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cocolapinfr
72 abonnés
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3,5
Publiée le 4 septembre 2015
Mélange action humour émotion, avec quand même pas mal de grotesque. The Killer est un film ou les gunfights ridicules s'enchainent a 1 contre 50 avec des feux d'artifices et des acteurs qui font des saltos apres avoir pris une balle dans la tete. Mais The Killer marque cependant grâce à son style unique et sa musique poignante. Attention, les voix francaises sont immondes, a voir en VO.
Ah ça, on peut dire que J. Woo il a révolutionné le cinéma d'action quand on voit ce qu'il était capable de faire à HK au temps de sa splendeur (à laquelle il a largement contribué). L'histoire est basique voire cliché mais il réussit à inclure une dramaturgie proprement bluffante et son style visuel s'exprime à plein régime, trouvant ici un aboutissement formel sublime. Autant dire qu'on va avoir droit à pléthore de fusillades sanglantes dans lesquelles les cadavres vont pleuvoir tous comme les douilles. Acteurs au top, mise en scène révolutionnaire, musique qui déchire, scènes de gunfights ahurissantes, cascadeurs qui volent dans tous les sens et flingues à munitions quasi illimités, filmés de façon unique par la maître. C'est hyper bien fichu, rempli de plans cultes et désormais, on ne pourra plus filmer les gunfights comme avant. Apocalyptique, émouvant, barré, beau et sanglant. Un pur kif ! D'autres critiques sur
Probablement le plus grand film d'action de l'histoire du cinéma ! Le grand John Woo tient son chef d'oeuvre, d'un mélodrame puissant, et d'une action à couper le souffle. Époustouflant d'idées de mise en scène et de cascades nous mettant bouche bée. Son histoire est tout aussi bouleversante que magnifique ! The Killer a défini les codes, que personne ne peut rivaliser
John Woo, alors à son apogée de sa période Hong-Kongaise, livrait ce que beaucoup considèree comme son chef d'oeuvre. Personnellement, même si je lui préfère "A toute épreuve" ou encore "Une balle dans la tête", "Th killer" reste une référence dans le polar épique, une vraie fresque policière avec deux acteurs au top. L'histoire entre le tueur et la chanteuse est émouvante et son combat de rédemption après l'avoir rendue aveugle est noble. John Woo comme à son habitude en fait beaucoup dans les gunfight et dans les ralentis mais cela reste le summum de l'action dans le genre. A son crédit, la fusillade finale dans une église (oui dans une église fallait oser !) est filmée comme un véritable opéra, un ballet de douilles, de morts et d'explosions, un réquiem pour les malfrats. Là on reconnait la patte de John Woo et tout son talent de mettre en image la violence de façon poétique. Une oeuvre culte du maître Hong-Kongais.
Globalement déçu par The Killer, mon premier John Woo période hong-kongaise. Jusque là, je n'avais vu du réalisateur spécialiste de l'action à haute dose - en plus des Trois Royaumes, projet quelque peu à part car moins personnel, voulant mettre en valeur un héritage historico-culturel - que quelques uns de ses projets hollywoodiens (Windtalkers et Mission : Impossible II) qu'on décrit souvent comme des décalques désincarnés de ce qu'il avait su créer dans les années 1980-1990. Pourtant, je trouve que The Killer peine à venir chercher l'âme dont j'avais pu constater qu'elle manque également aux projets américains de Woo. C'est dommage, parce que son ouverture, iconique à souhait, posait en quelques minutes un univers qui avait tout pour imposer immédiatement une aura mythique et un regard clairement identifiable. Pourtant, Woo perd petit à petit l'équilibre qui donnait cet embryon d'emprise à son récit, en noyant sa poésie et sa dramaturgie dans un too much autant visuel que narratif. L'irréalisme des scènes d'action, sur le papier, est par exemple très intéressant, puisqu'il amène une emphase qui aurait pu s'avérer inspirante si on l'avait sentie portée par une assise lyrique et dramatique convaincante. Mais sur ces deux aspects, The Killer échoue. La poésie n'est qu'intermittente, pauvre et trop clichée (les colombes, les bougies...). Pour ce qui est de la force du récit, elle aussi est amenuisée par un certaine tendance au bordélisme et à la simplification, qui vire presque à la mièvrerie par instants. Résultat, ces chorégraphies s'approchent dangereusement de l'exubérance, s'éloignant de la beauté dans le même mouvement. C'est dommage, quand on constate la classe infinie de certains mouvements de caméra et la présence de Chow Yun-Fat. Tout est affaire de dosage, et The Killer me parait trop grossier pour atteindre sa cible avec précision. De beaux moments, noyés dans un ensemble trop mal maîtrisé.
Grand classique du Gunfight, je n'avais jamais vu ce john Woo. L'action est ultra maîtrisée et les scènes de flingues sont soigneusement chorégraphiées. On peut tout de même reprocher au film une maladresse dans la façon de filmer les scènes dites romantiques (inutile d'ailleurs et surtout très mal foutu). Mais au vu de l'intrigue policière, des actions menées tambour battant et du charisme dingue de l'acteur ChowYun-Fat, on lui pardonne aisément ce bémol.
