vie un peu ne dehors du temps que nous avons tous connu au moins une fois dans notre vie.
Quel beau film. Toujours sensible et posant de jolies questions. J'aime aussi comment Jaoui ne laisse jamais ses personnages en plan mais les fait évoluer et grandir en eux
Parlez-moi de la pluie est le 3eme film réalisé par Agnès Jaoui et co-écrit avec son complice Jean-Pierre Bacri. Que l'on se rassure la qualité d'écriture est toujours là, avec ce subtile mélange entre cruauté, humour et tendresse. Jamel Debbouze intègre bien le petit clan des "Baja". Pote avec Bacri, ils attendaient d'avoir un bon projet pour collaborer, voilà qui est fait. On se demande si même certains dialogues ne sont pas plus vrais que nature. Le personnage d'Agathe Villanova est décrite comme tyrannique, froide, indépendante. Les 2 cinéastes amateurs qui la suivent comme son ombre sont gaffeurs et un peu incompétents. On passe aisément des larmes aux rires dans un film qui se voulait plus léger qu'à l'accoutumé. Pourquoi pas. Jaoui et Bacri ont le don de croquer avec humanité et de se moquer de ces petits bourgeois qui ont des problèmes comme les autres. C'est pour ça que j'aime leurs films. Parce qu'ils sont simples. Il n'y a pas d'effets spéciaux, de grands mouvements de caméras. Le naturel de la vie transparaît vraiment à l'écran. On pardonnera d'autant plus quelques problèmes de rythme car la qualité d'écriture reste supérieure à ce qu'il se fait habituellement. Les nombreuses récompenses pour le scénario de leurs précédents films plaident pour eux.
Des dialogues finement écrits une réalisation sobre cependant la mécanique tourne en rond.Les rapports humains qui font que chacun intervient dans la vie de l'autre n'avance pas le récit du film.D'ailleurs il ne semble pas vraiment avoir de véritable récit,mais plus une envie de montrer la valeur de chacun,avec de petites scènes,mais sans contenu.Le tout reste très convenu et plan-plan malgré les attitudes attachantes des personnages.
Jaoui persiste et signe. Son cinéma ne décolle pas, bien au contraire, et s'alourdit avec cette histoire plombante. Ses réalisations précédentes manquaient déjà pas mal de charme ( belles mécaniques un peu froides à chaque fois) mais avec cette oeuvre elle s'enfonce et s'enlise. Reste quelques bonnes répliques (eh oui, Jaoui est une très bonne dialoguiste!). Pour résumer, ciel plombé et moral en berne pour ce film aussi décevant que prévisible.
A nous broder sempiternellement les mêmes histoires, Agnès Jaoui nous lasse très vite de son nouveau film tant il ressemble aux précédents, le bénéfice de la découverte en moins. Quelques personnages qu'on prend - qu'on veut représentatifs - et qu'on va chercher à décortiquer suite à une intrigue qui sert de prétexte... La mayonnaise prendra peut-être sur les amateurs de cinéma "à la française", mais les plus blasés n'y verront là qu'un film sec dont l'histoire et les personnages sont ici les esclaves d'un propos mondain plus que rabaché. Du temps perdu.
Agnès Jaoui égale à elle-même, tirant à boulets rouges sur la beaufitude humaine pendant près d'1h30. On retrouve bien évidemment à ses côtés son fidèle acolyte, Bacri, qui endosse son sempiternel rôle du râleur de service, bégayant et pestant à tout va. Seule originalité finalement, la présence de Jamel Debbouze. Sa prestation s'avère plutôt honorable, mais elle n'a rien de bouleversant. Par ailleurs, on ne retrouve pas le mordant habituel des dialogues jaouisiens. Le trio a beau multiplier les piques, c'est moins jouissif que d'habitude. Même le scénario se révèle un peu décevant. Les histoires entremêlées des trois personnages n'ont rien de fascinantes et sentent le déjà-vu, que ce soit le thème de l'infidélité, celui de l'identité des Français d'origine maghrébine ou encore celui de la parité hommes-femmes. Bref, pas le meilleur Jaoui, loin de là.
Vu après le navrant Place Publique, cet autre opus ne relève pas le niveau. Esthétique TV, discours plat et moralisateur dont seul sort grandi le personnage de la réalisatrice... aie aie aie
ON CONNAIT LA CHANSON. Le déluge attendu, n'a jamais eu lieu. L'envie du duo Bacri/Jaoui de tourner et écrire avec Jamel Debbouze a accouché d'une souris.
c'est tout simplement magnifique,un bacri devenu trop rare sur nos écrans qui est magistral dans ce rôle de vieux réalisateur désabusé et assez has-been un jamel qui est vraiment touchant de vérité quand il joue de vrais personnages et toute une série d'acteurs extraordinaires. du vrai cinéma à la française,sans retenue avec des vérités qui font parfois mal mais qui sont tellement vraies.superbe.