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    The Killer
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 358 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Au-delà d’une simple succession de fusillades, il faut voir dans ce "Killer" le goût constant qu’à John Woo de vouloir reconstituer dans ces duels modernes l’aspect fantasmagorique du temps des chevaliers, avec leurs valeurs et leurs codes d’honneur. En ressort un film épique où Chow Yun-Fat étincelle de mille feux. Moi en tout cas j’adore.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 086 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Ce n'est un secret pour personne, s'il y a bien une unique référence en tant que réalisateur de films d'action, c'est bel et bien John Woo, célèbre dans le monde entier pour des oeuvres monumentales, telles qu' "Une Balle dans la tête", qui rappelle étrangement le titre de "Du plomb dans la tête", avec Sylvester Stallone, sortit environ vingt ans après, ainsi qu' "A toute épreuve" ou encore "The Killer", le long-métrage dont je vais vous faire aujourd'hui la critique, une critique qui je l'espère vous plaira. Par où commencer? Tout d'abord, je tiens à dire que j'ai réellement été surpris. Quand on voit le niveau du cinéma Hong-Kongais de l'époque, on ne peut qu'être impressionné, passionné, bluffé, fasciné par ce polar d'action, qui a réellement instauré une nouvelle ère dans le genre, qui a lui insufflé une vie toute nouvelle, et qui a offert sa renommée et ses lettres de noblesse à John Woo! Y'a pas à dire, on tient là un film, un vrai, de la trempe des meilleurs de ceux d'Hollywood, dépassant même la qualité de certains actioners américains, Stallone en tête, avec son "Assassins", qui n'est clairement pas aussi bon que "The Killer". A présent que j'ai dit le fond de ma pensée, je vais plus me centrer sur l'oeuvre en elle même! Si "The Killer" parvient à briller, c'est principalement de par son action, presque omniprésente mais jamais abusive. Certes, à quelques exceptions près, elle n'est guère crédible, mais on peut clairement passer outre ce détail, puisque c'est clairement la touche "Woo". L'exagération qui n'est ni lourde ni trop poussive, suffisamment bien dosée pour que le tout soit agréable à regarder. Et c'est justement pour cette action là qu'il faut voir "The Killer". Elle est parfaitement accompagnée d'un côté dramatique très bien dosé, suffisamment pour qu'il fasse son effet, notamment vers la fin. Et quelle belle fin! Tout du long, on se dira que cela ne peut que se finir mal, et c'est tellement bien mené! Je ne vous révèlerai pas la conclusion, le dénouement, mais je vous invite grandement à rester jusqu'à la fin du métrage ! Mais sachez qu'elle comporte une moralité et une logique certaines. A présent, parlons de la mise en scène de John Woo. Comme je l'ai précisé plus haut, il n'y a pas à dire, il est le maître incontesté du film d'action, comme l'est Wes Craven dans le genre des films d'horreur. Mais c'est une autre histoire, et j'y reviendrai en d'autres temps, dans d'autres critiques. C'est aussi cette oeuvre qui est à l'origine de tous ces codes qu'utilise, avec brio, John Woo dans ses films les plus récents. On trouvera notamment le très célèbre plan des colombes qui s'envolent dans l'église, ainsi que celui des bougies qui s'éteignent et des ralentis des explosions des multiples éléments du décors, accompagnées des diverses balles tirées ici et là, traversant murs et cadavres, faisant gicler sang et poussière. Plus spectaculaire que "Demolition Man", dont la critique ne devrait pas tarder à arriver, beaucoup plus triste que "Rogue : l'ultime affrontement", qui n'était pas si jojo que cela, et tellement plus mouvementé et crédible que le pas mauvais "Broken Arrow", du même John Woo. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, le scénario de "The Killer" est très bien écrit et assez cohérent, sans pour non plus être aussi tortueux et génial que celui de "Le Prestige", par Christopher Nolan. Je le reconnais, c'est un extrême, mais je le prends tout de même comme exemple, même s'il n'est pas un film d'action. Bon par contre, au niveau de l'écriture, il y a tout de même un défaut qui n'est pas négligeable. En effet, les dialogues de ce long-métrage sont réellement en déca de ceux de "Commando", par exemple, qui, sans exceller dans le style, s'offrait le luxe, en tout cas pour les films de ce genre, d'en posséder des convaincants. Ici, ils manquent parfois de finesse, et ne paressent être là que pour combler le vide. Mais attention, cela ne se produit qu'à de rares occasion, mais qui, malheureusement, sont tout de même trop présentes. D'ailleurs, puisque j'ai cité "Commando", je me permets aussi de préciser que beaucoup de compositions de la bande-sonore m'ont rappelé celles de ce film culte avec Schwarzy. Vous l'aurez compris en lisant ma critique dans son intégralité, j'ai grandement apprécié "The Killer", que je classe dorénavant dans mon top 15 des films d'action que je préfère. Une oeuvre poignante, explosive, belle, assez américanisé pour ne pas paraître trop Hong-Kongaise, et qui se montre être la meilleure réalisation de John Woo dans sa période dans le cinéma asiatique, malgré des doublages parfois mauvais, pour ne pas dire catastrophiques!