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    Planète terreur - un film Grindhouse
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Planète terreur - un film Grindhouse" et de son tournage !

    Un hommage vibrant au cinéma bis...

    Afin de rendre hommage aux films de séries B qui les ont bercés, les réalisateurs Quentin Tarantino et Robert Rodriguez ont décidé, à l'origine, de tourner Grindhouse, un double-programme identique à ceux diffusés dans le cadre des systèmes d'exploitation Grindhouse (ces salles de cinéma qui projetaient des doubles programmes déjantés, mêlant violence et érotisme, entrecoupés de bandes annonces). Les deux films, avec de fausses bandes annonces en guise d'entracte, empruntent aux genres populaires de cette époque : le Planète terreur - un film Grindhouse de Robert Rodriguez est un film de zombie, alors que le Boulevard de la mort - un film Grind House de Quentin Tarantino est un "slasher road-movie" meurtrier dans la veine de Duel ou Hitcher.

    ... avec une double exploitation

    Le concept du double-programme avec fausses bandes annonces en guise d'entracte, parfaitement en phase avec le système d'exploitation Grindhouse, fut jugé inhabituel pour les pays européens par la production du film et ne passa pas les frontières américaines. Les frêres Weinstein, producteurs du projet, décidèrent ainsi que le film serait coupé en deux pour tous les pays non-anglophones. Sortiraient ainsi en salles Boulevard de la mort - un film Grind House (le 13 juin 2007 pour la France) puis, quelques mois plus tard, Planète terreur - un film Grindhouse (le 15 août 2007 pour la France).

    Zombies à l'ancienne

    Quand Robert Rodriguez griffonne les quelques notes qui vont donner naissance à Planète terreur, il a déjà conscience de ressusciter un genre désuet que plus personne n'exploite. "Personne n'avait réalisé de film de zombie depuis très longtemps", explique-t-il. Depuis, la mode du mort-vivant est revenue sur grand écran, grâce à Danny Boyle (28 jours plus tard) et Zack Snyder (L'Armée des morts), avant que le maître du genre, George A. Romero, ne revienne y mettre sa patte (Land of the dead (le territoire des morts)). Loin de décourager le réalisateur, la recrudescence du zombie le motive à donner à son scénario "un ton différent des autres films", tout en revenant aux anciens codes du genre.

    Numérique contre pellicule

    Robert Rodriguez a tourné entièrement son film en numérique, ce qui a permis aux comédiens de se sentir plus libres sans avoir à subir les contraintes techniques liées à la pellicule. Marley Shelton raconte : "On n'a pas eu à se soucier de la durée limitée des bobines ou des rayures de la pellicule. C'est vraiment gratifiant parce qu'on peut tourner prise sur prise, jusqu'à ce que la prise soit bonne, sans avoir à se préoccuper des contraintes techniques du 35 mm."

    Emprunts musicaux

    Certaines des musiques entendues dans Planète terreur proviennent de New York 1997 (John Carpenter) et Blow Out (Brian De Palma). La référence à Carpenter est plus qu'un hommage puisque, à l'origine, c'est ce dernier qui devait composer la musique de Planète terreur.

    Actrice et cascadeuse

    Comme ses camarades acteurs, Rose McGowan a réalisé elle-même la plupart de ses cascades. En témoigne la séquence où la comédienne est propulsée en l'air à cause d'une violente explosion. "J'ai adoré me retrouver propulsée en l'air" avoue-t-elle. "On m'a enduite de gel de la tête aux pieds pour que je ne m'embrase pas, étant donné que les flammes de l'explosion montaient très haut. Bien entendu, je n'ai pas vu l'explosion se dérouler puisque j'étais devant, mais en revoyant les images, j'ai vu cet énorme nuage de fumée et je me suis dit, ‘Nom de Dieu...'"

    Croisements filmiques

    Plusieurs des acteurs de Planète terreur ont déjà joué dans l'épisode réalisée par Quentin Tarantino, Boulevard de la mort. C'est le cas de Rose McGowan, Marley Shelton et Tarantino lui-même, qui incarne ici un personnage de violeur.

    Dr Felix

    Ophtalmologue à Kansas City et médecin aux Urgences de Houston, Felix Sabates joue ici son propre rôle, celui du docteur Felix. Après une apparition dans Spy kids 2 - espions en herbe, il a volontiers accepté de participer à Planète terreur.

    La déveine de Michael Biehn

    L'acteur Michael Biehn n'a décidément pas de chance : dans Terminator, il devait protéger Sarah Connor des assauts d'un robot venu du futur, indestructible et impassible. Dans Aliens le retour, il affrontait une horde de créatures mortelles sur une planète désertée, coincé avec ses amis marines. Le voilà de retour dans Planète terreur et, cette fois, ce sont des zombies affamés qui s'en prennent à lui... Et son fils de quatorze ans l'accompagne dans l'aventure.

