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Acidus
718 abonnés
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3,5
Publiée le 13 août 2012
Bon film de gangsters dans lequel on retrouve encore l'excellent acteur Chow Yun Fat ( Syndicat du Crime 1 et 2). "The Killer" est un John Woo pur jus puisque l'on retrouve encore une fois l'omniprésence du thème de l'amitié, des scènes de gunfights palpitantes et sanglantes mais aussi, à mon grand désespoir, les éternelles musiques kitsch typées années 80. Pas de quoi grimper au plafond mais le film vaut néanmoins le détour.
Avec son thème central coutumier de la dualité entre le bien et le mal, son scénario aux enjeux dramatiques superbement complexes sous de faux airs simplistes et ses scènes d'action impeccablement chorégraphiées, démesurées, démentielles, probablement le film le plus significatif du style de John Woo. Un thriller, assez violent dans l'ensemble, rythmé et nerveux qui a certes pris un coup de vieux mais qui reste magistral et magnétique, Chow Yun-Fat et Danny Lee sont tous deux excellents. Une référence en la matière.
Un film superbe et stylisé comme sait si bien le faire John Woo rempli de magnifiques ballets de violence dans un style outragé, parfois too much mais qui correspond si bien à l'univers du cinéaste. Le scénario est très bien écrit et intelligent, laissant la place belle à une histoire d'amour, une histoire d'amitié et plein de lyrisme. La musique est très belle. Un classique et un chef-d'œuvre du genre comportant plein de moments anthologiques.
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3,5
Publiée le 28 juillet 2010
L'un des sommets du polar moderne! Des corps qui tombent au ralenti, des balles qui ricochent, des fusillades filmèes comme des ballets, des scènes de bravoure èpoustouflantes, c'est la marque de fabrique de John Woo, le roi de l'action made in Hong Kong! il rend ici un hommage passionnè à son idole, le cinèaste français Jean-Pierre Melville (inspirè ici par "Le samouraï") et confie à Chow Yun-Fat, son acteur fètiche, le rôle du tueur chevaleresque qui se prend d'amitiè pour un flic dèsabusè! Quelques sèquences comme le gun-fight final dans l'èglise, les colombes qui s'envolent ou les bougies qui s'èteignent sont devenues d'anthologie! Culte, violent et mèlodramatique...
Un des meilleurs films d'action de tout les temps. On n'a jamais fait mieux. Que tous les fans de films d'actions "blockbuster" américains passent leur chemin, ce film ne leur est pas destiné. Ils ne comprendront pas tout l'esthétique qui se dégage de ce film. Ce sont aussi ses défauts qui en font une oeuvre d'art inimitable. John Woo est ici au sommet de son art....son départ à Hollywwood précipitéra, quelques années plus tard, la réalisation de films sans le moindre talent. John Woo ne fera jamais mieux.
Grand fan que je suis de john woo :) il fallait biensur la critique de THE KILLER . Cest un classique du maitre de l'action, quel classe de voir Chow Yun Fat avec 2 flingue , les scene d'ACTION son surealiste mais telement extraordinaire . Sa ne reste pas le meilleur Woo rassurer vous il y a mieu .
Avec The Killer, John Woo rend hommage très fortement au Samouraï de Melville (le personnage principal dont le nom occidental est Jeff, son ami qui porte un pardessus au début, la chanteuse et pianiste...) mais ce film est loin d'être un vulgaire copier-coller, on retrouve les éléments qui font la touche Woo : de l'action excessive mais jouissive et suffisamment bien dosée pour ne pas être énervante, des références bibliques, et c'est très bon. En plus de ça on a une dose de poésie, des acteurs excellents, des personnages bien écrits et assez attachants, une belle musique, une fin incroyable... Du tout bon, un film d'action électrique mais profond.
