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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 décembre 2011
Le film de tous les superlatifs, une sorte de concordance rêvée de tous les talents à un moment clé du cinéma HK : la réalisation géniale d'un Woo plus inspiré que jamais, la performance habitée d'un Chow Yun-Fat qui nous fait oublier que son rôle était un temps échu à un certain Tony Leung, le montage affolant de précision et de rythme de David Wu, la photo d'un Peter Pau pourtant largué sur le tournage, la bande-originale de Lowell Lo malgré des recyclages indignes d'un tel standing, le tout sous la bienveillance toute relative de Tsui Hark . Bien sûr avec le temps et les revisionnages, on sourcille devant la naïveté de certaines scènes, les mauvais choix de casting (pauvre Sally Yeh), ainsi que l'incapacité chronique de Woo à traiter sérieusement les personnages féminins. Mais ces doutes sont vite balayés devant le déploiement d’une maestria rarement vue au cinéma, et jamais sous cette forme. 20 ans après The Killer ne ressemble toujours à aucun autre film et il y a fort à parier qu'il ne sera jamais copié. Car au delà des ralentis et des gunfights repris comme de vulgaires gimmicks chez d’autres réalisateurs (triste que certains ne retiennent que cela), Woo reste un cinéaste profondément atypique et éloigné des canons hollywoodiens (qu'il a parfois brillamment détournés). Les vrais morceaux de bravoure du film ne sont d’ailleurs pas à chercher dans les scènes d’action mais plutôt dans les temps morts, associant plans de génie et thématiques purement wooiennes : trahison, réconciliation, identification, perte d'un être cher, pardon... c'est dans ces moments où la forme épouse le fond que Woo démontre l'immensité de son talent, dont il n’aura malheureusement donné la mesure que dans une maigre poignée de films.
malgré son côté ultra-violent, john woo a réussi a porter l'esthétisme des gunfights a son paroxysme. a cela s'ajoute l'interprétation magistrale de chow yun-fat et danny lee tout en finesse !!!!! purement anthologique !!!!
Un film à voir au 15ème degré - Sorte de Miami-Vice à la Chinoise. tout est kitchissime et on rigole beaucoup.Aucun cliché n'est évité.Impossible de confondre les bons et les méchants. Evidemment, si l'on ne rentre pas dans le film, c'est un véritable navet....
Un film d'action ? Non. The Killer est bien plus que cela. Les musiques sont magnifiques et enivrantes. L'amitié, l'amour, l'honneur, ce film aborde beaucoup de thèmes important et ceci de manière magistrale.
Un très grand polar doublé d'une solide réflexion sur l'amitié, l'honneur et la loyauté. Mais ce "killer" est surtout culte pour ses ébouriffantes séquences de gunfights ou le désormais célèbre Chow-yun-fat envoie quasiment l'intégralité de la distribution ad-patres ! Un chouia démodé car tellement copié et recopié par tout une génération de réalisateurs mais la violence atteint bien ici surtout lors des fameux ralentis une certaine "noblesse" qui atteindra son paroxysme avec l'apocalyptique "a toute épreuve".
Si ce film à quand même plus de 15 ans, il n'en reste pas moins d'une grande maitrise dans sa réalisation (à cette époque J.Woo savait se servir de ses mains... comment çà "Paycheck" est de J.Woo? C'est pas une blague?).
Le scénario a beau être relativement simple (en même temps J.Woo a un peu de mal avec les scripts un peu "compliqués"... comment çà Paycheck?), les personnages sont eux plutôt charismatiques (Chow Yun Fat en particulier... pas comme un certain B.Affleck), la BO fort jolie, les gunfights soignés et efficaces (mythique scène de fusillade dans l'église avec une utilisation des colombes justifiable et symbolique...),...
Bref, un film d'une assez grande violence (quand même une bonne centaine de morts au total!), mais dégageant une certaine "poésie" et faisant l'apologie de beaux sentiments comme l'honneur et l'amitié... A voir au moins une fois pour se rappeler qu'à une époque J.Woo était un réalisateur doué...
Cette production présente suffisamment d’intérêt pour vous faire oublier vos enfants/votre conjoint/votre plat au four (rayez la mention inutile) le temps d'une soirée.
Perle du cinéma de Hong-Kong avec un John Woo au sommet de sa gloire. De très bon Gunfight avec un Chow un Fat plus qu' excellent dans ce thriller pseudo romantique.
le chef d'oeuvre de John Woo jamais un tueur n'a été aussi esthétique que Chow Yun Fat qui est extraordinaire.Jamais n'a pu refaire un tel film meme si a toute épreuve et une balle dans la tete n'est pas à négliger
John Woo signe un polar mélodramatique, dont le sentimentalisme un tantinet naïf se voit transcendé de bout en bout par un florilège de séquences d'action ultra-violentes, accumulant les morts par balles à un rythme survolté, et octroyant au grand metteur en scène l'occasion d'y exercer tout son stylisme. La réalisation splendide, la musique bouleversante, l'ambiance trouble, proche de l'onirisme, ainsi que les formidables performances de ses deux protagonistes (Chow Yun-Fat et Danny Lee), tout en n'omettant bien sûr point le déferlement de gunfights sanguinaires et décomplexés, aux antipodes d'une représentation de la violence édulcorée si chère à Hollywood, dimensionnent tous ensembles THE KILLER en tant qu'oeuvre phare du cinéma hongkongais contemporain, occasionnant par ailleurs une partie de l'inspiration de cinéastes tels que Tarantino ou Robert Rodriguez dans certains de leurs futurs ouvrages respectifs. Cet intense opéra de sang, d'émotion, de mort et d'amour forme, avec UNE BALLE DANS LA TÊTE et À TOUTE EPREUVE, l'étape majeure de la filmographie de John Woo, avant que celui-ci ne parte résolument pour les Etats-Unis, accouchant de films de nettement moins bonne mémoire, hormis l'exceptionnel VOLTE FACE.