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NicoMyers
56 abonnés
302 critiques
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2,5
Publiée le 22 mars 2009
Encore une fois John Woo est dans la démesure et fait de la violence un divertissement, comme son homologue américain Tarantino. Mais celui-ci à un net avantage sur le réalisateur hongkongais, à savoir un certain humour et des dialogues savoureux. Ce n’est pas le cas chez Woo, en tout cas dans The Killer, doté d’un pathos poussif, de réactions prévisibles et outrées des personnages, d'un usage intensif des ralentis, du flash-back et d’une musique mielleuse. Néanmoins, dans ce film, et cela semble être une constante du cinéma pré-hollywoodien de Woo, ces défauts côtoient une mise en scène souvent inspirée et une grande intensité dans les séquences d'action. On y trouve également les prémices de Volte-face, avec ce policier qui s’identifie et prend les postures du tueur.
Considéré par beaucoup comme LE chef duvre du maître de laction John Woo, The Killer est sans conteste un tournant dans ce genre et surtout une perle du réalisateur dans sa période « asie ». Jeff est tueur professionnel. Mais Jeff a des sentiments et nest pas un monstre : la preuve lorsquil blesse aux yeux une jeune femme lors dune opération et quil décide de lui payer lopération qui lui permettrait de retrouver la mémoire en effectuant un dernier contrat. Le contrat de trop puisque Jeff (ou Mickey Mouse pour les intimes) va être coller aux basques par ces employeurs et par la police. La maîtrise de laction, John Woo la véritablement dans le sang et imprègne définitivement son style a travers ce film. Les sauts, les colombes, léglise, une arme dans chaque main, tout réunit pour que le héros ait une classe totale. De ce coté cest réussi. Ce qui lest moins cest que le réalisateur se sente obliger de rajouter une sensiblerie souvent inutile et agaçante. Il veut bien quon sente que même si cest un milieu violent, ce sont quand même des humains dotés de sentiments !! Merci monsieur Woo on le saura mais mis à part ce problème récurrent, le cinéaste simpose comme le patron du cinéma daction asiatique, avec un style à couper le souffle dans les gunfights.
Alors qu’il exécute son dernier contrat, Jeff, un tueur à gages, blesse accidentellement une jeune femme. Rongé par le remords, il se lie d’amitié avec elle et va se démener pour la faire soigner…
A la fin des années 80, John Woo et Tsui Hark s’associent de nouveau pour mettre en boîte un hommage (et non un remake) du film culte Le Samouraï (1967) de Jean-Pierre Melville avec Alain Delon et accouchent d’une oeuvre jusqu’au-boutiste, comme si Sam Peckinpah s'était délocalisé à Hong Kong pour réaliser un polar particulièrement âpre.
On ne va pas se mentir, si le visionnage de The Killer (1989) reste toujours un réel plaisir 35 ans après sa sortie, le film n’en reste pas moins bourré de défauts. Bien que cela ne nous empêche pas de l’apprécier à sa juste valeur, on ne pourra néanmoins pas faire abstraction de ses imperfections, à commencer par les facilités scénaristiques, les faux raccords, les éternels gimmicks du réalisateur (les envolées de pigeons ou colombes et les plans au ralenti que l’on retrouvent dans bon nombre de ses films, notamment Volte/Face - 1997 & Mission: Impossible 2 - 2000), la romance gnangnan entre les deux tourtereaux, sans parler de l’utilisation à outrance des armes à feu (il tire une dizaine de balles pour tuer un assaillant alors qu’une suffit, sans oublier les chargeurs qui semblent ne jamais se vider et tirent ainsi des balles en illimité).
Alors certes, cela fait beaucoup de défauts mais le film fait amplement le job, c’est particulièrement rythmé et clairement, on en a pour notre argent. En fin de compte, John Woo semble surtout avoir eu les yeux plus gros que le ventre en réalisant un polar parfois surréaliste, radical et en constante surenchère (le climax dans l'église est beaucoup trop long avec ses méchants en surnombre).
Côté interprétation, si la romance entre Jeff & Jenny paraît mièvre, on s'étonnera de la tournure que prend la relation entre Jeff & et l'inspecteur Lee, qui vire littéralement à la "bromance" crypto-gay (ironie).
