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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 novembre 2008
Décu, je m'attendais à du grand Klapisch malheureusement son dernier film est bien en dessous de ce qu'il a pu faire par le passé. Malgré un casting énorme (Duris, Binoche et Luchini en tête), la galerie de personnage est telle que l'on ne s'attache que peu à leurs histoires, leurs problèmes. Certaines histoires sont mêmes inutiles et ininteressantes. Malgré tout cela, le réalisateur a réussi quelques scènes touchantes, humoristiques, poétiques. Peut mieux faire!
Les films chorale, en général, c'est pas trop mon truc; ces entremelements d'histoires qui souvent ne mènent pas à grand chose, c'est détendant mais...ça ne mène pas à grand chose ! Mais là, c'est un peu différent, c'est Klapisch, c'est Duris, et c'est Paris... alors je me suis laissée tenter, et je n'ai pas été déçue. La meilleure prestation revient à mon sens à Luchini, en prof de fac désabusé, avec quelques scènes qui parleront aux anciens ou actuels étudiants en Sorbonne... globalement c'est bon, c'est juste, même si force est de constater qu'au final, film chorale oblige, ça ne mène pas à grand chose...
Ce film au casting impressionnant qui reuni la créme du cinéma francais nous laisse un sentiment mitigé. La multitude des personnages qui se croisent (ou pas d'ailleurs) apporte une confusion générale. Bien mis en scéne et appuyé par une musique interressant, il semble que l'émotion ne soit pas assez présente. Au final, je reste décu, Klapish nous avait habitué à beaucoup mieux; Bravo à Lucchinni qui m'epoustouffle à chaque prestation.
Paris: dans ce film on est voyageur et voyeur. Voyageur: Romain Duris, malade, tombe en comtemplation de sa vie, de la vie, de la ville, et les concitoyens qu'il croise, vont et viennent dans sa ville redécouverte, s'effleurent sans jamais aller plus loin. Voyeur: puisque l'on voit des bouts de vie, des baisers, des bisous, un décès.
Un film peu original, choral dit-on aujourd'hui, Klapish y met de la candeur, quand il faudrait plus d'épaisseur à certains personnages, ça n'a pas la saveur de Chacun cherche son chat. Duris, Binoche, Luchini y sont bien, mais cela aussi c'est attendu. Le plus décevant est le petit temps accordé par le scénario à l'histoire du clandestin, c'est du misérabilisme politiquement correct, on en parle rapidement pour avoir la conscience tranquille. Ainsi le film s'éparpille alors qu'il aurait dû se concentrer sur les fratries. J'y ai pris du plaisir néanmoins grâce à la Gnossienne d'Erik Satie.
Un film magnifique, émouvant qui peut nous rappeler les moments de joies ou de tristesse de la vie de tout les jours. Plusieurs scénarios mis en scène en même temps ce qui donne un bon résultat. J'ai une préference pour le scénars Mélanie Laurent et Fabrice Luchini.
Cédric Klapisch, rôdé au "film choral" met le paquet en réunissant la crème des acteurs français. Un casting impressionnant qui fait confronter les Parisiens à leur petits tracas et aux plus graves, du genre...la mort. Paris, c'est beaucoup de profs pour une unique leçon: Carpe Diem. Si on le sait déjà, on peut sécher le DVD ?
Un film millefeuille ou chaque vie se devoile petit à petit par la serrure ou par une fenêtre.Des tranches de vie attachantes et émouvante le tout rythmé par un Paris grouillant en permanence ébullition.A VOIR.
PARIS ressemble à - chacun cherche son chat - mais il n’est pas aussi réussi malgré les très beaux plans de Paris. La musique est très sympa comme dans tous les films de Klapisch. Mais ce film se perd un peu à travers les multiples personnages du film. Certaines situations sont trop clichées voir improbables. L’émotion des scènes ne passe pas toujours. On reste un peu sur fin, donc déçu…
J'ai adoré l'ambiance des films de Klapisch : l'Auberge Espagnole et les Poupées Russes. On s'y sentait directement en phase avec les personnages, leur tranche de vie dévoilée, leurs sentiments, l'humour flirtant avec la gravité. Ici, même si la façon de filmer est attachante, le film est assez noir et décousu. Dire que des gens traversent des tranches de vie personnelles, on peut le transposer sur Lyon, Toulouse, Londres, Bruxelles,... On ne voit pas ce que Paris y apporte (mais je ne suis pas parisien), outre la beauté intrinsèque de la Ville. Romain Duris, on aurait aimé le voir dans un personnage plus dynamique : mais excellent jeu d'acteur toutefois. Bref, nous sommes loin, très loin de l'émotion, de la complicité et de la tendresse évoquées dans les autres films. Deux étoiles pour les jeux d'acteurs et les vues amoureuses sur Paris. Mais il manque la glu qui enroberait tout cela.