Très déçu par ce "The Killer" dont on m'avait tant vanté les mérites. Je ne sais pas si le film a vieilli, mais ça m'a paru kitsch et limite involontairement drôle comme film. Et puis, il fallait certainement éviter la V.F parce que les doublages sont catastrophiques. Chow-Yun Fat avec une grosse voix à la rambo, ça le fait carrément pas. Pour parler un peu plus du film, je ne lui ai rien trouvé d'extraordinaire. Le seul acteur qui sache jouer là-dedans est Chow-Yun Fat, les autres sont tous catastrophiques et en dessous de tout (là encore, la V.F a du encore amplifier la catastrophe). La pseudo histoire d'amour et notre tueur qui a des remords, c'est non seulement classique, mais en plus Woo n'est pas du tout doué pour filmer et retranscire les sentiments humains. La plupart des dialogues ne sont là que pour combler un vide entre deux scènes d'actions et sont catastrophiques. Les deux personnages principaux se donnent des surnoms qui sont Mickey et Dumbo pour communiquer, c'est trop naze comme idée. Alors forcément, il ne reste plus que les scènes d'action pour sauver l'ensemble. Et bien même pas. Les scènes en question manquent d'inspiration et ne résument souvent qu'à de banales fusillades sans grand intérêt. De plus, le bruit des coups de feu est bizarre, inhabituel, moi ça m'a gêné. Oh, et les méchants qui portent parfois tous le même costume pour être bien indentifiable, on se croirait dans Time Crisis. Enfin, le film offre des scènes pathétiques comme à la fin lorsque nos deux amoureux sont aveugles et essayent de se trouver au son de leur voix en rampant sur le sol. Pitoyable, d'autant plus que le film finit en couille et de façon bien abrupte. Alors une 1 étoile pour quoi, pour les gunsfights à deux flingues (invention de John Woo très respectable), pour le final dans l'église, pour Chow-Yun Fat et pour certaines bonnes idées (le flic qui se met dans le fauteuil et revoit ce qu'à fait le tueur). The Killer n'en demeure pas moins un mauvais film.
"S’il est une œuvre miroir de son réalisateur, The Killer compile à peu près tous les ingrédients du cinéma de John Woo. À mi-chemin entre le film d’auteur et le film de divertissement, la solitude de deux chasseurs se chevauchent dans un hommage saisissant aux polars de Jean-Pierre Melville et Martin Scorsese. Retour sur cette merveille intemporelle."
"Que ce soit Quentin Tarantino, Robert Rodriguez ou Johnnie To, Woo continue encore d’inspirer d’autres artistes qui puisent intentionnellement dans ses chorégraphies lyriques. Le ridicule ne tue pas et c’est une devise qui a permis de nourrir des gimmicks fascinants et renouveler le cinéma d’action jusque que dans les plus grandes bisseries du genre. [...] Ah Jong (ou Jeff dans la version internationale) en a sans doute trop vu dans un monde contrôlé par des gangs, qui l’envoient terminer le sale boulot, sans se soucier des dommages collatéraux. C’est dans ce contexte que le célèbre tueur songe à effacer son passé taché de honte et de sang. Une chanteuse qui devient aveugle par sa faute ou une enfant qui se prend une balle perdue alors qu’il est pris sous des feux croisés, il existe autant de raisons pour lui de sortir une fois pour toutes de la servitude volontaire qui le ronge de l’intérieur et de faire de « la vie » son nouveau métier."
"Chez Woo, l’action est au premier plan avec l’émotion. Imaginez un wu xia pian dans le style précurseur de King Hu ou de Chang Cheh (dont Woo a été l’assistant), tartiné à la sauce western, et dans lequel on remplace les armes sabres par des armes à feu. Les séquences d’action de The Killer en tirent tout le côté récréatif du cinéma de Woo. La précision, l’esquive et l’efficacité des protagonistes dépendent ainsi de leur volonté. L’utilisation du ralenti permet alors de donner de la lisibilité aux confrontations, mais aussi de mieux profiter du ballet semi-aérien des personnages."