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 099 abonnés 3 971 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2009
    Excellent de bout en bout le meilleur film de Woo que j'ai pu voir, si ça peut paraître tiré par les cheveux, bien sûr que ça l'est, c'est Woo… mais quel film… on en prend plein la figure pendant un peu moins de 2heures, mais quelles deux heures totalement magistrales, totalement magnifique… Woo n'oublie pas d'être beau ce final, toutes ces images justes belles… Une claque, une véritable… un film qui ne s'essouffle jamais… Excellent, vraiment.
    vivien-b
    vivien-b

    60 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Un peu moins explosif mais plus sensible et émouvant qu'A Toute Épreuve, The Killer est un petit chef d'œuvre du polar d'action hong-kongais comme seul John Woo savait en faire ; le mariage parfait entre une action ultra-stylisée et un lyrisme émotionnel qui en fait presque un opéra où, en plus des grands thèmes de l'amitié et de la trahison, on a des gunfights explosifs avec du sang qui gicle de partout. Que du bonheur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2013
    Le meilleur film asiatique de tous les temps ! C'est n'est pas compliqué, il y a tout. Les thèmes que je préfère: l'amitié avec la trahison, la vengeance, la rédemption, le sacrifice et ...un CODE D'HONNEUR. Le meilleur gunfight derrière un autre film de john woo: "hard boiled" (a toute épreuve). Les scènes d'action de folie se succèdent, la musique de Lowell Lo s'occupe de renforcer l'émotion en fonction du contexte (très efficace), le film est sombre au propre comme au figuré et toute scène bien éclairée devient une boufée d'oxygène. John Woo s'amuse d'ailleurs beaucoup à jouer avec les filtres ce qui est assez original.
    Les symboles sont omniprésents: les colombes, la vierge, l'église (là où à lieu LA scène finale). Le top du top sont les acteurs, mais surtout, encore une fois Yun-Fat. Ce type est mieux que de la patte à modeler, de l'eau ou ce que l'on veut: il incarne ce que vous lui demandez à la perfection (que ce soit le dur à cuire dans "hard boiled", le joyeux luron dans "prison on fire", le maitre d'arts martiaux dans "tigre et dragon".....). Ici c'est un tueur donc, avec des principes, une droiture, une classe monstrueuse et c'est Danny Lee qui devient le meilleur ennemi.
    Si vous pleurez après ce film, c'est que vous êtes encore en capacité de ressentir toute la mise en scène dramatique de fin.
    Un John Woo au sommet, un Chow Yun Fat au delà des sommets : le monument asiatique.
    Akamaru
    Akamaru

    3 139 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    "The Killer"(1989)fut le détonateur de la renommée internationale de John Woo,et c'est franchement mérité.Inspiré par Melville et Peckinpah,le réalisateur hong-kongais trace un sillon où la violence devient chorégraphique à travers des bains de sang héroïques,des gunfights au ralenti,des éléments oniriques(les bougies,les colombes).De ce fait,regarder cette débauche d'action paroxysmique devient une vraie partie de plaisir,dans une sorte d'orgasme cinématographique.Mais "The Killer",ce n'est pas que ça.C'est l'histoire d'un tueur à gages romantique,qui exécute ses contrats selon un code d'honneur,et qui est près à tout pour rendre la vue à une jeune chanteuse de bar qu'il a blessé accidentellement.Sa dernière mission prend des allures de tragédies shakespeariennes.Il se lie d'amitié avec un flic qui croit en la justice,mais encore plus en l'amitié.Idéaliste,John Woo vante les valeurs de l'amitié et de la loyauté,d'une fraternité presque homosexuelle.Le film est pourvoyeur d'émotions fortes,car on sait que le destin funeste est en marche.Chow Yun-Fat éclaboussé de sang dans son costume immaculé sur une musique déchirante,dans un ralenti éternel.De grands moments de cinéma dans ce mélodrame d'action,témoignage du talent insolent de Woo,dont toute la période hong-kongaise est devenue culte.C'est dit!
