Derniers Avis : Paris - Page 10

Très décevant, beaucoup d'histoires isolées sans réel lien entre elles, pas d'accroche, pas de logique, on passe beaucoup de temps sur certaines histoires sans grand intérêt et pas assez sur le sujet principal qu'incarne romain duris : appréhender la vie, y trouver un réel sens lorsqu'on apprend que la mort est proche. On se noie, il y a tellement d'histoires qu'il est impossible de les étoffer correctement pour captiver le spectateur. Je ne vois aucun intérêt à montrer l'histoire du camerounais immigré et encore moins celle des 4 filles qui visitent le marché de rungis à l'oeil à 3h du mat (invraisemblable). Ce n'était pas assez crédible et réaliste pour que j'adhère au film ou tout simplement me faire un peu rêver.

Très bon film chorale maîtrisé de bout en bout avec peut-être un défaut mais minime alors, c'est qu'il met un peu de temps à démarrer. Je pourrais tout simplement dire que ce n'est pas un défaut puisque c'est tout à fait normal de mettre en place l'histoire et ses différents personnages. Le film dépeint Paris à travers plusieurs personnages et leurs histoires plus ou moins attachantes, plus ou moins tristes et plus ou moins belles. Le casting est parfait et bien utilisé, chaque acteur trouve sa place dans ce cabaret mélancolique et les aventures de chacun se savourent à chaque nouvelle scène sans que nous décelions des défauts apparents. Le film est bon sans être un grand chef d'oeuvre. Klapisch nous livre ici une belle oeuvre.

Un très bon Klapisch
. Tous ces personnages qui se croisent me font penser a un film de Robert Altman. Les acteurs sont superbes. Très bonne distribution. Mon préfère Fabrice Luchini toujours excellent.

une belle brochette d'acteur et un réalisateur d'exception !!! on se sens pris dans le film avec une multitude d'émotions , on ne se rends pas toujours compte de la chance que l'on a d'avoir en france un art visuel et cinématographique aussi parfait

Tellement un ramassis de cliches suranné!
Ce film est sûrement une commande de la mairie de Paris pour conforter le public international dans le cliche
de la capitale. La honte pour Klapisch on l'a connu plus inspire!

Un joli film chorale ou Klapisch nous présente sa vision de Paris par une belle palette de personnages. Le film tient son succès grâce à des répliques bien venues (Luchini et Viard en tête) et une mise en scène impeccable.

Un assez bon film, un peu dans le cliché niveau dialogues et jeu d'acteurs mais tout le monde s'en sort bien. Luchini génial comme d'hab.
BO excellente, film un peu pathos, un bon Duris...
Et puis Paris, la plus belle ville du monde, quoi qu'on en dise.

Film très bizarre, en faisant abstraction du fait qu'il est impossible d'en comprendre l'intérêt sans partir dans des sur-interprétations pseudo-philosophiques en se donnant l'air intelligent, on remarque le jeu excellent de Fabrice Luchini plombé par l'artificielle mélanie laurent qui n'a décidément rien à foutre devant une caméra.
Certaines scènes restent malgré tout intéressante mais je n'en voudrait à personne de ne pas avoir vu ce film.

Merveilleuses vues de Paris, des bouts de vie qui s'entrecroisent de personnes que rien n'aurait pu faire se rencontrer... sauf la cosmopolité de cette ville, et qui partagent un moment d'humanité avant de reprendre leur quotidien. A voir absolument! Magnifique!

Le plus mauvais de Klapisch. C'est trop bobo, trop lent, trop prétentieux. C'est pas parce qu'on joue dans la cour des grands et qu'on a des acteurs talentueux sous notre direction qu'on peut faire du grand n'importe quoi. Quelle déception...

Bon film mais surtout porté par les très bons acteurs qui sont au casting ! ( surtout Romain Duris , Juliette Binoche et Fabrice Luchini qui sont excellents ). Le film est trop long à mon gout et on s'ennuie à certains moments, l'histoire met du temps à démarrer et pour finir elle ne démarre pas vraiment. De plus, la fin est assez décevante... Mais cela reste quand même un film à voir ...

klapsish on aime ou on aime pas, pour moi, c'est pas...

