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Un visiteur
0,5
Publiée le 16 avril 2008
Les critiques ont vraiment vu ce film. J'ecris ça, parce que ce sans arme, ni haine, ni violence, est un navet de grande qualité. tout est moche, sans interet, a part Taglioni, qui est superbe, le reste est d'un ennui profond.
"Sans arme ni haine ni violence" est d'abord la mise en scène d'un grand fait divers, historique même (le casse du siècle par Albert Spaggiari), de manière complètement romancée. Il s'agit de passer aux rayons X le mythe, la star, l'icône pour débusquer l'humain. En faisant de son voleur un mec paumé, rongé par la maladie et les désirs d'une vie tellement grande qu'elle ne vaut plus rien, Jean-Paul Rouve signe un film attachant, souriant, et émouvant. Car si Spiaggari reste un personnage de comédie rêvé, affublé de grotesques vestons ou de fausses barbes pour cacher son identité, il est aussi l'homme de la situation pour aborder l'idéal de tout le monde : la richesse. Mais ici, point de voitures luxueuses, ni de villas aussi grandes que l'Alaska. Juste un appartement miteux, et une vieille machine pourrie et poussiéreuse en guise de transport. A part les cigares et le champagne coulant à flot, Spiaggari n'est rien. Il n'incarne en fait que d'apparence le rêve de tout le monde, celui de l'homme qui accède à des richesses inespérées. Mais pourtant, Spiaggari est un raté, un type loufoque utilisant la prétention et les enfantillages en guise de carapace pour cacher l'insondable tristesse qui le trahit. Un homme en quête d'une simple reconnaissance, cassant les barrières de la célébrité pour y rentrer à sa manière. Mais qu'est-ce que la célébrité? Qu'est-ce que l'argent? Rien, sinon une rapide jouissance dégringolant bien vite de nos yeux emplis d'espérance. Ainsi Alice Taglioni, en femme protectrice et sensuelle, apporte une poignée d'amour à ce personnage délaissé, loin du monde qui l'admire, seul comme un chiot que l'on abandonnerait sur le bord de la route. Mais n'oublions pas de dévoiler un minimum le récit du film : Gilles Lellouche joue le reporter, et très bien d'ailleurs, qui vient interviewer le mythe et le mettre en couverture de Paris Match. Illumination dans les yeux de Spaggiari. Fausse révélation, la joie laisse place à la peur, aux reproches, puis à la f
Un film sympathique sur Albert Spaggiari, le cerveau du casse de Nice, qui prend le parti de ne pas le présenter comme un bandit magnifique mais comme un homme un peu minable et avide de célébrité. Flambeur, arrogant, mytho, Spaggiari est surtout un homme capable du meilleur (l’élaboration du casse, les cadeaux faits à Vincent...) comme du pire (les allusions racistes, l’infidélité...) pour arriver à ses fins : être une star. L’interprétation de Jean-Paul Rouve est d’ailleurs impeccable tout comme celles d’Alice Taglioni (le trophée de Spaggiari) et de l’indispensable Gilles Lellouche (le journaliste de Paris-Match). Néanmoins, on est loin du chef d’œuvre. La faute à une mise en scène pas trop mal mais qui accumule les effets tocs et à une fin prévisible. Et puis, le caméo de Depardieu est un peu bizarre. Dommage car le scénario (qui tient plus de la fiction que de la biographie) était plutôt pas mal... Reste un bon petit film mais qui s’intéresse davantage aux affres de la célébrité qu’à Spaggiari et son casse.
Ce film a beaucoup de charme. La mise en scène est bien maîtrisée pour un premier film. La Bande Son, le grain de l'image nous plonge tout de suite dans les années 70. JP Rouve aime ces personnages et ça se sent. Même s'il y a des baisses de rythme dans le film, on ne voit pas le temps passé et on est triste de quitter nos personnages quand on entend Julien Clerc à la fin du film.