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TUTUR29
35 abonnés
1 130 critiques
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2,0
Publiée le 4 septembre 2023
Habituellement j'aime bien les films de Park Chan Wook mais c'est vrai qu'ici j'en suis sorti un peu déçu. Les personnages sont complètement délirants et la mise en scène les suit dans ce gros délire, mais ça m'a complètement laissé sur le côté, je n'ai ressenti aucune émotion à travers les personnages et je n'ai jamais vraiment été captivé par l'histoire. Dommage car j'aime beaucoup ce lâcher prise visuel qu'on ressent à certains moments et qui est très amusant.
Il y a des films dans lesquels je ne rentre pas. C'est très rare mais cela m'arrive. Je veux dire par là que je les regarde sans rien ressentir, les émotions ne viennent pas, je ne m'identifie à aucuns personnages, quasiment rien ne me parle. Et je n'aime pas ça ! Cela m'est arrivé par exemple avec L'écume des jours, et plus récemment avec Ma Loute. Et cela vient de se reproduire avec celui-là... Pourquoi, je ne sais pas... Est-ce mon humeur du jour, la manière dont le film est construit, son univers, sa narration... Est-ce définitif ? A la première vision, Decision to Leave ne m'avait pas entièrement convaincu non plus, et quand je l'ai revu je l'ai énormément aimé. Ce sera peut-être pareil avec celui-ci... Mais avec Decision to Leave j'avais tout de même aimé le film à la première vision... Mais celui-ci est très différent. Je ne peux même pas dire que le film ne m'a pas plu. Il est plein d'idées très intéressantes. Je le reverrai et peut-être comprendrai-je alors ce qui n'a pas fonctionné, ou changerai-je d'avis. Je n'aime pas ne pas aimer un film !...
Le début est inventif, avec une réalisation soignée et des personnages intrigants et délirants, la magie opère donc dans les premières minutes. Puis tout d'un coup le film s'essouffle avec des scènes répétitives et plus niaises les unes que les autres. L'histoire devient barbante car les personnages sont déjantés et deviennent ennuyeux, on tourne en rond. Bref au début on est pris par l'originalité et la folie , puis le tout en devient lassant. C'es un "vol au dessus d'un nid de coucou" en plus déjanté et fantaisiste. Il faut accrocher à ce genre de délire, ce qui n'est pas mon cas.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 15 mars 2021
L'histoire est qu'une jeune fille dont la famille a des antécédents de maladie mentale. Elle se retrouve dans un établissement psychiatrique après avoir commencé à croire qu'elle est en fait une cyborg. Dans l'institution elle rencontre un jeune homme qui développe un lien avec elle. Cette histoire doit être l'une des choses les plus bizarres que j'ai vues depuis des années mais bizarre n'est pas suffisant. Il n'y a pas de cœur dans ce film juste du surréalisme et de la confusion et cette confusion semble être le thème principal du film. Les acteurs essaient tous de donner un sens à leurs propres problèmes mais ce qu'il s'avère c'est que le réalisateur lui-même semble être le plus confus de tous dans cette histoire...
Ce "vol au-dessus d'un nid de coucous" coréen rappelle Burton, amuse par sa folie douce et son inventivité avant de lasser par trop de pop, de folie furieuse et un délire qui s'étire.
Si j'avais regardé tous les films de Park Chan-wook dans le désordre et sans connaître leurs dates de sortie, j'aurais instinctivement établi Je suis un cyborg comme son premier, car JSA (qui n'est pas son "vrai" premier film mais le premier trouvable, hormis si on compte son court-métrage Judgement) possédait déjà une maîtrise formelle, une rigueur assez prodigieuse, mais ce film a en lui cette folie, cette insouciance, ce qui peut avoir l'air d'une régression, vis à vis de sa trilogie de la vengeance, mais que je qualifierai plutôt comme un exploit unique que je n'ai jamais vu chez un autre cinéaste. Alternant entre scène surréaliste où Young-goon fusille tous le personnel de l'établissement, où devient miniature et vole sur de la country, Park parvient à distiller de l'émotion, dans ce registre je retiens particulièrement la scène où II-soon installe le soi-disant système qui convertit la nourriture en électricité, qui derrière son aspect humoristique, parle tout de même d'un amoureux qui va tenter de sauver celle qui l'aime en utilisant sa folie. Il a compris qu'il ne l'a sauvera pas de sa folie, alors il utilise se folie pour la sauver, et mine de rien c'est d'un tragique total. Et c'est ce mélange qui, selon moi, fait de Je suis un cyborg l'un des meilleurs films de Park Chan-wook, et sans doute celui que je porte le plus dans mon coeur.
13 955 abonnés
12 478 critiques
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2,5
Publiée le 21 juillet 2019
Un oeuvre inattendue de Park Chan-wook qui doit beaucoup au jeu proprement hallucinant de Lim Soo-Jung! Impression ètrange que la vision de de conte romantique dont la folie crèatrice est indèniable! Une première moitiè de film qui laisse perplexe où l'on a du mal à prendre tout ça au sèrieux! Et une seconde partie qui gagne en profondeur avec de jolies scènes intimistes telle la scène du baiser entre Young-Goon et Il-Soon! On a quelque crainte au dèbut du mètrage, et en même temps, on est plein d'espoir pour la suite : conscient de la singularitè notable de ce conte pas comme les autres du cinèma sud-corèen, mais sans pour autant savoir si cela constitue un atout ou un inconvènient! Rarement une actrice - persuadèe d’être un cyborg - aura autant porter un scènario aussi dèjantè et gonflè sur ses frêles èpaules! Une nouvelle fois, Park Chan-wook a vraiment fait attention à rendre cette histoire suffisamment captivante pour qu'elle intèresse le public! Pas certain que tout le monde adhère à cette fable onirique et dècalèe mais personne ne peut nier l'audace et l'originalitè de l'histoire...
