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Alain D.
600 abonnés
3 298 critiques
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4,0
Publiée le 4 avril 2024
Malgré quelques flous dans le scénario, Jean-Paul Rouve nous offre avec "Sans arme ni haine ni violence" un très joli film au final inattendu. Ce polar nous donne de l'humour, un bon rythme, une agréable BO d'époque, et un excellent casting avec la gracieuse demoiselle Alice Taglioni, un bon Gilles Lellouche et un phénoménal Jean-Paul Rouve. Il excelle dans ce rôle sur mesure de mégalo, narguant la police après avoir organisé et réussi un casse de 40.000 MF.
Film d’une nullité incroyable, pourtant l’histoire vrai est incroyable mais il on réussi à faire n’importe quoi , l’acteur principal d’une nullité hallucinante , aucun plan du braquage juste de la cavale , un bon navet français comme toujours
Faire un biopic du personnage d'Albert Spaggiari, individu peu recommandable dont il serait faux de résumer son activité au casse de la Société Générale est en soi une mauvaise idée. Mais le film n'est pas un biopic, il s'inspire simplement du personnage, du coup le côté sombre du personnage est minimisé (mais présent, voir l'épisode de la vendeuse vietnamienne) On a donc ici un portrait, celui d'un excentrique extraverti qui ne vit que pour l'image que les gens ont de lui. Sur cet aspect le film fonctionne plutôt bien, Rouve incarnant parfaitement ce type de personnage. Gilles Lellouche est également très bon, quant à Alice Taglioni elle est surtout décorative, mais quelle belle femme ! La construction du film est très astucieuse permettant à la fois les flashback et la tentative de traque. Le ton reste léger, le rythme est excellent, on ne s'ennuie pas une seconde. Que demande le peuple ?
Après ses camarades Maurice Barthélémy et PEF, c'est au tour de Jean-Paul Rouve de se lancer dans la réalisation et avec autant de brio. En effet, avec "Sans arme, ni haine, ni violence", le néo-metteur en scène signe un film esthétiquement soigné et le sujet traité avec humour et profondeur, la relation entre les personnages de Rouve et Lellouche teinté de méfiance et d'admiration (voire fascination) constituant l'aspect le plus intéressant de ce film très réussi, et très bien interprété.
Jean Paul Rouve déjà marrant à l époque à la réalisation de cette œuvre biographique et marrante. C est ce fameux personnage responsable du casse de Nice qui est interviewé par un Gilles Lelouche naïf et sympathique pour la presse et commenter ses exploits à travers toute l œuvre. C est bien a voir pour comprendre la situation. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Voici quelques raisons d'aller voir ce film : il s'agit d'une très belle première réalisation de Jean-Paul Rouve. Les enchaînements entre les différentes scènes sont très travaillés et très beaux. Le caméo de Gérard Depardieu et sa « non présence » à l'écran assez sympathiques. La vision des policiers façon « pieds nickelés » est réjouissante. Le casting, dans son ensemble, est parfait (Gilles Lellouche, comme à son habitude (« Ma Vie en l'Air » ou « Ne Le Dis à Personne ») mais aussi Anne Marivin vue récemment dans « Bienvenue chez les Ch'tis » ou Alice Taglioni omniprésente en ce moment dans les sorties cinéma (« Ca$h », « Notre Univers Impitoyable »...)). Enfin et surtout, la scène du casse des coffres de la Société Générale est un pur plaisir. A l'arrivée, on reste un peu sur sa faim (d'où ma note) mais on passe quand même un très bon moment.
Parmi les différents angles sous lesquels on peut aborder le film de Jean-Paul Rouve, il y a celui du biopic & celui de la comédie. Après tout, Rouve s’attaque à l’histoire d’Albert Spaggiari & pousse le geste jusqu’à l’interpréter lui-même ; les deux étaient d’égaux fanfarons & il ne semble pas y avoir de faux raccord.
Sauf que cela rend tout à fait illusoire de satisfaire tout le monde sur la durée : Spaggiari était un criminel & l’on ne peut pas le tourner en dérision longtemps sans faire un paquet d’anicroches à l’histoire vraie. Rouve se rend coupable d’une forme de révisionnisme ni assez parodique ni assez détaché, même s’il faut reconnaître qu’il révisionne aussi le cinéma à l’occasion : son histoire de cavale, de police & de luxe sud-américain laisse difficilement croire que c’est son premier film dans la manière dont elle surgit du tous-les-jourisme qui lui sert d’introduction. Et on s’y croit ! À peu près.
Sous ses airs de clown, qu’on soit d’accord ou non avec l’adaptation libre qu’il fait du “personnage réel”, il arrive à faire fonctionner énormément d’alchimies modestes contribuant à ce qu’on ne s’ennuie jamais : Alice Taglioni & Gilles Lellouche sont alors très joliment mis en valeur dans leurs seconds rôles.