    Black Eyed Zombies

    Stacy Ferguson, alias "Fergie", qui incarne Tammy dans Planète terreur, est plus connue pour être une membre du groupe Black Eyed Peas. Entre une tournée mondiale et l'enregistrement de son album, elle a dû adapter son emploi du temps afin de participer au film, profitant par exemple d'un concert à Dallas pour rejoindre le tournage à Lulling, dans le même état du Texas.

    Ma sorcière bien aimée

    Pendant la plus grande partie du tournage, Rose McGowan était prise par la mise en boîte de la dernière saison de Charmed. L'actrice faisait donc des allers-retours entre Austin et Los Angeles, jusqu'à ce que la fin de son contrat lui permette de se consacrer entièrement à son personnage de Cherry.

    Fête de famille

    Robert Rodriguez a offert de petits rôles à certains membres de sa famille : on pourra donc apprécier Rebel Rodriguez, son fils, dans la peau de Tony, ainsi que Elise et Electra Avellan, ses deux nièces, incarnant les Babysitter Twins.

    Caméro rigolo

    Robert Rodriguez a fait appel à plusieurs amis pour camper les personnages de Planète terreur. Parmi eux, Tom Savini a prêté ses traits au shérif adjoint Tolo. En plus de ses apparitions fréquentes dans les productions fantastiques (Une nuit en enfer, L'Armée des morts), Savini a donné ses lettres de noblesse au maquillage du cinéma d'horreur en participant à de nombreuses productions, telles que Vendredi 13 ou Le Jour des morts-vivants. Il a également réalisé, en 1990, le remake du cultissime La Nuit des morts vivants, vingt-deux ans après celui de George A. Romero qui lança le genre.

    Une image culte

    Le personnage de Cherry, interprété par Rose McGowan, est flanqué d'une mitraillette en guise de jambe de bois, avec laquelle elle peut canarder les zombies. Cette image (qui est aussi l'affiche du film) est devenue culte auprès des fans de Robert Rodriguez, qui l'ont découverte lors du Comic-Con en juin 2006.

    Clins d'oeil à gogo

    Même si Robert Rodriguez cherche à raconter une histoire inédite, il s'inpire de vieux codes du genre et multiplie les références aux chefs d'oeuvre du septième art. Certains dialogues entre les personnages font écho au film noir, type années quarante, tandis que le climat général du film, entre peur et paranoïa, renvoie à des longs-métrages tels que L'Invasion des profanateurs de sepultures ou En quatrieme vitesse, entre autres oeuvres importantes des années cinquante et du maccarthysme. Et, bien sûr, les références ultimes restent les films de George A. Romero, qui a lancé le genre avec La Nuit des morts vivants en 1968.

    Un grain de folie

    Pour bien respecter le charme désuet de ce genre de films, les deux réalisateurs ont vieilli leurs films en voilant et en imprimant un grain sur les images.

    Fausses bandes annonces

    Fidèles au concept des grindhouses, les deux films sont entrecoupés de fausses bandes annonces de faux films, réalisés par des adeptes du genre: Eli Roth, le maître d'oeuvre d'Hostel, Rob Zombie, le réalisateur déjanté d'Halloween 9 et de Devil's Rejects, ainsi qu'Edgar Wright, le farceur de Shaun of the Dead. Un concept que ne pourront découvrir les spectateurs européens avec le film coupé en deux parties.

    Des héros qui ont de la gueule

    Les deux segments des réalisateurs sont remplis d'acteurs déjà vus dans des rôles charismatiques: Kurt Russell est le psychopathe de Boulevard de la mort, en référence à l'anti-héros Snake Plissken de New York 1997, Michael Biehn apparait en chasseur de zombies, rappelant son rôle de sauveur dans Terminator, et on aperçoit même Naveen Andrews, le Sayid de Lost. Les réalisateurs Quentin Tarantino et Eli Roth font aussi leurs apparitions.

    Le guitarillo Robert Rodriguez

    Originellement, c'était le réalisateur John Carpenter qui devait composer la musique de Planète terreur, en hommage à ses films de science fiction (New York 1997, Ghosts of Mars) mais c'est finalement Robert Rodriguez qui l'a faite, comme à son habitude depuis Spy Kids. Il avait d'ailleurs aussi composé certains thèmes de Kill Bill : Volume 2 de son confrère Tarantino.

    Faux Réalisateurs

    Toujours dans l'esprit des fausses bandes annonces et d'un cinéma qui s'adresse aux fans, les réalisateurs Robert Rodriguez et Quentin Tarantino ont lancé un concours aux Etats-Unis de fausses bandes annonces réalisées par les internautes. La meilleure bande-annonce gagne le droit d'être glissée parmi les autres entre les deux films. Si les français ne pourront découvrir ces créations en salles, elles sont toujours visibles sur le site Ain't it Cool News à cette page.

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