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ffred
1 729 abonnés
4 021 critiques
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1,0
Publiée le 16 décembre 2007
C'est le premier film de ce réalisateur coréen que je vois. Après en avoir beaucoup entendu parlé dans la presse et sur les blogs, j'ai donc voulu me rendre compte par moi-même du phénomène. Mais ma curiosité et mon attente sont, comme on dit, retomber comme un soufflet. Je n'ai absolument pas adhérer à l'histoire et ne suis jamais rentré dans le film. Techniquement le film est très bien fait, et même par moment vraiment très beau, mélange d'images, de musique et de décors en harmonie. La mise en scène est plaisante et fait preuve d'un beau travail de recherche et même d'innovation. Mais le problème doit être au niveau du scénario car je n'ai pas aimé du tout. L'histoire n'a ni queue ni tête. On suit une bande de fous dans un hôpital psychiatrique dont une jeune femme qui se prend pour un cyborg donc, d'où le titre. Mais on ne s'attache à aucun moment aux personnages et à ce qu'il leur arrive. Plus le film avance plus il part dans des délires et de scènes de plus en plus surréalistes qui lassent très vite. On se fout totalement de savoir ce qu'ils vont devenir, et la fin arrive comme un soulagement. Au final on se demande un peu ce que l'on vient de voir et où le metteur en scène a voulu en venir. Il y a sûrement des métaphores et des sens cachés, mais je ne les pas vu ou alors ils sont bien cachés ! Rien à voir donc avec l'autre réalisateur coréen Kim Ki-duk qui lui fait des films qui arrivent à me toucher profondément, mais bien sûr dans un style très différent. Bon enfin personne n'est parfait...
Le fou est très cinématographique : il est surprenant, fait tout ce que le spectateur n’oserait pas entreprendre, il autorise un scénario absurde. Sauf qu’il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Dans cette accumulation de scènes sans queue ni tête, il n’y en a qu’une qui prend du sens : lorsqu’un malade un peu moins fou que les autres se rend compte qu’il faut rentrer dans le jeu de celle qui se prend pour un cyborg, et faire semblant de lui greffer une machine qui changerait la nourriture en énergie électrique, pour qu’elle accepte enfin de s’alimenter. Tout le reste n’est qu’hystérie mal jouée, fatigante, un grand n’importe quoi débouchant sur un ennui incommensurable.
Ce film là, je l'ai en version DVD coréen collector avec sous titre anglais, pas besoin de courir apres les pauvres 8 salles le diffusant ( ce que je vais faire quand même ). C'est en effet completement délirant, poetique et non loin de l'ovni cinématographique. Il faut reconnaitre pourtant à PCW la force avec laquelle il nous permet d'entrer facilement dans son monde. Et aux acteurs leur talent incontestable. Bien sur, tout le monde n'y arrivera pas, mais pour ceux qui à l'inverse ont l'esprit assez loufoque pour se permettre le voyage... Quel délice !
Quelques sympathiques trouvailles scénaristiques ne font pas oublier que l'on a quand même du mal à s'attacher aux personnages de cette gentille comédie loufoque
UN PUR MOMENT DE MAGIE, DE POESIE ET D'HUMOUR !!! Park Chan wook montre ici qu'il est capable de réaliser autre chose que des films violents . Il livre un film d'une étonnante crédibilité sur un sujet extravagant (un peu comme tim burton sait le faire). A voir absolument pour se rendre compte du talent de Park Chan Wook et de Rain Bi !
Je suis un Cyborg est probablement le film le plus inventif et le plus déjanté de 2007. Park Chan Wook confirme son talent et son imagination foisonnante avec ce film léger, loin de la noirceur d'Old Boy. Si l'on est attentif au film du cinéaste coréen, on trouvera une idée visuelle par plan. La mise en scène est virtuose, elle tient du génie ( je me suis surpris à penser à David Lynch et à son film Wild at Heart ) : baroque et décalée, elle possède un charme inneffable, ponctuée de situations euphorisantes ( la séquence entre les deux amoureux avec pour toile de fond une partie de ping-pong végétative évoque le cinéma burlesque des années 1920 ). Le scénario est original, léger sans demeurer pour autant superficiel. On ressent à chaque instant la boulimie cinématographique du génial Park Chan Wook qui nous livre ici un formidable exercice de style ( et du style il en a, c'est le moins que l'on puisse dire ), un superbe concert d'images éblouissantes. Un film brillant qui, je l'espère, trouvera son public. Mention particulière au compositeur de la BO.
Il s'agit d'un véritable ovni dans le ciel cinématographique actuel. J'avoue que j'ai eu du mal à entrer dans le film au début. Il faut dire qu'on se demande, non sans tord, ce qu'on essaie de nous fourguer comme came. Ce qui est certain, c'est que celle du scénariste est d'excellente qualité. Puis, l'absurde des situation commence à faire sourir, et même parfois franchement rire. Et le film commence à afficher une tendresse que l'on ne retrouve que dans les comédies romantiques de bonne qualité. Sauf que celle-ci est sacrément originale, puisqu'elle a lieu dans un asile, entre un type avec une coupe de cheveux improbable qui croit qu'il vole les capacités des gens (et qui a néanmoins une excellente hygiène bucco dentaire), et une fille avec une coupe de cheveux tout aussi improbable persuadée qu'elle est un cyborg (et donc qui refuse de se nourir). Toujours est-il que Park Chan-wook a un sacré talent de mise en scène, dont l'originalité des plans et la classe visuelle n'est jamais aussi bonne que dans les scènes de pure violence. Bref, au final, j'ai bien aimé.