    Julien D
    Julien D

    1 215 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Il s’agit là, à la fois d’un bel hommage poignant aux films noirs -tels que ceux de Howard Hawks ou de Jean-Pierre Melville- grâce à une superbe intrigue qui nous tient en haleine du début à la fin et, grâce à une mise en scène dynamique, à une photographie épurée et une splendide bande son, il s’agit d’une nouvelle révolution aussi en matière de films de gangsters que pour l’ensemble du cinéma chinois qui devint ainsi la référence en matière de gunfights. En effet, personne avant cet œuvre, personne, pas même Sam Peckinpah, n’avait aussi bien filmé ses fusillades, tout en réussissant à donner à son histoire une magnifique morale humaniste. Avec ce chef d’œuvre John Woo, nous a réellement gâtés.
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2013
    The Killer est un des films emblématiques de John Woo au même titre qu'Une balle dans la tête ou A toute épreuve. Inspiré par les films de Melville ou de Sam Peckinpah, The Killer inspirera aujourd'hui certains réalisateurs américains, Quentin Tarantino en tête. The Killer est à la fois une histoire d'amour, de violence et de désespoir. Un tueur à gages blesse accidentellement une chanteuse de bar et se met en tête de récupérer assez d'argent pour pouvoir lui payer son opération des yeux. Un flic zélé qui au départ va le prendre en chasse va lui aussi se mettre à l'aider. On retrouve les thèmes principaux de l'univers de John Woo : son romantisme exacerbé, les codes d'honneurs, les trahisons, l'amitié et de l'action, beaucoup d'action magnifiée par des ralentis, des plongeons, des chargeurs qui ne se vident jamais, des truands en costard qui arrivent par dizaines, des gerbes de sang, des colombes...Même si la romance reste naïve, on aurait tort de bouder ce spectacle ulta-violent et jouissif.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 mai 2008
    On m'a bassiné pendant des années pour aller voir ce soi-disant chef-d'oeuvre, j'ai refusé à chaque fois, m'attendant au pire. Puis j'ai craqué et j'avoue ne pas être déçu du voyage. Scènes de courses poursuites filmées en accéléré comme dans un bon vieux film de Louis de Funès (ou Jackie Chang au choix...), les acteurs jouent comme des pieds, les scènes de gunfight sont de véritables hécatombes (contrairement à certains, je n'y vois aucun esthétisme, à moins de posséder un CAP boucherie), le scénario est cliché à souhait (la rédemption de l'assassin que l'on essaye de faire passer pour un homme bien, bonjour l'éthique)et pour finir, la photographie est dégueulasse (je ne parle même pas du style année 80 en ce qui concerne les costumes...). Bref, à oublier au plus vite.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 447 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    The Killer est souvent considéré comme un des meilleurs John Woo, en tout cas un de ceux qui l’on fait connaître en Occident. Pas faux, d’une certaine façon c’est mérité, d’un autre côté, ce film possède aussi pas mal de tocs du réalisateur, assez énervant.
    Le casting est inégal d’abord. Si Chow Yun-Fat est ici difficilement critiquable, face à un Danny Lee un peu plus cabotin mais solide lui aussi, en revanche Sally Yeh et quelques seconds rôles surjouent de façon assez agaçante. C’est décidément récurrent du cinéma asiatique, mais toutes les scènes ou l’actrice doit se montrer expressive elle en fait des méga-tonnes, et en plus c’est dommage c’est souvent des moments importants pour le film. Heureusement, Yun-Fat est rigoureux, et beaucoup plus sobre, et si son personnage n’est pas toujours d’une écriture très claire, c’est un héros intéressant qui ne manque pas d’un relief certain.
