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inspecteur morvandieu
37 abonnés
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1,0
Publiée le 25 mars 2024
Des aubergistes (Balasko et Clavier) perdus dans la montagne on pris l'habitude d'assassiner leurs rares clients pour les dépouiller. Justement, une poignée de voyageurs égarés, avec parmi eux un curé (Jugnot) s'apprêtent à passer la nuit à l'auberge. Remake du film fameux, sinon chef-d'oeuvre, de Claude autant-Lara, le film de Gérad Krawczyk, naguère réalisateur estimable, est le pire de la comédie française de la période. La valeur du film d'Autant-Lara se mesurait à sa noirceur, à son humour macabre et au talent de ses comédiens. Ici, Clavier cabotine, Jugnot vocifère et les personnages qu'ils créent sont grossiers, uniformes et creux. Les seconds rôles, quant à eux, font des faire-valoir sans saveur ni personnalité (hormis, peut-être, Demaison)
Plus pénible encore est la mise en scène, sans idée, sans style, sans point de vue. Le film, dans la forme et sur le fond, est un produit manufacturé, par ailleurs affublé d'une musique indigeste "à l'américaine" et d'une bluette adolescente stupide avec l'ex-jeune vedette des "Choristes". C'est une réalisation qui semble n'avoir pas d'autre préoccupation que le rythme et l'apparence. Sa dynamique de boulevard s'exerce à vide et stigmatise plutôt qu'elle ne masque la vacuité comique de l'ensemble.
On ne va pas se mentir, cette version est un poil en-dessous de la version avec Fernandel. Néanmoins malgré quelques adaptations, cette version se laisse regarder et arrive à nous faire sourire, voire rire. Les acteurs sont bons, les mimiques de Clavier remplacent celles de Fernandel, et les paysages sont splendides, même si certains semblent créés numériquement. A voir par tous
Ce n'est pas tout de s'offrir le petit plaisir du remake, encore faut-il le faire avec soin. Cette Auberge Rouge nouvelle mouture, si elle ne manque pas d'attraits, souffre quand même de gros déséquilibres: d'un côté les anciens du Splendid qui se taillent la part du lion, de l'autre une galerie de personnages pas forcément bien exploitée, et au milieu des rebondissements somme toute prévisibles à bien des égards. La mise en scène de Krawczyk n'aide pas vraiment à sublimer l'histoire, se contentant d'un service minimum.
Je trouve les 2 versions moyennes. D'entrée, l'ours me semble plus réel que l'enfant déguisé en singe qui lance des boules de neige... C'est plus théâtral que la 1ère version mais l'ensemble des acteurs se valent. Je m'attendais à une atmosphère bien plus terrifiantes et cloques mais ces deux films sont simplement des comédies. C'est après avoir vu les reportages concernant cette histoire sordide, d'où ma déception...
3/5 Pas mal. Quelques différences avec le premier film mais globalement ça reste un copier/coller avec des facilités attendues cette fois. Certaines tournures auraient pu être différentes pour améliorer le tout mais on reste sur les mêmes choix sans surprise maintenant.
