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    Le Pacha
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    3,8
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    111 critiques spectateurs

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    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    59 abonnés 909 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2024
    Ce film est une référence absolue pour son interprétation magistrale avec le royal Jean Gabin et l’infâme André Pousse, sa mise en scène au cordeau et sa musique lancinante de Serge Gainsbourg, déclinée en batterie, castagnettes ou orgue. Les scènes d’actions sont captivantes et audacieuses pour l’époque où on trouve bazooka, lance-flammes et mitrailleuses. Des scènes comme les supports des photos des malfrats et surtout l’incontournable Matra 530 insufflent une modernité novatrice pour l’époque. La morale limite de ces flics est également un créneau qui sortait de l’ordinaire. Un des meilleurs Lautner !
    LNKRDRN
    LNKRDRN

    2 abonnés 642 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2024
    Un film plutôt bien.

    Avec ce casting, il y a de quoi être régalé! Les acteurs ont tous un sacré charisme!

    Malgré la simplicité de l'intrigue, le film a quand même sa dose d'action et de bonne sensation pour le public.

    Sa réalisation est bien et sa mise en scène est passable car elle a petit peu vieillie.

    À voir.
    jppmovie
    jppmovie

    35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Un film majeur dans la carrière de Lautner et un des meilleurs rôles de Gabin, impérial et donnant l'impression de ne pas jouer tant tout est vrai.
    Les dialogues sont formidables et les acteurs excellents (le choix de Dany Carrel, en revanche, ne se justifie guère).
    Quant à la musique de Gainsbourg, elle reste dans toutes les mémoires.
    Une oeuvre incontournable des années 60.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Passé maître dans la parodie de film de gangsters, le duo Lautner-Audiard est bien moins convaincant lorsqu'il prend ce genre au sérieux. Beaucoup de complaisances et de clichés minent un film déjà affaibli par des personnages de flics et de truands trop typés, mal dégrossis.
    Face à André Pousse, étonnamment grave dans le rôle d'un féroce voyou, Jean Gabin compose un commissaire divisionnaire du genre patriarcal, une de ces figures figées et inhabitées à laquelle l'acteur ne prête, paresseusement, que son charisme et son prestige. Les péripéties policières et criminelles qui alimentent la traque du vieux flic ne sont quant à elles pas plus originales que vraisemblables ou réalistes.
    Et puis, il y a les dialogues d'Audiard, dont les formules et les aphorsimes, amusants par endroits, maintiennent le plus souvent les protagonistes du film dans un langage artificiel. Audiard place ses bons mots où il l'entend, au détriment de la cohérence des personnages et de la pertinence. Ce "parler-faux" imposé au scénario et aux interprètes finit par discréditer le film dans son ensemble.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2023
    Film policier assez commercial au scénario embrouillé relatant la vengeance d'un divisionnaire expéditif. Chacun y fait son numéro – non sans talent : Gabin en super-flic, Audiard aux dialogues, André Pousse dans un des ses plus grands rôles, Gainsbourg avec son Requiem pour un con… Belle distribution et mise en scène dynamique.
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2023
    Le Requiem Pour Un Con dès le générique, ça claque ! Jean Gabin en voix off histoire de se mettre dans l'ambiance, annonce la couleur : "La pire maladie des hommes c'est de donner tout son amour à une seule bonne femme." C'est dit ! Avec George Lautner à la réalisation et Michel Audiard aux dialogues, on se régale surtout quand c'est Gabin qui cause : "Je pense que quand on mettra les cons sur orbites, t'as pas fini de tourner." Ou encore : "Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute." À noter aussi Serge Gainsbourg en studio d'enregistrement croisant Gabin. Les deux hommes se toisent sans échanger un mot. Parfois les paroles sont inutiles. Vu 55 ans après sa sortie, il faut avouer qu'on n'est plus habitué à ce type de film. Mais ça vaut le coup de voir ce classique.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2023
    « On n’amène pas des saucisses quand on va à Francfort. »

    Avec des dialogues d’Audiard (en caméo photo de suspects à la 18ème minute), il n’est pas utile, faute de place, d’accumuler les tirades de cette œuvre, dont certaines sont culte.

    Démarrant sur l’exceptionnel « Requiem pour un con » de Gainsbourg (en guest à la 52ème), en raccord millimétré au générique, le film maintient la cadence rythmée et incantatoire pendant près de 10 minutes, durant lesquelles s’égrènent les images de Lautner, virtuose. Le thème reviendra tout au long de la réalisation pour redonner du punch dans un rythme parfait, secondé par la musique de Michel Colombier, collaborateur de Pierre Henry (Messe pour le temps présent) et de Gainsbourg.

