Entre sa magnifique trilogie sur la vengeance et Thirst, Park Chan-wook s’est attaqué à un sujet tout aussi compliqué : la folie. Mais, il a décidé de l’aborder sur un ton plus léger qu’à l’accoutumé. Pour cela, il nous plonge dans le quotidien d’une schizophrène internée et qui refuse de s’alimenter sous prétexte d’être un cyborg. Le film se laisse regarder même si on s’y perd un peu mais la réalisation fait la différence avec notamment une magnifique bande son. La qualité du film tient également dans la qualité des acteurs. Au final, pas le meilleur film de Park Chan-wook mais cela reste très plaisant.
Après une "Trilogie de la vengeance" cruelle, sadique et violente, changement radical de registre pour Chan-Wook Park avec ce curieux et très plaisant Je suis un Cyborg. Le film est donc extrêmement original, drôle, déjanté, fou, attachant, frais et poétique. Articulé autour d'une ambiance à tomber, très onirique et remplie de couleurs claires, l'action du film se déroule principalement dans un hôpital psychiatre, où les troubles des patients sont traités avec décalage, humour et second degré, ainsi qu'en plaçant le spectateur directement dans l'état d'esprit des différents personnages. De ce fait, tout est léger et gracieux, rien n'est lourd ni encombrant. Chan-Wook Park articule également sa réalisation autour de cette légèreté. D'autant plus que, dans le passé, il était déjà habitué aux mouvements de caméra amples et libres. On retient également de splendides images qui restent en tête, notamment le plan final, d'une volupté et d'une composition à toute épreuve. Frais, drôle, attachant et touchant, Je suis un Cyborg est une véritable ode à la joie mettant une bonne dose de baume au coeur.
Ohhh comme j'ai adoré !!! Un conte pour adultes super beau, génialissime !!! Très déjanté, très fantastique !!! Et... tout à fait dans l'âme des personnes psychotiques : bien vu !!! Les asiatiques sont réellement très forts pour tout ce qui est psychologique, et en l’occurrence ce film est méga bien réalisé avec de splendides images, et un jeu d'acteur excellent !!!
Un film original et amusant, cependant je l'ai trouvé trop long, des passages entiers qui n'avancent pas. L'actrice principale ne m'a pas plus, ni son jeu, ni l'apparence qu'elle a dans ce film. Les autres acteurs sont eux aussi inégaux.
Magnifique film... Un esthétisme soigné avec une photographie superbe. Le thème abordé est assez loufoque et surprenant même inhabituel. le talent de Chan-wook-park nous emmène avec poésie et magie dans cette univers à part. Un résultat surprenant qui vaut au moins le coup d'oeil.
le genre de film qu'on deteste ou qu'on addore! ce film est un bijou de poésie sous ces allures de fillm d'hopital histérique et frapadingue! un film grave et leger a la fois! un chef d'oeuvre pour son originalité, pour sa beauté visuelle , parce qu'il nous déroute nous leure et nous ratrape! parce que j'aime qu'on me raconte une belle histoire
Certes on ne peut pas s'appeler Nolan ou Bong Joon-ho et faire que des chef d'œuvres. Malgré une B.O intéressante offerte par le talentueux fidèle compositeur de Park Chan-Wook Jo Yeong-Wook, l'ampleur scénaristique n'en reste pas moins que très réduit. On se lasse assez vite par la maigreur du scenario car tout l'enjeu du film est renfermé qu'à la fin du film en dépit d'une idée de base plus qu'intéressante. Certes pas le meilleur de Park Chan-Wook pourtant on retrouve le coté décalé du réalisateur avec un univers visuelle originale.
Signé du meilleur réalisateur sud-coréen de ces dernières années, du moins du plus connu avec son adaptation cinématographique du manhwa "Old boy", "Je suis un cyborg" fait malheureusement partie de ces films inregardables. Trop long, un scénario maigrelet, un BOF de qualité mais mal exploitée, de l'humour raté... il est bien difficile de lui trouver des qualités. La seule qui soit indiscutable est très certainement l'originalité. Le thème de la folie a toujours été le terreau de la plus fertile des inspirations, on se souvient ainsi de l'excellent "Spider" de David Cronenberg. Dans "Je suis un cyborg", Chan-Wook Park a l'astucieuse idée d'introduire un personnage voleur de "pouvoirs" [= délires de gros malades]. Malgré cet ingrédient fort appréciable, la mayonnaise ne prend pas. Le film est chiant à suivre voire franchement emmerdant, et les pétages de plomb de l'autre grognasse tapent vite sur le système. C'est bien dommage car "Je suis un cyborg" aurait pu être un chef-d'œuvre comique.