Qu'on se le dise : The Killer, c'est du très grand John Woo ! Un scénario colossal d'une intensité tragique peu égalable, des personnages hors du commun, une musique entêtante que l'on pourrait sans mal se passer en boucle, des scènes d'action purement ludiques, un montage nerveux ne laissant rien au hasard... Chow Yuen-Fat y incarne un tueur pétri de scrupules qui se lie d'amitié avec un flic recalé ( l'ironie veut que trois ans plus tard Chow reprendra ce rôle dans Hard-Boiled aux côtés de Tony Leung ). Sur le plan de l'ambiguïté psychologique, The Killer est peut-être le sommet du cinéaste HK. Jamais manichéen, impliquant honneur et lignes de conduite, ce petit bijou du polar des années 80 mérite un visionnage optimal pour mieux apprécier la beauté des gunfights. Pleinement efficace, assumant parfaitement son côté " premier degré " et son aspect divertissant et populaire, The Killer est une tragédie lancinante qui rappelle parfois l'univers poétique de Sergio Leone. Une petite pépite signé John Woo - qui a visiblement fait beaucoup de très bons films... Excellent !
Un film culte avec un acteur culte!! Une très bonne histoire d'amour pour un tueur décidé a tout pour se racheter et des fusillades joliement chorégraphié et mis en image. John Woo révolutionna le genre par son film mais surtout c'est grace a lui que le cinéma d'action asiatique s'est créé un genre et une identité mondiale. Chapeau l'artiste.
L'amérique a John McTiernan, la chine a John Woo et "The killer" est l'un de ses chefs d'oeuvre. Totalement surréaliste mais jubilatoire, les gunfights ont influencé le cinéma d'action du monde entier mais aussi l'univers des jeux vidéo par leur stylisation et leur chorégraphie par la mise en scène. C'est un pue un mix entre "Le samouraï" de Melville que John Woo vénère et les films de Chang Cheh en ce qui concerne la violence grand guignolesque et la chorégraphie. Doté de munitions quasi illimitées, les morts s'enchainent par centaines ne nous laissant rarement un instant de repos. La scène entre Chow Yun Fat, brillant dans un registre à la Alain Delon, la chanteuse et le flic est un grand moment de tension,la scène finale dans l'église est phénoménale. Le scénario sous influence Peckinpahesque, Melvillesque ou Chehesque nous offre ce que le cinéma de genre a de mieux en thématiques: l'amitié, la vengeance, la redemption, l'amour, la violence. "The killer" un chef d'oeuvre définitif, nous offre ce que le cinéma d'action a de mieux. Le genre de film qui vous laisse une boule dans la gorge une fois que le générique de fin débute.
un film culte doté d une magnifique trame narrative....ça a un peu vieilli par moment avec des innombrables fusillades par des gangsters incapable de toucher un éléphant a 5 mètres mais ça fait partie du charme !
Un hommage au "Samouraï" de Melville ... Mouais ... Film culte de John Woo mais surement pas son meilleur. Si le scénario est efficace certains de l'histoire sont carrément bâclés notamment l'amitié "coup de foudre" entre le tueur et le flic. On a surtout la sensation qu'il n'y a que les scènes de flingage qui intéresse Woo ; dommage car le reste, trop mis de côté, rend le film bancal. Mais le plus embêtant reste justement l'action. John Woo est considéré comme un maitre dans le genre mais de nombreux réalisateurs asiatiques ont battu le "maitre" en premier lieu duquel Johnnie To.
"The Killer" est le polar d'action qui fit connaître à l'international le véritable style John Woo. Cet hommage au "Samouraï" de Melville aborde comme son modèle le thème de la rédemption, mais également l'amitié ou la trahison, et se veut très violent et pessimiste. Si les fusillades ne sont pas aussi spectaculaires que dans "Hard Boiled", elles demeurent impressionnantes, avec notamment une scène finale plus proche d'un ballet de la mort qu'autre chose (ralentis, chargeurs infinis, avalanche de cadavres...). Cependant, le film, malgré sa profondeur, a un peu vieilli au niveau du scénario et les dialogues ne sont pas toujours au top. En bref, un must pour les fans de Woo, même si ce n'est pas le meilleur, et une oeuvre à voir pour les autres.
Une oeuvre d'action qui oscille entre la violence esthétisée et la mélancolique dramatique, une sorte de référence du cinéma de John Woo. Brutal et sans concession, le scénario raconte la dernière mission d'un tueur a gages qui veut financer une opération chirurgicale pour redonner la vue a une jeune chanteuse qu'il a rendu aveugle durant une fusillade, une intrigue bourré de clichés mais qui atteint l'équilibre entre la mélancolie de la rédemption et la violence ultra esthétique et d'un réalisme particulier, mais qui arrive a son apogée durant un final de haute volée. Acteur fétiche de John Woo, Chow-Yun Fat incarne l'image du tueur a gages avec une élégance, une sorte de classe américaine et en même temps laisse son aspect sensible se dévoiler au fil de l'intrigue, comme s'il se laissait découvrir a l'approche de la rédemption... Maitre du gunfight incontesté et prouvé dans le culte "A toute épreuve", John Woo s'illustre dans son registre, et propose une mise en scène très stylisé et pensé, tout est réfléchi pour atteindre une violence visuellement impeccable et prenante. Un thriller d'action au scénario efficace, mais surtout filmé par un John Woo en pleine forme.
Une oeuvre ultime du cinéma asiatique où la violence rime avec poésie. John Woo réalisait alors son plus beau film en nous offrant le final le plus macabre de tous les temps. Dans son intégralité, il doit y a voir plus de morts dans The Killer que dans Il Faut Sauver Le Soldat Ryan. The Killer est une bombe que tous les amoureux du cinéma se doivent de dévorer visuellement et artistuquement parlant.