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NeoLain
5 070 abonnés
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2,0
Publiée le 16 mars 2014
Jean-Paul Rouve acteur et réalisateur pour un film qui parle de l'affaire Albert Spaggiari. Un homme assez excentrique, parfois agaçant mais tellement innocent. Qui n'a jamais entendu parler du fameux et célèbre casse de la Société Générale à Nice. Il à su par un esprit de génie repartir avec un magot. Sujet intéressent qui malheureusement Rouve n'en utilise pas tous les recoins, il survole rien de plus. Par exemple, on apprend par les paroles de Julia, la femme de Spaggiari que joue l'actrice Alice Taglioni, que sa longue cavale avec lui coûta une bonne fortune, d'ailleurs jusqu'à la fin de sa vie. Un creusement sur ce coté là est pas un refus mais ce n'est pas le cas. Durant une bonne heure le film est un peu vide, alors on attend le casse qui relèvera un peu le niveau, même pas. Honnêtement le plus beau moment se trouve sur les dernières minutes de la fin. Et Alice Taglioni est le bijoux incontestable qui fait que l'on reste devant l'écran.
L'histoire incroyable, d'un homme qui l'était tout autant! Ce biobic sur Albert Spaggiari, est réalisé simplement, mais offre un regard intéressant et amusé sur cet homme.
L'ambiance des années 70 (dès le générique avec l’évasion depuis le bureau d'un juge avec le portrait bien en vue de Valérie Giscard d’Estaing) et des années 80 (François Mitterrand à la une des journaux) est bien rendue. Les nostalgiques des pantalons tergal gris et des gros pulls à carreaux apprécieront. Jean-Paul Rouve incarne un Albert Spaggiari fantasque et narcissique assez crédible. Gilles Lellouche tout en retenue n’est pas mal non plus. Hélas, le réalisateur se focalise trop sur les interviewes, les rencontres interminables entre le faux journaliste de Paris Match et le malfaiteur dans sa retraite dorée. Les passages les plus intéressants, à savoir le casse avec le repérage dans la banque, l’accès à la salle des coffres par les égouts puis le pillage des coffres, ne font ici l’objet que de quelques flash-back. Le reste m’a paru long et redondant. Seul l’humanisme dont fait preuve le policier à la fin du film relève le niveau.
Pas sûr que ce soit une bonne chose que Jean-Paul Rouve réalise le film et occupe le 1er rôle... Une histoire alléchante qui perdra tout son charme en s'entourant des mauvais acteurs, d'une mise en scène faiblarde et d'une bande originale à faire fuir. "Sans arme, ni haine, ni violence" trouvera sa place dans les biopics français de faible qualité, à l'inverse d'un "Mesrine" par exemple. Ceux qui ne connaissent pas le personnage et son "casse du siècle" auront l'occasion de savourer la partie biographique, mais pour ce qui est de la forme, on repassera.
Un biopic sur Albert Spagiari mené par Jean-Paul Rouve devant et derrière la caméra. Si le thème est louable le film est très très moyen. Le ressort comique à la française ne passe pas. Pire, Jean - Paul Rouve fait du criminel un dandy dont on ne ressent aucune empathie, et très peu de sympathie. Le film n'est pas un mauvais film mais un biopic assez plat. 2,5/5
Sans arme, ni haine, ni violence : Une comédie française sous fond de biopic assez sympathique. Pour un premier film : Jean-Paul Rouve sans sort plutôt bien. Mais si sa réalisation n’est pas top, car sa mise en scène est hasardeuse et sans grande distinction. Et cela des l’intro du film avec un générique pas top mais bon, l’ambiance année 70 est plutôt agréable. Et puis, c’est surtout le scénario qu’on retiendra. Rien d’exceptionnelle nous plus. Tout comme l’humour, on ne rigole pas à chaude larme mais le tout reste amusant à suivre. Surtout grâce au personnage principale haut en couleur que c’est offert lui-même Jean-Paul Rouve : Albert Spaggiari. Personnage très farfelu et exotique. On voit que Jean-Paul Rouve c’est éclaté a le faire et ça c’est un bon point. Et en plus, on arrive à s’y attacher malgré ce qui a fait. Et plus, la relation avec le flic infiltré qui veut essayer de la chopé… : est sympa à suivre et le tout est plutôt bien rythmé. Et le reste du casting est excellent et les acteurs convaincants, en trotte : Alice Taglioni, Gilles Lellouche… Donc voila, un film ni excellent, ni mauvais. Un bon petit divertissement qui passe sans souci.
"Sans saveur, ni rythme, ni inspiration" collerait mieux à ce premier film, en tant que réalisateur, de Jean-Paul Rouve. Le biopic du malfaiteur Albert Spaggiari ne passionne guère même si l'on sent bien l'application et l'implication de l'acteur/réalisateur dans ce projet.