    Le scénario part d’une idée intelligente, qui permet non seulement de donner de l’épaisseur au héros, mais aussi de nourrir une quête qui traverse tout le métrage et donne un fil conducteur à un métrage qui en a réellement besoin ! En effet, si l’on enlève le fil conducteur, on se retrouve, comme souvent chez John Woo, face à une succession de morceaux de bravoure, certes, mais dont le déroulé similaire et l’imbrication chaotique déçoivent un peu. Bon, rien de terrible ici, mais c’est vrai que Woo a toujours tendance à sortir de ses scènes par des fusillades, et au fond c’est un peu redondant même si c’est bien fait, et cela donne une narration, un récit saccadé. Néanmoins le rythme est là, l’action, le sérieux, c’est du bon film d’action plus intelligent dès que l’on gratte la surface.
    Visuellement John Woo maitrise ses scènes d’action, c’est un fait, avec des effets de style précis (mais pas abusifs), des moments de bravoure certains, et The Killer est aussi séduisant par son ambiance qui frôle l’onirisme. La photographie est élégante, les décors bien choisis, et la bande son est réellement un atout charme de ce film qui distille, quand on cherche un peu, une mélancolie délicate. Néanmoins, je dois reconnaitre que le manque de variété dans l’action est un petit souci de The Killer. Beaucoup de fusillades certes, mais en alternance avec des effets pyrotechniques, des courses poursuites, des combats au corps à corps, le métrage aurait gagné en diversité et aurait sûrement un peu moins paru redondant.
    Franchement, si vous aimez le cinéma d’action, The Killer reste une valeur sûre, et je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, surtout que l’hommage que Woo disait vouloir rendre à Melville ou Scorsese est clairement perceptible dans le soin formel et l’ambiance. Mais il y a des ratés que j’ai eu l’occasion de souligner, et du coup The Killer n’est pas au summum du genre.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2023
    Enfin découvert ce classique signé John Woo, avec ses séquences d'action nerveuses et efficaces et ses excès de violence au ralenti, et se concluant à la manière d'un western moderne.
    Malgré un petit côté "clip musical" dans quelques scènes plus fleur bleue, ainsi qu'une post-synchro qui souffre clairement d'un problème de décalage et de ton, voilà un film de très bonne tenue, présenté comme un hommage à Jean-Pierre Melville et Martin Scorsese, et qui peut compter sur le charisme indéniable de Chow Yun-Fat dans le rôle de ce tueur méthodique et humain.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 158 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    En 1989, le cinéma hongkongais était peu connu en Occident une fois sorti de Bruce Lee et Jackie Chan. Puis sort The Killer ! Avec ce film, John Woo fait découvrir au monde entier que le cinéma de Hong-Kong ne se limite pas aux films de kung-fu et montre que ce pays (qui n’était pas encore rattaché à la Chine continentale) possède des pépites également dans le genre du polar. Si le talent du cinéaste avait été repéré dans sa contrée grâce au succès de ses deux Syndicat du crime, The Killer fait découvrir à l’international le don immense du cinéaste pour filmer des fusillades à la manière de ballets, ses images récurrentes (les vols de colombes) et les thématiques qui lui tiennent à cœur, à savoir la mise en avant de l’amitié, la moralité présente même chez les tueurs spoiler: (Ah-Jong, ou Jeff en version internationale, ne veut pas faire de mal à des innocents et fait tout pour les protéger)
    , la disparition progressive de celles-ci et les références au catholicisme spoiler: (Ah Jung est soigné dans une église et c’est à nouveau ce type de lieu qui voit le déroulement de la séquence finale où l’explosion d’une statue de la Vierge Marie est filmée comme la mort d’un des personnages principaux pourrait l’être)
    .
    En outre, The Killer représente une parfaite porte d’entrée dans le polar hongkongais car Woo possède un style le rapprochant du cinéma occidental et possède, en plus de ses inspirations asiatiques (les valeurs chevaleresques des personnages viennent notamment de Chang Cheh), de nombreuses références en rapport avec cette zone du monde. On pourra y retrouver des allusions à des films comme Adieu ma jolie spoiler: (le coup de feu aveuglant Jennie)
    , Duel au soleil spoiler: (Ah-Jung et Jennie rampant l’un vers l’autre)
    , Il était une fois dans l’Ouest spoiler: (Ah-Jung jouant de l’harmonica)
    , Jules et Jim spoiler: (dont il reprend le principe de l’arrêt sur image en plein milieu d’une séquence)
    ou à des cinéastes comme Sam Peckinpah (par la chorégraphie des fusillades), Jacques Demy (autre influence pour ce type de scènes) et surtout Jean-Pierre Melville (Woo considérant le film comme un hommage au Samouraï et choisissant de changer le prénom d’Ah-Jung en Jeff pour les versions occidentales en hommage au personnage incarné par Alain Delon dans ce film).