C’est le contexte qui manque : très peu linéaire & trop pointilleux quant à la décoction des scènes les plus croustillantes, le film s’interdit de faire le plein de cohérence en plein vol – c’est vrai que c’est risqué quand on jongle entre humour & faits divers, mais c’est tout juste si son ovni aterrit sans dommages après sa traversée de quelques turbulences : de la police aux mafieux, aucun “milieu” ne tient debout. Ce n’est pas par seule fantaisie que Depardieu est crédité “pour la première fois pas à l’écran” : l’apparition de sa bouche & de sa voix distrait des impairs qui font prendre l’eau au reste de l’œuvre.
Aucun génie donc, mais pour un semi-biopic naïf fourbi de rebondissements plus amusants que réfléchis, Rouve parvient à faire entrevoir un bout à peu près fidèle de la vie de cavale de Spaggiari tout en nous faisant vivre sa mignonne idylle de fin de vie avec la douce douleur d’un mal du pays. Ne nous laissons pas abuser par ses tâches multiples toutefois : Rouve n’est pas Spaggiari.
Belle petite comédie, surtout pour les fans de Rouve qui semble s’éclater à interpréter le rôle du cerveau du plus grand casse de l'histoire. Entre mimiques, sourires narquois, Rouve s'amuse, il convainc dans ce rôle même s'il en fait un peu trop. On ressent un certain manque de sérieux dans la réalisation du film, transformant ainsi un sujet étonnant mais grave en pirouette rigolote. On passe donc un bon moment mais on s’éloigne certainement de la vérité de l'histoire...
Le récit du casse du siècle par Jean-Paul Rouve, qui campe le rôle d'Albert Spaggiari. Le film nous permet de nous replonger dans les années 70 (avec notamment le look d'enfer de Gilles Lellouche et son pull Jacquard). On y découvre donc un homme joyeux, en cavale, jouant de postiches et cherchant à revenir dans la lumière. Cela en fait un personnage assez attachant. L'histoire est assez sympathique à suivre, avec ces nombreux flashbacks, même si tout ne parait pas forcément très crédible. La fin est tout de même assez prévisible et un peu expéditive.
Mise en scène originale et brillante, l'histoire d'Albert Spaggiari est contée par le biais de flash-back ce qui entretient un rythme intéressant tout au long du film. Rouve, génial dans la peau du célèbre bandit, réalise avec succès son premier film en réunissant un casting aux performances efficaces. A découvrir !
Si vous vous attendez à voir un biopic sur Spaggiari et en savoir davantage sur le casse du siècle, passez votre chemin. Ici, on a plutôt le droit à une histoire inventée mettant en scène le voleur avec un flic. pourquoi pas après tout ? Malheureusement, le film est réalisé et interprété par Jean Paul Rouve ce qui retire toute crédibilité au film. Ç est souvent mal joué, peu inspiré et à varier les styles entre comédie, film policier ou biopic, on finit par se lasser car le film ne possède pas les qualités de ces différentes catégories. La blague de générique montre l humour des robins des bois alors que celui n était pas nécessaire pour ce sujet...
Drôle et "originalisé" par Jean Paul Rouve, parfait dans le rôle. Pour son premier film, il assure ! Gilles Lellouche est très bien. Une bonne comédie (un poil tragique) !
Après avoir vu ce film, un seul mot me vient: Dommage. Dommage que le scénario soit si inégal. Dommage que l'on ne saisisse pas son propos. Dommage de choisir la partie la moins intéressante de la vie de Spaggiari. Dommage que rien ne captive l'attention. Dommage que le murmure constant des acteurs (surtout de l'actrice) nous font manquer la moitié des phrases. Dommage.
Jean-Paul Rouve nous livre sa vision du casse du siècle et d'Albert Spaggiari à travers son Sans Arme, Ni Haine, Ni Violence qui nous laissera beaucoup de regrets. En effet l'histoire en elle même est bien mené mais je ne sais pas ce que Rouve à voulu faire en montrant un Spaggiari très sympa en oubliant ses nombreux méfaits antérieurs et ou ses opinions politiques proche du front national ne sont pas du tout évoqué. Il n'a pas su choisir entre faire un biopic, un film policier ou une comédie et on se retrouve donc le cul entre trois chaises ou tout est juste survolé. Le film est beaucoup trop court pour traité de toutes ces choses et la fin est vite expédié. Du côté de la réalisation elle est assez moyenne sans être mauvaise pour autant. Quand au casting Rouve est convainquant en Spaggiari, Lellouche endosse un rôle qui lui va bien et Tagioni est une charmante femme de truand. Au final c'est un semi biopic alors certes en l'état le film est intéressant mais quand on sait tout ce qu'il y avait à dire sur le bonhomme c'est frustrant et c'est encore plus frustrant quand on voit la qualité du biopic sur Mesrine qui est sorti quelques mois plus tard...