    Au niveau, précisément, de la réalisation, notons le réalisme apporté par la caméra à l’épaule, révolutionnaire pour l’époque (classique aujourd’hui), en plus des caméras au sol et des champs-contrechamps (avec miroirs parfois) chers à Lautner. Moderne, ce Pacha l’est résolument. Même si les décors et les costumes sont bien d’époque (Zitrone annonçant l’arrivée du tiercé sur la télé en noir et blanc aussi), la façon de traiter le sujet, mêlant humour noir et décalé et violence crue, voire cynique, ne ferait pas tâche aujourd’hui (que l’on pense aux films de Quentin Tarantino, notamment Reservoir Dogs, ou Guy Ritchie, Wrath of man, par exemple). C’est d’ailleurs ce qui marque le plus ce film et qui a choqué la censure à sa sortie, sans oublier la scène érotico-esthétisante du bar « Hippies » (entre fascination corporelle et cynisme réac, on reconnaît bien la patte d’Audiard, là aussi). C’est dans cette scène qu’on retrouve Dany Carrel, déjà présente dans Un Idiot à Paris, déjà scénarisé par Audiard.

    On pourrait regretter que Gabin fasse du Gabin, qu’Audiard fasse du Audiard, mais l’auto-caricature ne fait-elle pas partie du charme tant que ça tient la route ? D’autant que ce film, avec les élans musicaux de Gainsbourg, la présentation du poste de police façon open-space avec des ordinateurs et l’inventivité moderne de la caméra de Lautner, est aussi une fabuleuse fresque sociale, pas toujours objective, sans doute, mais néanmoins propre, comme une forme de résignation, parfois, comme, surtout, un passage de témoin. La scène, anodine pourtant, de Gabin en train de se raser au rasoir électrique en est un symbole parfait. Au niveau des interprétation, on oscille entre seconds rôles habitués (Louis Seigner, Robert Dalban, Dominique Zardi) et d’autres moins connus, plus ou moins dans le ton. Dany Carrel (trop souvent cantonnée au rôle de prostituée honnête à l’instar de Mireille Darc dans d’autres films de Lautner/Audiard, en sex-symbol) et André Pousse (déstabilisant de froideur assassine) équilibrent parfaitement le casting.

    Au final, on a un film où semblent s’opposer deux visions du même monde, une de l’avant (le scénario, les dialogues, Gabin), une de l’après (la réalisation, la musique, l’informatisation), où la moindre image est signifiante, le tout sorti au moment précis où, dans la société, le point de basculement est atteint avec les événements de mai. Ce moment, fugace, où Gabin croise Gainsbourg dans le studio d’enregistrement, est très révélateur et assez magique de l’avant et de l’après.

    Cette œuvre est plus qu’un chef d’oeuvre, c’est un exemple d’objet cinématographique à montrer dans toutes les écoles d’art. Un joyau, une perfection.
    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2023
    L'un des meilleurs films de Georges Lautner qui modernisait à sa façon le polar français avec une mise en scène inspiré et un scénario co-écrit et dialogué par Michel Audiard, quoi de mieux ! "Le Pacha" suit un gangster, après avoir monté un casse à coups de biftons, tue froidement ses coéquipiers et un policier dont le personnage principal, joué par Jean Gabin, veut l'arrêter . Le dangereux meurtrier se surnomme Quinquin et c'est un homme sans scrupules qui veut tout ramasser. Le cinéaste Georges Lautner signe une œuvre mémorable avec des images bien filmés qui vieillissent à peu près bien avec le temps ( je ne parle pas des fans et photocopieuses du comissariat qui ont pris un coup de vieux, eux). La musique de Serge Gainsbourg donne le ton mélodieux qu'il faut à l'histoire. Quant à Jean Gabin, les dialogues de Michel Audiard avec des répliques mémorables lui vont bien et demeure excellent André Pousse est stupéfiant dans la peau de l'abominable Quinquin plus de très bons acteurs secondaires. A voir.
    sniper de con
    sniper de con