"Soucieux de se racheter et de vivre en paix avec lui-même, Ah Jong doit repousser les démons qui prennent d’assaut l’église dans lequel il se réfugie dans le dernier acte. Mais arrivera-t-il à accomplir son dernier contrat envers Jennie ? Peut-il seulement retourner sur le droit chemin, loin des armes, loin de la mort ? Toutes ces interrogations sont laissées en suspens jusqu’à ce que le film s’achève sur une note mélancolique, romantique, mais aussi cruelle. Il ne reste donc que des cris de rage et de désespoir qui retentissent à l’image comme souvenir d’une amitié « virile » éphémère et d’une promesse irréalisable. C’est en cela que The Killer parvient à effacer toutes ses imperfections dans sa fabrication."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Où la mise en scène empêche le chef-d'oeuvre...car la trame narrative fort prometteuse présentant en parallèle la quête de rédemption d'un tueur sensible et la traque de policiers forts de leur intégrité interroge la notion d'honneur et de jugement moralisateur avec intelligence, d'autant que les interprètes de ce duo étonnamment lié par des valeurs communes apportent sensibilité et émotion au récit. Malheureusement, quoi que certaines séquences d'action et autres trouvailles largement copiées depuis confèrent au film un statut culte, les tics de montage, entre ralentis, montée en puissance du son ou autres plans cadencés ancrent le visuel dans une époque désuète, ce qui empêche une implication complète dans l'histoire. En outre la prestation hystérique de Sally Yeh agace - malgré la beauté envoûtante de la chanson titre - tandis que le doublage français nuit à la qualité globale de l'oeuvre. Au final, l'empreinte de Woo singularise, en bien comme en mal!
Les références envers les metteurs en scène qui ont le plus inspiré John Woo comme Melville ou Peckinpah sont nombreuses mais la patte Woo est bien sûr présente dans cette œuvre que certains qualifient comme majeur dans le cinéma d'action mondiale. Moins impressionnant qu'un "Hard Boiled" niveau gunfight mais bien plus profond dans l'intrigue, Woo explore à fond les motivations de ses deux personnages principaux. Il a aussi la chance d'avoir donné son premier rôle à un acteur aussi charismatique que Chow Yun-Fat.
Un film incroyablement surcoté, hyper violent et mal fait, souvent ridicule et avec une réalisation grotesque. Des ralentis qui n'ont aucun sens, à part une esthétique pro-violence hideuse. Très mauvais.
"The Killer" est handicapé de quelques longueurs et, évidemment, aucune des scènes d'action n'est crédible, mais elles sont très réussies et réalisées avec style par John Woo. Du bon cinéma d'action qui devrait combler les fans du genre.
The Killer est mon premier Woo période Hong-Kong, et je ne m’arrêterai pas là ! Il y a dans ce film un mélange très intéressant de mythologie occidentale (le tueur solitaire et mélancolique à la Melville) mais aussi une originalité toute asiatique qui en font au final un film devant lequel on a le double plaisir de retrouver des ingrédients habituellement appréciés et aussi des nouvelles saveurs ! Car le style de Woo est bien là, unique, radical, poussant son principe jusqu’au bout. Je pense que le spectateur adorera ou détestera. Pour ma part, c’est oui monsieur ! Le réalisateur ose tout, crée sans cesse le décalage, dans les décors, les couleurs, la musique, le cadrage, et bien sûr dans le mélange de violence et d’émotion. Il y a des gunfight du début à la fin, extrêmement chorégraphiés avec moult ralentis ; et il y a un lyrisme assez surprenant dans son premier degré, exaltant l’amour et l’amitié d’une manière plutôt inhabituelle pour nous, spectateurs occidentaux. De même, l’opposition extrême entre éléments de violence et éléments de douceur (personnage féminin ou d’enfant) possède le même jusqu’auboutisme, et je trouve que ça marche (notamment la scène où l’on prend le thé tout en pointant l’arme sur l’ennemi !). Ce premier degré peut sembler naïf, mais j’y ai totalement accroché. Je trouve les personnages très attachants, notamment la relation entre les deux personnages masculins principaux. Du coup, les nombreux gunfights ne sont pas répétitifs, car ils ont une véritable intensité dramatique. Pour être tout à fait honnête, j’ai parfois ressenti un petit gout de too much, surtout vers la fin, où les très nombreuses fusillades sont parfois illisibles. Mais l’ensemble est tellement jouissif et original que je lui pardonne bien aisément. Bref, voici un grand film d’action et d’émotion, plein de personnages chevaleresques.