« Elle est folle…Il est fou d’elle », telle est l’accroche du film. Effectivement, c’est bien de la folie dont il est question dans le film. D’ailleurs, le cadre n’est autre qu’un hôpital psychiatrique où une jeune femme, Young-goon, est internée car persuadée d’être un cyborg. Elle en est certaine, au point de dialoguer avec les distributeurs de boissons et les néons…Le problème est (principalement) qu’elle refuse de s’alimenter autrement qu’avec des piles…Alors en danger de mort, Il-Soon, un autre jeune homme interné, va tenter de l’aider. Commence ainsi « une folle histoire d’amour ».
N’étant pas vraiment fou du cinéma Asiatique, je me suis tout de même laissé convaincre par ce petit film sortant tout droit de l’imaginaire déjanté de Park Chan-Wook.
Il est vrai que ce genre de cinéma débarque à grand coup de pompe sur le territoire Français, mais à part quelques productions, telles que « Ring », « La mort sur la ligne », « Dark Water », « Ju-On », « Histoires de fantômes chinois », « Nouvelle Cuisine »…J’adhère très peu à leur univers barré. Il faut dire que « The host » m’a profondément freiné dans ma démarche de découvrir ce cinéma. On peut même dire que j’étais fou de rage à la sortie de la projection.
Bref, « Je suis un Cyborg » est un film particulièrement original. Très inspiré de l’univers de Tim Burton, nous explique le réalisateur, il séduit, étonne, divertis, nous touche…
Il devrait enthousiasmer, autant qu’il pourrait agacer. C’est sur que les personnes totalement hermétiques au délire, à l’excentricité…ne peuvent adhérer à cette œuvre totalement folle.
Si vous êtes prêt à passer un moment de pur divertissement, ce film de taré est pour vous.
Il mérite une bonne petite carrière…Même s’il est un peu condamné par ces 8 copies en France !
Un petit rayon de fraîcheur dans une année cinématographique bien triste…