Le sujet m'avait paru intéressant, car je m'imaginais que le personnage de Romain Duris (Pierre) allait réellement rencontrer toutes ces personnes. Alors que finalement, à part le personnage de Mélanie Laurent qu'il observe sur son balcon, et la fin du film qui est, il faut l'avouer, sublime, on a plutôt droit à un enchevêtrement d'histoires, une multitude de personnages dont on voit un petit bout de vie. Le tout est intéressant, malheureusement le film n'appuie pas assez sur l'état d'esprit de Pierre, justement. Ce qui m'a un peu déçu. On a l'impression que Cédric Klapisch a réuni tout ce beau monde pour presque rien. Bon, j'exagère un peu, d'accord, car le message véhiculé est assez fort : tous nos petits problèmes sont insignifiants, mais on en fait systématiquement tout un plat. C'est ce que Pierre ressent en apprenant qu'il risque de mourir prochainement. Il voit la vie sous un autre angle. Mais ce n'est pas vraiment montré. Et que nous reste-t-il ? Un nombre impressionnant de personnages, mais dont on se fiche pour la plupart ! Plein de guests stars qui nous offrent de belles interprétations, mais presque aucun n'est attachant. Un des personnages meurt au milieu du film et ça passe comme du beurre. Un quart d'heure plus tard, j'avais même oublié que ce personnage venait de mourir, tellement je m'en foutais. Vous me direz : justement, le but est de nous montrer de courts instants dans la vie de quelques personnes au coeur de la capitale, et basta. Autant le concept est intéressant, autant j'ai trouvé ça assez mal exploité. Pourtant, le film regorge de bonnes scènes, malheureusement ça ne concerne pas tous les personnages. Albert Dupontel est génial comme toujours, mais on ne le voit pas assez. Karin Viard joue une boulangère raciste assez clichée, bien qu'amusante, mais n'apporte pas grand chose au film. C'est un bonheur de voir Juliette Binoche mais Romain Duris lui fait beaucoup d'ombre et son personnage est à peine mis en valeur. François Cluzet est assez touchant mais il passe tout le film à pleurer, ce qui devient agaçant. Le duo Gilles Lellouche / Zinedine Soualem est totalement inutile. Il reste alors trois personnages intéressants. Premièrement, bien sûr, Romain Duris. Cet acteur me plait de plus en plus, au fur à mesure que je le découvre. Il parvient à donner une belle dimension dramatique à son personnage, qu'on ne voit pourtant pas souvent dans le film (puisque le temps est réparti entre 7 ou 8 personnages principaux). Puis, évidemment, Fabrice Luchini. On pourra dire ce qu'on veut de ce mec, mais je l'adore. Dans ce film, Luchini luchinise, et continue de conserver son rôle habituel. Mais il faut avouer que ça a son charme. Ses monologues sont croustillants, drôles, notamment chez le psychologue, et l'acteur fait rire. Il a quand même quelque chose d'unique qui donne un certain charme à son personnage. Enfin, Mélanie Laurent. Et encore, même si cette actrice est fabuleuse (encore une fois), elle a tendance à toujours jouer de la même façon, ce qui fait qu'on a du mal à la détacher de ses autres films. Son personnage entretient une relation très improbable avec celui de Fabrice Luchini. Ces deux protagonistes sont super intéressants, mais ils tombent dans un scénario absolument ridicule, à qui veut-on faire croire ça ? Le summum vient quand Luchini se met à danser comme une cruche devant Mélanie Laurent. J'hésitais entre rire face au ridicule de la situation et ressentir de la gêne et de la honte pour l'acteur. Malgré cette critique assez méchante, je dois bien l'avouer : j'ai passé un agréable moment. La fin du film est vraiment bonne, le trajet en voiture de Pierre dans la ville nous montre finalement tout l'intérêt du film, qui s'arrête comme ça, sèchement, avec des interrogations, mais qui ne gênent pas. Car c'était le but du réalisateur (j'imagine) : introduire des personnages au beau milieu de leurs problèmes pour les laisser à la fin dans le même état. L'idée est originale et sympathique. Cependant, la seule chose qu'il me soit venu au générique de fin a été : "tout ça pour ça...".

Quel ennui !

Capital, n. f. : qui est le plus important, en premier sur la liste des priorités.

Solennel. A se sentir seul(e) dans une grande ville.