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    Scar 3D
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Scar 3D" et de son tournage !

    Pourquoi un film en 3D ?

    La parole à Jed Weintrob, réalisateur du film : "Auprès des effets spéciaux digitaux et de la couleur, elle apporte un choix supplémentaire sur une palette déjà très riche et vous offre de jouer avec les images comme jamais. Grande est justement la tentation de multiplier les effets chocs, les plans dans lesquels les objets et projectiles jaillissent vers le spectateur. Je m'y suis refusé pour un usage plus naturel de la 3-D, de manière à davantage impliquer le public dans l'action plutôt que de sans cesse lui rappeler qu'il se trouve dans une salle de cinéma. Avec Scar 3D, j'ai tenu à faire des spectateurs les témoins directs d'une descente aux enfers".

    A propos du réalisateur

    Il y a de grandes chances pour que le nom de Jed Weintrob, réalisateur du film, vous soit inconnu. Né en 1969, il signe avec Scar son troisième long métrage, après On line en 2002 (une comédie où deux voisins et amiscréent un site internet de rencontres destinés aux adultes), et The F Word en 2005, dans lequel un animateur de radio s'attaque à une Convention Républicaine. Si Pumpkinhead II : Blood Wings marque sa première incursion dans le genre horrifique, en tant que coproducteur, l'essentiel de ses activités tournent autour du domaine multimédia et des jeux vidéo en particulier. On lui doit notamment une collaboration à un jeu phare du début des années 1990 pour les joueurs sur PC : Spycraft : the Great Game. Pour la petite histoire, le jeu fit un mini scandale en raison d'une phase où le personnage principal devait soustraire des informations au moyen...de la torture !

    Génèse du film

    A l'origine de Scar, il y a le producteur Norman Twain, très actif dans l'industrie du spectacle musical ainsi qu'à la télévision. "J'ai, durant toute ma carrière, touché à un grand nombre de genres. Presque tous, excepté le film d'horreur. Je me suis donc mis à la recherche d'un projet" explique-t-il. Et il ajoute : "Des scripts, j'en ai reçu des dizaines. De tous, j'ai préféré "Scribble face", un scénario qui, plus tard, allait devenir Scar3D. Etrange coïncidence ; peu avant, j'ai répondu, à New York, à l'invitation d'une démonstration de relief au cinéma. Le rapprochement 3-D et Scar m'est apparu comme une évidence. Je n'avais pourtant au départ aucune intention de tourner le film en relief !".

    Equipe japonaise

    Une fois l'usage de la 3D acquise, Norman Twain et Jed Weintrob se sont mis en quête des caméras qui seraient les plus à même d'offrir un parfait rendu sur le film. Leur bonheur fut trouvé au sein des studios de la NHK, une chaîne de TV japonaise. La 3D utilisées là-bas fait usage de deux caméras Sony-950s montées et synchronisées sur une plateforme. Satisfaits par la démonstration, ils ont donc engagé une équipe 3-D 100% japonaise maitraîsant sur le bout des doigts la technologie de ces caméras, brevetée par la NHK. Pour la petite histoire, d'autres cinéastes se sont largement laissés convaincre par ces caméras : Robert Zemeckis pour sa Légende de Beowulf par exemple, ou encore un certain James Cameron pour son Avatar.

    Un montage en deux temps

    L'usage de la 3D a également influé sur le montage, qui fut réalisé en deux temps : d'abord en 2-D pour préparer la 3-D. "Il a été plus complexe que prévu dans la mesure où le reliefn'opère pas systématiquement de manière satisfaisante. La 3-D exige aussi un alignement particulier des plans, extrêmement précis, des enchaînements calculés au millimètre près. C'est pourquoi nous avons dû nous exiler au Japon afin de finaliser le montage et obtenir le résultat escompté" explique Jed Weintrob. "N'ayant pas anticipité sur ces problèmes, j'ai été un peu surpris, mais cela en valait largement la peine. La 3-D a aussi influé sur l'étalonnage des couleurs. La technologie transformant le rouge en marron, l'orange en vert, nous avons accentué les contrastes afin d'éviter que la photographie soit monochrome."

    Rôles troubles

    L'actrice principale du film, Angela Bettis s'est souvent spécialisée dans les rôles border-lines de personnages torturés et troubles. Internée anorexique dans Une vie volée, elle est révélée dans le rôle-titre de May, parcours d'une solitaire poussée au meurtre par des névroses remontant à l'enfance. Elle succède àSissy Spacek dans Carrie. On la voit également chez l'un des maîtres du genre, Tobe Hooper, dans The Toolbox Murders, ainsi que dans le film d'horreur inédit en salle Wicked Lake. Citons également sa contribution à la série horrifique Les Maîtres de l'Horreur, dans laquelle elle retrouve Lucky McKee pour l'épisode Sick girl.

    Un genre précurseur à la 3D

    Sans développer toute l'histoire de la 3D (un livre n'y suffirait pas !), les films d'épouvante / horreur ont souvent été pionniers dans l'usage du relief et de la 3D. Une technique estimée par les acteurs de la profession comme étant l'avenir de l'exploitation des films en salles. C'est notamment ce que pense James Cameron qui prépare son Avatar pour la fin de l'année 2009. Pour les films de genre, c'est une manière très efficace d'exploiter les effets spéciaux, de multiplier l'impact des scènes chocs et des morceaux de bravoure à grand renfort de projections vers le public. André De Toth joue les pionniers avec L'Homme au masque de cire (1953), où Vincent Price exprime la folie d'un artiste dépossédé de son oeuvre. Sur cette lancée, on peut également citer L'Etrange créature du lac noir de Jack Arnold, qui confirme le succès d'un procédé encore très lourd et coûteux. Si les années cinquante représente un certain âge d'or du procédé (usage dans des westerns comme Hondo, l'homme du désert, ou encore chez Alfred Hitchcock dans Le Crime était presque parfait pour ne citer que ceux-là), il faudra attendre les années 70 pour que la 3D fasse un retour significatif dans le genre. Des films comme Du sang pour Dracula et De la chair pour Frankenstein de Paul Morrissey relancent l'intérêt des cinéastes et producteurs pour le relief. Leur emboîte le pas, dans les années qui suivent, Vendredi 13 - 3e partie : Meurtres en trois dimensions, Parasite, Les Dents de la mer 3, La Fin de Freddy, l'ultime cauchemar dont la séquence finale est en relief, une version 3D de Meurtres à la saint Valentin...sans oublier le prochain film d' Alexandre Aja : Piranha 3-D.

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