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Vivien19
66 abonnés
443 critiques
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1,0
Publiée le 19 juillet 2011
Le 19 Juillet 1976 avait lieu le "casse du siècle" organisé par un certain Albert Spaggiari, dérobant après avoir creusé dans les égouts pas moins de 50 milliards d'anciens francs (environ 30 millions d'euro) et laissant pour message "Ni arme, ni haine et sans violence". Le casse fait un bruit monstrueux, et Spaggiari, après s'être évadé de son arrestation en sautant de la fenêtre des bureaux de police, narguera la police jusqu'à sa mort d'un cancer en 1989. L'histoire est alléchante, Spaggiari étant un personnage au passé assez marquant (guerre d'Indochine et membre de l'OAS, car il était militant nationaliste), et au casse encore plus marquant. C'est Jean-Paul Rouve qui va se décider à en faire un film, mais pas de la façon qu'on croirait : il explique la biopic réelle en faisant appuie sur une interview de fiction. C'est intéressant, original, mais... Ça ne marche pas. Le film perd son temps entre des flashbacks dans tous les sens sans ordre chronologique, et se concentre plutôt sur l'histoire d'amour de Spaggiari, ainsi que sa relation avec le journaliste. Le casse n'est pas mit en valeur, tout comme le passé de Spaggiari, si important et intéressant soit il. Jean-Paul Rouve interprète un Spaggiari trop à gauche, il était de notoriété publique que le cambrioleur avait des convictions d'extrème-droite jusqu'à afficher des photos d'Hitler chez lui. Il est vu aussi comme quelqu'un de charismatique et dur, alors qu'il était ironique et moqueur comme le prouve ses interviews après le casse. La mise en scène est originale mais ne convainc pas, malgré que Rouve ait réussi à garder une atmosphère très 70'. Au final, Sans arme, ni haine, ni violence ne convainc pas assez malgré une idée originale. L'adaptation de la vie de Spaggiari est moyenne, et tout est un peu envoyé dans tous les sens. Dommage, il y avait matière à faire mieux.
Bon film. Je ne suis pas un grand fan des acteurs renommés mais je dois reconnaitre que JP Rouve interprète son rôle avec justesse, il n'est pas du tout agaçant et attire notre sympathie (voire compassion au fil de l'histoire). Ce film diffuse parfaitement l'image et l'opinion des français envers le judicieux braquage. Le casting est bon, les dialogues sont corrects et l'intrigue est intéressante.. Un bon film en somme, 4/5.
JP Rouve s'est fait évidemment plaisir sur un film de gangster à sa sauce. C'est sympa, mélancomique, mais assez bien réalisé. Le gros point noir reste l'idéalisation d'un personnage bien moins propre et sympathique qu'il n'en montre, une déformation professionnelle en a t il fait inconsciemment un "robin des bois"? Pour le reste c'est sympathique, frais, ca ne perturbe pas et fait passer un moment tranquille.
Vu sur M6 avant un reportage sur Spagiari, et dîtes moi où est le réalisme dans ce film ? Des scènes incompréhensible, on se demande se que fait en réalité l'inspecteur, pourquoi il ne lui saute pas dessus à la première occasion et surtout pourquoi les deux gros coups de Spagiari sont à peine montrés. Un navet trop loin de la réalité, Rouve n'est pas Spagiari, il est Rouve.
Jean-paul Rouve est un acteur français fantastique, cela est indéniable, Alice taglioni aussi joue très bien mais le film est moyen, plat, pas vraiment une comédie à mon gout, ce n'est pas exceptionnel et mais ce n'est pas mauvais non plus, moyen, à voir
Plutôt bien tenté pour Rouve. Mais le résultat n'est pas à la hauteur des espérances, l'ambiance, la lumière donne un bon rendu 70's mais le film peine à faire vivre son idée. Pourtant le personnage se prête à un film vivant, plus rapide, plus élancé. Rouve manque beaucoup d'initiative pour donner du coffre ( ahah ) à son film qui accuse souvent un manque de tenue, sur la durée on sent bien la difficulté à trouver du rebond; alors on le fait par coup de flash back, d'intrigue un peu foireuse, tout ce mélange, tout est confus. Le film est sympathique certes, mais en aucun cas il n'est un bel hommage à Spaggiari, pas faute du jeu de Rouve, assez drôle, mais plutôt par le film en lui même, trop empoté, manquant d'accroches, de style. On ne retiendra pas Sans arme ni haine ni violence, trop commun pour caractériser un homme hors du commun. De plus il souffre désormais de la comparaison avec les films de Richet sur Mesrine, eux plus marqués, plus direct, plus fidèles au personnage.
Pas mal ce film, qui se regarde sans ennui retraçant l'exil de Spaggiari et les tentatives échouées de la police pour l'arrêter, même si c'est un peu tiré par les cheveux.
Bon film, les acteurs sont crédibles dans leur rôle, mention spéciale à Jean Paul Rouve qui est excellent en tant que réalisateur et acteur. Il y a quelques répliques amusantes. La fin est assez surprenante, même si en même temps on pourrait s'en douter. Ce film nous donne envie d'en savoir plus sur Albert Spaggiari.
Le mélange des genres casse le rythme du film. En ce qui me concerne, je trouve que Jean-Paul Rouve n'est pas vraiment crédible en Spaggiari. La reconstitution du casse est, elle, plutôt bien réussie.
Si le sujet est haut en couleurs, Jean-Paul Rouve loupe le coche avec "Sans arme, ni haine, ni Violence" biopic consacré à l'homme qui réalisa le casse du siècle : Albert Spaggiari. Dans un scénario qu'il a co-écrit, Jean-Paul Rouve s'intéresse plus à l'aspect psychologique du personnage qu'au casse en lui-même. L'homme amuse part sa désinvolture et son charisme mais le montage abracadabrant n’aide pas vraiment, l’histoire du casse met longtemps à venir mais moins longtemps que l’intrigue policière au dénouement facile. Gilles Lellouche est très bon mais le rôle de Spaggiari colle littéralement à la peau de Jeau-Paul Rouve. Une déception tout de même surtout qu’il y avait de quoi raconter mais le film reste moyen sans être mauvais.
Plat, sans relief, à l'interprétation poussive, "Sans arme, ni haine, ni violence" ne convainc pas. Manquant cruellement d'intensité et de profondeur dramatique, mais aussi de cet humour inhérent aux films de gangsters, on retiendra quand même un point positif : le vent de fraîcheur insufflé par Jean-Paul Rouve dans une mise en scène relativement dynamique.