Le film n’a rien perdu de sa vigueur au fil des années et c’est ça qui nous permet de passer outre ses défauts pour pleinement apprécier le spectacle. Par contre, quelle curieuse idée à eu John Woo de vouloir réaliser son propre remake éponyme (2024) avec Omar Sy & Sam Worthington…
21 ans après sa sortie originelle et malgré plusieurs visionnages, The Killer reste une immense claque bien forte en pleine figure. John Woo posait son style avec Le Dernière Chevalerie, explosait avec Le Syndicat du Crime, et il s'impose définitivement avec The Killer.
Tout y est. De l'action, des sentiments, des gunfights calibrés et esthétisés au millimètre, et un duo à son apogée pour les 2 éléments, John Woo à la réalisation, Chow Yun-Fat à l'interprétation (que celui qui ose dire qu'il est meilleur dans Dragon Ball que dans The Killer aille VITE regarder la perle de John Woo!!).
Histoire d'êtres humains, de recherche de rédemption, d'amour, d'amitié et de violence, The Killer est le chef-d'oeuvre de John Woo, sans le moindre doute.
The killer de John Woo ou la meilleur realisation du Monsieur a la colombe blanche. On y retrouve dans ce film le theme de la redemption ouvertement piqué a Scorsese (Depuis Meanstreet!) avec un heros tueur nommé Jeff vulnérable depuis la rencontre avec une victime colateralle de qui il tombe amoureux( c'est sans rappelé "Le Samourai" de Melville). Woo crée donc du neuf avec du vieux et dans l'ensemble reussit son coup grace notamment et surtout a Chow Yun Fat étincelant, charismatique et tres classe dans ce role. S'y alterne dans ce film des scenes d'un romantisme savoureux comme celle la sublime de la rencontre précedant la premiere fusillade, et puis des scenes d'une violence tres prononcées comme la derniere ou l'effort des choregraphies des guns fight transparait. Cependant, le film a bien vieilli. Le Montage est souvent baclé et les bruitages sont parfois bancales. Le Flic est joué assez minablement par Yee et l'actrice est parfois tres cul-cul la praline. Beaucoup de passages restent ridicules, notamment la scene où le flic et Jeff deviennent ami, scene qui a du prendre 2 minutes a l'ecriture. Donc au final, je recommanderai de voir ce film si vous voulez voir du John Woo. On ne compte plus ses innombrables daubes holywoodiennes (Volte Face, Pay Check ou encore MI 2) et ses oeuvres Van dammienne qu'il faut eviter si vous le pouvez.
Le chef-d'œuvre de John Woo. Un film noir, violent, magistralement dirigé et interprété avec brio par un Chow-Yun Fat absolument habité par son personnage de tueur méthodique et mélomane. L'histoire est prenante du début à la fin, parsemée de gun-fights magnifiques, sublimes, chorégraphiés au millimètre près comme seul John Woo sait le faire, ajoutant ses ralentis, ses colombes et son aspect si particulier à des scènes d'action quasi-inoubliables. Un film monstrueux au final à la fois sanglant et émouvant. À voir absolument.
The film qui déchire , John Woo à l'apogée de son art, ce polar sombre sur le métier de tueur à gages possède une incroyable intensité.Il regroupe également presque toutes les marques de fabriques et symboles de John woo : armes dans chaques mains , fusillades spectaculaire , positions de tirs stylées , jeux des miroirs , face à face , relation ambigüe d'amitié/rivalité entre deux hommes et pour finir son acteur fétiche : Chow yun fat (très bon acteur).Pour ce qui est de l'histoire , nous avons donc un tueur consciencieux ( un peu comme Léon ) qui veut réparer un accident qu'il a causé durant un contract et qui a sur ses traces un flic rusé.Bon objectivement c'est pas du très original mais c'est superbement mis en scène , les dialogues sont bien mais il faut le voir en Vo sinon ça craint et la fin est super même si triste.Bon évidemment c'est un genre à part , donc je conseille au accros du réalisme de passer leur chemin mais pour les autres , je vous le conseille sans hésiter.
4 Etoiles : ce film le mérite bien ! Quel chef d'oeuvre de John Woo ! Spectacle garanti, acteurs asiatiques excellents, avec surtout d'un côté le tueur et de l'autre le policier, qui vont devoir croiser leur route. De l'action à gogo mais également de l'émotion avec des amitiés fortes. Du pur bonheur que ce film !!!