Exceptionnel. Le film nous emmène dans un univers complètement délirant, où le disjoncté est la norme, avec beaucoup d'humour et de pudeur. Le film commence comme une comédie complètement barré, puis devient plus subtil et nous fait ressentir la difficulté qu'à la fille à garder un contact avec la réalité.
Le tout est fait avec peu de violence, pas de scènes excessivement choquantes. Malgré un sujet difficile, le film nous fait ressortir avec le sourire jusqu'aux oreilles. Une mention spéciale pour Lim Soo-Jung qui est si naturelle qu'on en arrive parfois à se demander si c'est joué.
J'ai adoré Mademoiselle, c'est pourquoi j'ai voulu voir ce film du même réa. Je m'attendais donc d'office à un bon film et je n'ai pas été déçu.
Le film le plus soft de ce réalisateur, changeant de registre, pas de sombre violence mélancolique, juste une romance à l’eau de rose, se passant dans un asile psychiatrique, le scénario rappelle l’amour, la folie, une émouvante philosophie humaine, de la belle musique et beaucoup d’humour.
Ce film montre l'amour presque impossible entre deux malades mentaux. C'est une histoire poétique et complètement décalée. Le réalisateur arrive à nous tenir en haleine dans une scène autour d'un bol de riz.
En résumé un film magnifique mais complètement déconnecté.
Après un départ amusant et inventif le film rentre dans une routine de l'absurde et de la folie. Suivre le film devient alors usant, on perd le fil et on ne comprend plus très bien où le réalisateur veut nous emmener.
Certes le film joui d'une certaine poésie, et plusieurs scènes sont très touchantes, mais mon dieu que c'est niai et peu réaliste. En effet, s'il y avait autant de vie dans les institutions psychiatriques, ça se saurais. De plus, le réalisateur a choisi de donner une dimension comique vraiment discutable; une ambiance plus "tragique" ou "sombre" aurait certainement donné plus d'impact au film. Bref, décevant.
En continuant d'arpenter la filmographie de Park Chan-Wook je me rends bien compte que ce mec ne doit finalement valoir que pour Old Boy. Ce film sans que finalement je ne sache trop quoi en penser promet des choses mais ne tient pas ses promesses. On a une sorte de Vol au-dessus d'un nid de coucou en version plus fantastique. On a ce générique d'intro très réussit (comme souvent chez ce réalisateur) avec une musique à la Danny Elfman et puis finalement on s'ennuie plutôt pas mal, il y a bien des moments de poésie qui viennent relever le niveau du film mais c'est tout désamorcé par une mise-en-scène classieuse, surfaite et mécanisée (j'avais déjà pu remarquer ça dans Lady Vengeance). Du coup c'est assez souvent kitsch (dans le genre ça m'a pas mal fait pensé à Mr. Nobody même si là on ne se la pète pas avec de la philo prout-prout). Je pense aussi qu'il y a un vrai problème de point de vue dans le film mais ça vient surtout du scénario qui a pas mal d'incohérences (comment tu fais quand t'es interné pour te balader avec un paratonnerre ?) et puis c'est à dire que tout du long on sait qu'on est dans un hôpital, qu'on a affaire à des malades mentaux et du coup toutes leurs folies bah on rentre pas dedans parce qu'on voit ça de l'extérieur, si c'était un vrai cyborg (quitte à faire un twist nullos à la fin) certes les enjeux auraient été différents mais la poésie aurait beaucoup mieux marché. Les passages que j'ai bien aimé c'est déjà beaucoup plus vers la fin que ce soit le plan final même si on sent la retouche dégueulasse, disons plus exactement que j'aurais pu l'aimer et puis cette histoire avec la coccinelle, où elle vole dans les nuages avec cette chanson qui m'a pas mal fait pensé à la BO de Moonrise Kingdom c'était à la fois drôle et poétique ça aurait pu relever du sublime quelque chose comme des poésies de Prévert, un truc comme Arizona Dream, ça aurait pu flirter avec l'absolu, mais le film tue tout ce potentiel dans l’œuf parce qu'une scène prend sa force de ce qu'il y a autour et parce que la mise-en-scène doit suivre dans ce genre de cas et là c'est ni l'un ni l'autre. On a des délires de gosses j'ai beaucoup aimé le truc d'ajouter un rouage au cyborg pour qu'il puisse manger, mais encore une fois pas de poésie parce qu'on sait que c'est du pipeau, on n'est pas dans l'ambiguïté comme dans un Big Fish ou dans la poésie pure et simple comme le voudrait l'imagination active d'un minot. Bref c'est long, ennuyeux, le film avorte son potentiel par des choix qui ne sont pas très pertinents et je découvre que Park Chan-Wook veut faire et il n'y a rien de plus terrible au cinéma que le vouloir faire : mouvements de caméras, couleurs, split-screen, ça ne marche pas, trop story-boardé, trop surfait, j'espère quand même lui voir d'autres films plus proche de la sincérité d'un Stoker ou d'un Old Boy...
Voyage au pays de la folie serait aussi bien adapté comme titre. Le réalisateur nous offre toutes une galerie de démence qu'il arrive malgré tout à mettre en corrélation pour proposer au spectateur un voyage au coeur d'un asile psychiatrique. Drôle souvent, émouvant de temps en temps mais difficile à suivre cependant