    On retrouvera même des inspirations musicales provenant d’Occident par la présence, en plus de la très belle musique de Lowell Lo, du Messiah Tell.1 : Symphony de Sir Colin Davis et d’extraits de bandes originales américaines comme Double Détente.
    Ainsi, avec son histoire simple mais bien menée, John Woo livre un polar passionnant et totalement maitrisé (à noter que le film possède trois versions différentes mais que Woo préfère l’internationale qui est plus courte, mieux rythmée et surtout caractérisée par séquences d’action raccourcies) qui peut être facilement vu par un public non-adepte du cinéma asiatique. Plus de trois décennies après sa réalisation, The Killer reste donc un monument du film d’action à voir impérativement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juin 2012
    Pas forcément le meilleur film de John Woo : sous ses airs vieillots et kitch, The Killer propose pourtant une belle histoire d'amitié et d'amour sur fond de criminalité, dont le final écrasant restera a jamais marqué dans les annales. Les scènes d'action sont un vrai régal pour les yeux, un ton en dessous de celles de "à toute épreuve", mais toujours aussi virtuoses.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 748 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2021
    Je ne vais pas perdre trop de temps sur ce film car il est mauvais. Si vous pensez que les affrontements entre Mexicains et les ralentis d'oiseaux sont sérieusement sous-représentés dans le cinéma d'aujourd'hui alors Woo est votre homme. Mais si c'est une intrigue décente, des personnages intéressants ou des dialogues bien écrits que vous recherchez vous devrez chercher ailleurs. Je n'en revenais pas quand un acteur a dit au détective de demander aux médecins de conserver ses cornées pour Jenny s'il était tué. Comme c'était embarrassant et ringard. Le film français qui a soi-disant inspiré Woo pour écrire et réaliser The Killer est cent fois mieux que de rester assis pendant un film devant des choses dont on se fiche et qui se reproduisent constamment...
    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2017
    Suite au succès du Syndicat du crime, John Woo peut maintenant se lancer dans des projets personnels et qui lui tiennent à cœur, à commencer par The Killer en 1989 où il va s'attarder sur un tueur professionnel qui va se prendre d'affection pour une chanteuse qu'il a blessée.

    Le futur metteur en scène du génial Une Balle dans la Tête propose un mariage parfait entre action et émotion, faisant de The Killer un opéra sanglant et lyrique, où il aborde l'amour, l'amitié, les codes d'honneur ou encore la trahison sous le feu de gunfights et de sang qui coule. Il pose assez bien le contexte de l'oeuvre avant de peu à peu tisser de passionnants liens entre les protagonistes, que ce soit entre le tueur et la chanteuse, puis un flic qui va s'intéresser de près aux affaires de celui-ci.

    L'écriture est de qualité, assez solide, mais The Killer doit sa grande réussite à la mise en scène de John Woo, totalement jouissive et sachant à la fois créer une certaine dimension sensible et émouvante, tout en proposant une violence chorégraphique baignant dans du sang. L'équilibre est parfait entre les différents tons, créant aussi une bonne alchimie avec les thématiques abordées alors que l'oeuvre est aussi placée sous le signe d'une tragédie shakespearienne, où les possibles excès font finalement corps avec le récit, on prend son pied et c'est ça l'important.

    John Woo arrive aussi à nous faire ressentir l'odeur de mort planant sur les personnages et enjeux, le destin funeste que certains attendent alors que l'amour et l'amitié arrivent à se créer et à vivre au milieu de cet univers. Sa réalisation est brillante, la violence devient chorégraphique où sont mêlés d'immersifs ralentis à l'image de quelques gunfights parfois combinés à des éléments oniriques, comme en témoigne les colombes. Les comédiens sont parfaits et plusieurs séquences inoubliables, à l'image de Chow Yun-Fat éclaboussé de sang dans son costume immaculé, avec une musique et un ralenti adéquats.

    John Woo continue de s'émanciper dans le cinéma avec The Killer, synthèse parfaite entre violence, envolées lyriques, innovations techniques ou encore opéra sanglant, avec quelques grands moments de cinéma et une immersion totale dans l'univers impitoyable du crime organisée.
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