Je m'attendais à un film trés trés moyen. Il a certes des défauts, quelques longueurs malgré qu'il soit court, une réalisation pas toujours terrible. Mais la fin et l'ensemble m'ont bien bien conquis. Un bon bon 3,5
Peut-être étais-je sacrément bien luné le jour où j'ai vu ce film, ou peut-être suis-je subjectif étant un fan inconditionnel de l'humour de Robins des Bois.Toujours est-il que j'ai trouvé ce film vachement bien! A voir ne serait-ce que pour la prestation de Jean-Paul Rouve, loin de ses rôles de clowns habituels, et qui nous livre là une belle performance qui mérite d'être encouragée.
Jean-Paul Rouve a expliqué pourquoi il avait réalisé ce film sur Spaggiari : "Ca fait un moment que j'avais envie d'écrire sur ce mec, il me faisait rire, il m'étonnait, il m'amusait aussi beaucoup, il se déguisait tout le temps, avec des déguisements de piètre qualité... J'aimais bien la dualité du personnage entre son côté voleur et son côté vedette. Et ce qui l'intéressait, c'était pas tant de voler de l'argent que d'être connu. Je pense qu'aujourd'hui il aurait fait la "Star Academy" ou il serait passé chez Delarue." On peut comprendre ce qui a attiré le Couscous de "Podium" dans ce Robin des Bois affublé de postiches pitoyables, et qui partageait avec son idole Alain Delon la particularité de parler de lui à la troisième personne.
On peut aussi ressentir une certaine gêne devant cette opération de réhabilitation de celui qui fut aussi membre de l'O.A.S., dont les deux "S" consécutifs de sa villa niçoise Les Oies Sauvages reprenaient la graphie de l'insigne de la SS, et qui avait choisi comme défenseur l'avocat du Front National Jacques Peyrat. Mais bon, ce n'était pas vraiment le sujet, et son attitude vis-à-vis de la vendeuse vietnamienne ("Vous avez voulu les cocos, et vous avez eu Pol Pot" "-Mais Pol Pot, c'était au Cambodge !") ne cache pas que ses années d'Indo ont laissé des traces.
Ces aspects de sa personnalité sont d'autant moins mis en évidence que Jean-Paul Rouve a choisi de se focaliser sur le personnage (fictif) de Vincent Goumard, faux journaliste et vrai flic. Cela se révèle une assez bonne idée scénaristique, en permettant de développer une double intrigue : d'une part l'histoire du casse de Nice, racontée morceau par morceau sous forme de flash-backs par Spaggiari dans son interview à étapes, et d'autre part le suspens au sujet de l'opération des policiers français qui planquent pour essayer d'exfiltrer l'ennemi public nunéro un. A cela s'ajoute la fascination qu'il exerce progressivement sur Vincent (il lui offre un cofre-fort miniature pour son fils dont c'est l'anniversaire), et la naissance du doute sur le bien-fondé de sa mission.
Que dire de la première réalisation de Jean-Paul Rouve ? Qu'elle est à l'image de son modèle : voyante, voire clinquante. Dès le générique de début avec l'évasion de Spaggiari en split screen sur fond de musique style James Bond, on comprend où le réalisateur a cherché son inspiration : dans les seventies. Chansons de Joe Dassin ou Julien Clerc, musique de "La 7° Compagnie" pour évoquer les anciens d'Indochine, jusqu'à la dictature sud-américaine qui semble sortie de "Tintin et les Picaros".
Le systématisme de certains procédés finit par lasser, comme les transitions entre présent et passé : le pied de Julia dans le pédiluve se transforme en botte dans l'égoût, le billet donné au cireur de chaussures devient billet dans les mains du jeune Spaggiari... La métaphore "je voulais faire un tube" est filée jusqu'au bout, et le "comique" de l'espagnol approximatif de Spaggiari émarge dans la catégorie comique de répétition. Etrangement, la prise de son, ou le mixage, rappelle les Godard de la grande époque, et on ne comprend pas une réplique sur deux.
Alors, on ne s'ennuie pas, on sourit de temps en temps, et on finit même par vaguement s'intéresser au besoin pathétique de célébrité du plus célèbre égoutier de France. Mais faute d'avoir clairement choisi une tonalité et une ligne directrice, le récit s'éparpille entre la reconstitution, le polar et la comédie, et tout cela ne suffit pas à faire un film, surtout quand on se réfère comme Rouve à Cassavetes. http://www.critiquesclunysiennes.com
Ne vaux pas le film origine sur Spaggiari mais se laisse bien regardé , film sympa sans grandes prétentions mais laisse l'occasion de passer une bonne soirée
Un film assez moyen, certains aspects de la vie de Spagiari ne sont pas assez mis en valeur selon moi. Cependant, la réalisation n'est pas trop mal et l'intrigue nous permet rester éveillé. A regarder tranquillement.
Je m'attendais à pire, et au final cela reste très honorable pour un 1er passage derrière la caméra. C'est sans surprise mais ça se laisse bien regarder. En revanche, le jeu de Jean Paul Rouve est juste pitoyable. Le film aurait vraiment gagné en puissance avec un vrai acteur dans le rôle principal.