    21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    que 5 étoiles ? ce film devrait etre inscrit au patrimoine national comme monument historique du cinéma
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2024
    Georges Lautner qui aurait dû travailler avec Jean Gabin pour « Les Tontons Flingueurs » en 1963, rencontre enfin l’acteur en 1967 pour « Le Pacha ». Ce film policier qui place le « flic-Gabin » dans un contexte un peu différent, tant dans son intrigue plus radicale que dans son esthétique plus moderne, sera leur seule et unique collaboration. Pour l’occasion, Gabin retrouve après une brouille de cinq ans Michel Audiard aux dialogues que Lautner connaît bien lui aussi.
    Si l’intrigue adaptée par Albert Simonin d’un roman de Jean Delion est plutôt classique dans ce qu’elle traite d’un gangster (André Pousse dans son registre de prédilection) qui ne veut pas partager le butin d’un hold-up, elle s’avère plus brutale qu’à l’accoutumée, préfigurant la décennie de gloire à venir du film policier français. Il s’agit donc d’un film hybride car toujours parsemé des saillies hautes en couleur parfumées aux années 1950 chères à Gabin alors que l’univers dans lequel il s’inscrit est typiquement ancré dans les années hippies. Ce décalage qui a de prime abord posé quelques problèmes d’adaptation à Gabin pour cadrer son jeu, est finalement réjouissant, le vieil acteur semblant s’ébattre comme un chien dans un jeu de quilles notamment quand il débarque pour rencontrer la toujours très accorte Dany Carrel dans une boîte à l’ambiance psychédélique.
    Ce mélange baroque fonctionne plutôt bien et enjambe sans encombre les décennies qui passent, preuve que Lautner était certes un faiseur mais de toute première « bourre » comme aurait dit son ami Michel Audiard. Les connaisseurs se délecteront de trouver sur l’écran réunis les grands seconds rôles qu’étaient les Louis Seigner, Jean Gaven, Maurice Garrel ou Louis Arbessier aux côtés des « tronches » incarnées par Félix Marten, André Pousse, Robert Dalban, Dominique Zardi et le très intrigant André Weber.
    Quant à Jean Gabin trônant en grand maître du cinéma français sur ce magnifique aréopage, il est une fois de plus grandiose tour à tour grande gueule, chafouin, séducteur, désabusé ou touchant comme lorsqu’il évoque son pote (Robert Dalban) ayant effectué une ultime sortie de route malgré qu’il l’ait soutenu sans jamais défaillir depuis la communale ou encore lors de ce petit brin de nostalgie improvisé (dixit Lautner) où avant d’aller faire une descente dans un bar louche autrefois boulangerie, il évoque les cornets de friandises que le môme qu’il était, prenait plaisir à acheter. Quel autre acteur français aura été si professionnel et toujours aussi sincère à effectuer ce boulot d’artisan comme il aimait à qualifier un peu narquois son métier d’acteur ?
    Vador Mir
    Vador Mir

    256 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Avec le recul, les dialogues font exagérés et on sent une image de la police complètement biaisée.
    Gabin est censé avoir la classe dans ce film, il est hautain et désagréable.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    43 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2022
    Pour se plonger dans le passé rien de mieux qu'un bon Jean Gabin. Un cinéma d'une autre dimension difficilement critiquable, mais cela reste un très bon film! ----Février 2022----
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2022
    Un polar à l’ancienne, au scénario classique mais efficace, servi par les dialogues savoureux d’Audiard, un Gabin impérial, et rythmé par la BO de Gainsbourg. 3,75
    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2022
    Ça n’est ce que Lautner et Audiard auront fait de mieux. Il n’empêche ce Pacha recèle quelques bonnes choses. Je me suis amusé à regarder Jean Gabin (plus Gabin que jamais) tout en économie de geste déambuler et assener des punchlines en homme du passé dans un monde qui se modernise (et qui nous paraît bien désuet aujourd’hui). J’ai aussi aimé la présence de pas mal de troisièmes rôles avec des vrais gueules (André Pouce en tête bien sur). J’écoute toujours avec plaisir le formidable « requiem pour un con » de Gainsbourg qui rythme le film. Et puis bien sûr les dialogues d’Audiard même si pour le coup ce ne sont pas ses meilleurs répliques que l’on découvre dans ce film. Enfin plutôt elles sont gâchées par le ton premier degrés que le film prend par moment et qui ne lui va pas du tout. Il rend un peu ridicule les quelques scènes de fusillades et fait chuter la puissance comique de certaines punchlines. Il n’empêche on passe un bon moment avec ce qui pourrait ressembler à un tonton français de l’inspecteur Harry.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2021
    On retrouve Gainsbourg dans son propre rôle et qui interprète son célèbre morceau Requiem pour un con. Les dialogues du monument Michel Audiard contribuent énormément au succès du film, Gabin magistral, transforme l'essai en commissaire divisionnaire quasi-retraité, qui, avant de partir, veut venger son ami de toujours : Albert Gouvion (Robert Dalban).
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