Voilà un film étonnant, qu'on pourrait qualifier de version heureuse de "vol au dessus d'un nid de coucou" avec lequel il possède quelques points communs: un héros qui, par son influence sur les autres, ressemble un peu au personnage de Nicholson et des séances de thérapie de groupe qui dérapent. Sauf qu'ici, l'infirmière Mildred est remplacée par une doctoresse tout à fait aimable.
Toutefois le propos du film, difficile à cerner, n'est pas dans le fonctionnement de l'asile. Il se concentre sur l'héroïne young-goon qui, croyant être un cyborg, refuse de se nourir comme les humains. Cette patiente se donne peu à peu pour mission de rammener à sa grand-mère son dentier. Park Il-Soon lui, est un cleptomane qui peut voler non seulement des objets mais aussi des traits de caractères. Il tombe sous le charme de la nouvelle patiente et met au point un stratagème pour la faire manger.
Park-Chan Wook se sert de cette histoire pour filmer avec beaucoup de poésie l'univers psychotique dans lequel vivent les internés. On est bluffé par la force qu'il arrive à dégager d'une intrigue qui n'apparait que secondaire.
Cette intrigue secondaire, c'est justement le détail qui empêche le film de s'élever au rang de nouveau chef d'oeuvre dans la filmographie du coréen (JSA, Thirst, la trilogie de la vengeance). En effet, on aurait aimé que Young Goon, au fil de l'histoire, découvre les raisons de sa psychose. Surtout qu'en nous mettant sur la voie du mystérieux message que veut lui livrer sa grand-mère, en nous montrant aussi une mère dont la santé mentale apparait douteuse, Park Chan Wook avait piqué notre curiosité.
Ce film n'est donc pas le sommet de la carrière de son auteur, c'en est néanmoins une nouvelle réussite, qui le propulse au rang de génie du cinéma en prouvant, avec ce nouveau changement de registre, qu'il sait décidément tout faire.
original ,touchant ,merveilleux , génial . On est dans une des plus belles histoires que j'ai vu depuis bien longtemps , une folie signé park chan wook
Je n'ai pas pu le regarder bien longtemps, étant déjà assez fatigué, ce film m'a achevé! C'est du grand n'importe quoi dans la première demi-heure. J'ai adoré les anciens Park Chan-Wook mais celui-là est mauvais!
Park Chan-wook est un réalisateur très particulier et il transpose cette fois son monde imaginaire dans une romance pour le moins déroutante. Loin des meurtres et de la violence qui ont constitué le coeur de ses films, ce récit surréaliste est souvent beau, drôle et poétique. Il est aussi terriblement triste tant il expose la douleur des êtres malades de l'esprit perdus dans un monde imaginaire fait de souffrances morales. Mais à trop vouloir conceptualiser son oeuvre, à trop vouloir pousser l'esthétisme et la maintenir hors de toute réalité, Park Chan-wook en arrive à la dénaturer en la rendant même ridicule. Dommage. Je retiendrai quand même de très beaux moments dont un final qui termine sur une belle note d'espérance et d'amour.
Park Chan-Wook,le réalisateur coréen le plus connu au monde,aime brouiller les pistes et exécuter un cinéma entier,souvent radical,mais constamment vivant et inventif.En se présentant comme une fable inqualifiable,totalement barrée et loufoque,"Je suis un cyborg" prend le risque d'être totalement opaque pour une majorité de spectateurs.Le ton est léger,guilleret mais paradoxalement le film nécessite beaucoup d'attention pour être apprécié.Chan-Wook épate dans la virtuosité technique et l'inventivité permanente,dont il truffe son film.Cet asile psychiatrique est moins vu comme un repère de fous furieux,que comme le terrain de jeu de tous les possibles.Avec son imagerie onirique et son humour très aburde,Chan-Wook encourage la tolérance,et dénonce en tout cas le conformisme,dans lequel s'enferme visiblement la société coréenne.L'histoire d'amour entre une anorexique,suceuse de piles et un porteur de masque de lapin,est charmante,mais possède ses limites par son délire en vase clos.Il n'était pas nécessaire de tant multiplier les personnages secondaires pour prouver cette théorie.De toute façon,sans une immersion complète,point de salut,même si la création de ce genre d'oeuvres doit être clairement encouragé.
Alors après avoir eu du mal a bien me mettre dans l'histoire, la seconde partie est super avec de belle scène comme celle du baiser ou celle ou ou il lui prendre a manger son très ressui, les personnage son très intéressant surtout le voleur de qualité qui est parfois drôle ou plus touchant, en gros tres bon film avec une sublime BO surtout a fin