Que dire sur ce film, sinon qu'il s'agit DU chef d'oeuvre de John Woo, un John Woo au mieux de sa forme, le film est rythmé, les gunfights sont spectaculaires, ...
Il n'est pas simplement qu'un film de gunfight, il dépasse largement cette trop petite catégorie pour lui. En effet, le scénario est un pur joyau, une vrai merveille, où s'entremêlent les thèmes chers à John Woo: code d'honneur, reconnaissance, amitié... Il est taillé sur mesure pour Chow Yun Fat, qui est magistral dans ce rôle de tueur.
Bref, toute critique que je pourrai faire ne me satisfaire jamais. The Killer ne se critique pas, il se regarde et se vit ....
The Killer est un très bon film, mais je trouve sa mise en scène moins élaborée et intéressante que ce que fera John Woo avec Volte/Face ( je me sens obligé de comparer, étant donné que The Killer est considéré comme le chef d'oeuvre du cinéaste ). La différence principale réside sûrement dans le travail sur le temps, le maintien d'un certain suspense au sein d'une même séquence. The Killer est un film explosif, bourrin, qui ne s'accorde que très peu de séquences de calme. John Woo n'a pas son pareil pour imprimer un rythme infernal au film, et les gunfights se succèdent sans jamais ennuyer le spectateur. Cependant la " composition musicale " du film est trop paroxystique, et on peut trouver gênant le fait que le rythme ne baisse quasiment jamais. A part deux séquences donc : celle du sniper, où Woo filme trois fois la même action, où il repousse le climax. On est chez Peckinpah. Et celle de l'aéroport et du faux suspect, où le réalisateur chinois retarde sans cesse l'apparition d'un visage pour faire naître le suspense.
C'est cela qui manque à The Killer, le suspense, le jeu de contraste entre un rythme lent et un rythme rapide. Dans Volte/Face John Woo pousse ce procédé à son paroxysme ( l'apparition de Travolta à la prison). Ici il est trop dans l'action, et l'impact sur le spectateur est moins impressionnant d'une façon générale. Si le film manque aussi de la profondeur psychologique du chef d'oeuvre hollywoodien de Woo, l'auteur chinois réussit quand même à transcender le film d'action en y injectant des thématiques qui lui sont chères : le double, l'honneur. Elles améliorent un scénario qui aurait pu sombrer dans le classique, mais qui se révèle intéressant parce qu'il réussit à imbriquer ces thèmes pour provoquer les enjeux dramatiques. C'est ainsi que - après le triangle amoureux si cher au cinéma - naît le triangle criminel, au sein duquel se trouvent le bon, le flic et les truands. Woo fait brillamment s'entrechoquer les motivations et les caractères de ses personnages pour créer l'intérêt de son intrigue. Sa mise en scène de génie n'est pas le seul élément qui lui permet d'être considéré comme un des maîtres du cinéma contemporain. Le cinéaste sait qu'il n'y a rien de pire que des situations et des personnages plats, et le soin qu'il apporte à son écriture lui permet de maintenir un niveau plus qu'acceptable.
Très bien, mais moins bon que... ( à compléter, la réponse est facile ). Parce que pas aussi classe ni stylisé, parce que moins propre à jouer avec la grammaire cinématographique pour créer de l'effet sur le spectateur.
Un véritable bijou. Tout simplement extraordinaire. Avec ce film, John Woo révolutionne le cinéma et passe au rang de maître. Les gunfights sont renversants, et le film fini en apothéose, avec cette scène mythique de l'église. De l'ultraviolence jamais gratuite, mais chorégraphiée et orchestrée comme un opéra. Il n'y a rien a redire, John Woo est un maître, et "The killer" un film mythique.
Certes ce film fait gros film d'action avec des fusillades à gogo et des scènes d'émotions bien exagérées... Et pourtant. Il a été l'inspiration de nombreux réalisateurs et de tas d'autres films : Tarantino, Rodriguez, tous les pseudos séries télévisées d'actions et les scènes de fusillades qui désormais ne pouvaient que copier le style de John Woo. Ce film est un classique, malheureusement son exagération lui donne un aspect déplorable.