Une fois de plus la création et l’émotion nous viennent du cinéma asiatique. Ce film est servi non seulement par une histoire dont on ne sait jamais quel chemin elle va suivre, mais aussi par des acteurs excellents qui savent manier sensibilité et humour. Une fois entré dans cet univers décalé et clos sur lui même, vous hésiterez entre une envie d’en sortir, de vous en échapper, tout en étant irrésistiblement happé par la beauté des personnages et le charme de la folie douce. A voir absolument.
Un film assez mignon, avec de belles images, bien filmé, un jeu d'acteurs vraiment excellent et une histoire complètement étrange, mais bon on accroche finalement sans difficulté et on se laisse amuser par ce monde à part même si l'enchainement des scènes est parfois difficile à comprendre! Un film qui m'a assez plu en fin de compte, à aller voir si vous en avez l'occasion. Faut en avoir de la chance pour pouvoir aller le voir au ciné... 8 copies...
Après 3 long mois d'attente que le film veille bien passer prêt de chez moi , j'ai eu le bonheur de découvrir cette fantastique histoire. C'est en partie grâce aux acteurs Jung Ji-Hoon et Lim Soo-Jung que j'avais le bonheur de connaitre et qui sont ( fous bien sur =^_^= )attachants et juste dans l'interprétation . Si en plus Park Chan-wook les fait évoluer dans un univers complètement barré ( l'asile !!! ) ça donne quelque chose de Géniale !!!
A réalisateur cinglé, film cinglé. Il est permis d'en dire temps sur Park Chan-Wook au vu de ses précédents films qui, s'ils ne l'annoncent pas comme un fou furieux, nous ont donné l'impression qu'il était tout de même un brin déglingué. Ces histoires poisseuses de vengeance (l'inoubliable "Sympathy for Mr. Vengeance", le tenace "Old boy" et le ratage "Lady Vengeance"), mettaient donc en avant une évidente obsession personnelle. Ici, le réalisateur sud-coréen s'offre un film novateur, autant pour lui que pour l'histoire de la romance, dans lequel un fou tombe amoureux d'une folle se prenant pour un cyborg. Il s'agit donc d'une comédie romantique et forcément, rien qu'à la vue des images, le film se veut décalé et ludique. Mais en réalité, tout cela vire rapidement au grotesque. Après 5 minutes d'originalité, "Je suis un cyborg" s'embourbe dans la thérapie de groupe, avec fantasmes dégénérés et humour graveleux, esthétique de chambre d'enfants et surréalisme poussé. Il en résulte une oeuvre certes originale, mais d'un ennui et d'un gaminerie considérable. Rien n'est drôle ni touchant, et passée la surprise du début, difficile de faire autre chose que de fermer les yeux et se boucher les oreilles devant ce vomi de couleurs pastels, ce magma de grand n'importe quoi ou acteurs et musique nous assourdissent d'un bout à l'autre. A vouloir faire inventif, Park Chan-Wook signe donc un bloc de délire solitaire, hystérique et incompréhensible, matraqué de symboles enfantins dont le sens nous échappent à plusieurs reprises. Et à cause de son overdose d'idées mal exploitées, le film nous plonge dans l'ennui le plus insupportable qui soit.
D’abord, on ne sait trop quoi penser de ce nouvel ovni de Park Chan-Wook. Film bien trop surchargé d’un point de vue image, son et intrigue, ce "I’m a cyborg" ne nous laisse pas le temps de pénétrer son univers ce qui pourrait laisser un bon nombre de spectateurs sur le trottoir. Pour les courageux pourtant, ceux qui feront l’effort de mettre de côté leur bon goût, l’accès à une loufoquerie riche et originale leur sera possible. L’effet patchwork s’estompera même progressivement grâce à une mise en cohérence astucieuse, à laquelle vient s’ajouter de grands moments qui tiennent de l’art. On peut donc prendre un véritable plaisir à ce nouveau Park Chan-Wook, film riche et atypique qui, avec le temps, finit par laisser sa marque dans notre esprit, et une marque relativement positive. On peut ne pas aimer, mais le lassé du cinéma aura du mal à regretter le déplacement pour un film si inventif.
J'attendais ce film avec impatiente. J'ai eu un peu de mal a entrer dans ce film très original mais dès que je suis entrée j'ai été happé dans cet univers très hors du commun. Park Chan Wook signe là une magnifique fable totalement différente de Old Boy, qui mêle la folie à l'amour tout en nous parlant de solitude. Il y a beaucoup d'inventivités au niveau de la réalisation. Et la musique est magnifique. C'est un film qui nous rend parfois heureux et parfois mélancolique mais c'est très beau et plein d'humanisme.