Faire de l’auberge un point de convergence qui permet à des groupes de prime abord dissociés et séparés géographiquement – ainsi que socialement – de se retrouver autour d’un festin constitue une belle idée scénaristique : le caractère des personnages se révèle en se heurtant à celui des autres, à l’instar de ce voyage inaugural en calèche qui tourne à la farce. Tous sont des stéréotypes : l’épouse infidèle qui tente les vagabonds égarés, le mari colérique et nerveux, le fils sourd-muet plus proche de l’animal que de l’homme, le prêtre et son assistant, des bourgeois prétentieux et creux ; ils s’insèrent dans un contexte historique défini, à savoir la Terreur, suivant la temporalité établie par Honoré de Balzac dans sa nouvelle de même nom. Le film réussit à diluer l’immoralité de ses aubergistes dans celle d’une époque marquée par la cruauté et le règne du sang, un âge populaire en ce qu’il donne le pouvoir au peuple et renverse Église, noblesse et aristocratie. Aussi, nous assistons, dans L’Auberge rouge version Splendid, à un savoureux jeu de massacre que dessert une écriture appuyée des dialogues – les références aux précédents films de la troupe s’avèrent répétitives et lourdingues – et une réalisation charcutée par le montage. N’est pas Jean-Marie Poiré qui veut, hors période de Révolution française précision néanmoins. L’ouverture du récit hors de l’espace clos du logis offre quelques moments amusants et emploie l’ours pour figurer la menace extérieure, celle d’un châtiment divin ou révolutionnaire. Les acteurs, visiblement heureux de jouer ensemble une nouvelle fois, reprennent les costumes comiques qui leur vont si bien et font leur show. Cela pourra agacer, déplaire. Les critiques assassines, pluie acide, l’attestent d’ailleurs. Cela pourra divertir, aussi et surtout, déclinaison offerte à l’univers d’une troupe dont chaque aventure déconcerte. Une comédie drôle qui bénéficie en outre d’une atmosphère forte et d’une noirceur appréciable.
Ah qu'elles sont jolies les comédies de mon pays!! Comment ça non?? "L'Auberge rouge" de l'auteur Gérard Krawczyk est un mauvais film?? Il n'y a aucune subtilité, l'humour est lourd et pas drôle, les comédiens cabotinent à mort sans qu'on sache pourquoi et le film est incroyablement chiant?? Oula, ça m'étonne de la part du génial metteur en scène de "Taxi 4". Donc vous me déconseillez d'y aller au risque d'être fortement mécontent contre la production française actuelle?? Ah carrément dégoûté?? Trop tard, j'ai déjà vu ce gros navet!!
Certes, cette nouvelle adaptation de " l'Auberge Rouge '' par Gérard Krawczyk est loin d'être aussi marquante que celle de Claude Autant-Lara. Néanmoins, on passe un agréable moment et chaque situation doit être prise au second degré, le film n'ayant nullement la prétention de surpasser le chef-d’œuvre de 1951. Le trio de tête, à savoir Christian Clavier, Josiane Balasko et Gérard Jugnot, fait preuve d'une énergie débordante pour notre plus grand bonheur. Bref, à voir pour oublier un instant les petits tracas du quotidien !
Encore une adaptation qui n'apporte rien, seulement quelques billets pour nos chers producteurs. L'auberge rouge tente de faire rire mais les acteurs ne sont pas à la hauteur de leurs défunts collègues.
Un film qui n'apporte rien, seulement cette nostalgie de revoir le film original.
Un film à prendre au second degrés. Bien sûr, je n'ai pas vu "l'original", et donc je ne joue pas à la comparaison, mais peut-être tant mieux alors. J'adore l'atmosphère de ce film, les décors sont vraiment soignés, les personnages sont hilarants. C'est un film à se regarder aux alentours d'Halloween, ou en hiver, avec un plaid et une tasse de thé.
Une ambiance réussie qui inspire l'horreur, le fantastique en étant finalement de la pure comédie à l'humour noir. Les acteurs donnent tous une belle prestation et j'adore la touche de FX Demaison dans ce film ! Le couple Clavier / Balasko est un régal, un plaisir de voir et revoir ce film.
Il est certain que la version de 1951 avec Fernandel est meilleure. Mieux jouée, mieux rythmée et moins ridicule. Ici, la musique accentue le mauvais jeu et certaines blagues reviennent trop souvent (Le bûcheron). Les acteurs surjouent trop souvent malgré un renouveau du gag par rapport à l'ancienne version, qui est bon. Les couleurs sont cependant trop vives et nuisent à l'ambiance générale au moins autant que la musique et les blagues qui reviennent. Mais il y a de vrais moments amusants et je ne peux pas dire que cela soit mauvais. C'est juste moins bon.