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TUTUR29
32 abonnés
1 111 critiques
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4,0
Publiée le 2 novembre 2024
Je découvre que maintenant ce biopic sur Mesrine et regarderait la suite très bientôt mais en tout cas très belle découverte ! Le film arrive à construire un personnage avec Mesrine, un casting XL vraiment au top et une mise en scène brutale. La France de l’époque donne vraiment un cachet supplémentaire au film également. Cette première partie souffre peut être un peu du côté « best of » que beaucoup de biopics ont, où on sent que le réalisateur a mis plein de choses dedans pour essayer d’être exhaustif sur la vie de Mesrine et ça donne un côté un peu rushé parfois. Mais mise à part ça pas grand chose à reprocher d’autant plus que j’imagine que la deuxième partie permettra de creuser beaucoup d’autres choses. Belle découverte !
Je l'ai trouvé vraiment énorme !! Meilleur film français vu au cinéma, pour moi, depuis Indigènes (sorti en 2006). spoiler: La scène où Mesrine poignarde puis enterre le proxénète est, pour moi, la scène la plus glaçante, tout films confondus.spoiler:
D'autres scènes sont violentes également, et ne laissent pas indifférent. Ce biopic sur le gangster Mesrine est vraiment envoûtant et la fin donne envie de voir la deuxième partie. Même si vous ne l'avez pas vu sur grand écran, il est à ne pas manquer ! 5/5 sans hésiter. Meilleur film français de l'Histoire !
Biopic version vision Mesrine, un parcours de gangster très bien incarné par Cassel, un polar violent bien réalisé sans temps morts. La première partie - même potentiellement romancée - nous donne bien une idée de ce que l on a pu qualifier d « ennemi public numéro 1 »
Le premier des deux films de Jean-françois Richet consacrés à l'histoire criminelle du gangster Jacques Mesrine débute en 1959 à l'issu de sa guerre d'Algérie où le réalisateur semble avancer que la violence et la torture ont initié la propre violence du jeune Mesrine. Il y aura ensuite les QHS, quartiers de haute sécurité, spoiler: au Canada , dont Mesrine ne cessera de dénoncer l'inhumanité au long de sa route criminelle. Entre ces deux périodes, il est sous la protection d'un petit parrain, en attendant de se faire un nom... Le parcours de Mesrine introduit nécessairement une action de polar et Richet ne se prive pas de réaliser un film policier haletant et dense. Sa valeur ajoutée, c'est, même érigée en spectacle de cinéma, l'authenticité des faits sans la connaissance de laquelle on aurait pu douter du réalisme despoiler: l'évasion de Mesrine de son pénitencier canadien puis de son retour sur les lieux. ..C'est aussi, sans la prétention à'un portrait rigoureusement exact et exhaustif du truand, la remarquable prestation de Vincent Cassel en gangster fier et rebelle, en époux et père de famille bientôt aux abonnés absent pour cause de cavale.
Première partie d un dyptique évoquant la vie de Jacques Mesrine. Si vincent Cassel crevé l écran dans le role.. La reconstitution est soignée mais comme dans beaucoup de biopic se déroulant sur une longue période on a essentiellement une succession de vignette sans que lien entre elle soit toujours evident
Tres bon film qui resume le debut de carriere d'un des criminel les plus mediatises de l'histoire recente de France. Ceux de ma generation qui sont trop jeune pour avoir suivis cela dans les medias, sont facilement introduits dans l'histoire de Jacques Mesrine, joue par un Vincent Cassel sublime.
très bons décors, cassel joue extremement bien, mesrines est tellement à bloc que ça en devient drôle par moments. Très bonne première partie ! Agréablement surpris, moi qui suis toujours méfiant avant un film d'action.
Ce film retrace une partie de la vie de Jacques Mesrine, retraçant les années 60, ses braquages et sa vie au Canada. Le film mélange habilement, film policier, biopic, avec une ambiance de film noir. Vincent Cassel incarne Mesrine à la perfection, il s'est approprié le personnage. On retrouve Mesrine après la guerre d'Algérie, où il a honte de sa famille. Pour lui , il ne faut pas se laisser faire dans la vie. Aussi le film nous montre que Jacques Mesrine a eu le choix entre une vie bien rangé avec emploi ou une vie de gangster. Quelques second rôle sont à noter, Gérard Depardieu et Gilles Lelouche. Enfin le film n'est pas censuré pour notre plus grand plaisir.
Je pense que ce film est très largement sur côté et sera vite oublié, c est dommage car je pense que l histoire de Mesrine mériterait qu un grand réalisateur traite son histoire . Je trouve qu il y a que le passage de Depardieu qui élève un peu le film le reste c est une succession de scène réalisé par un piètre réalisateur élevé au rap merdique de banlieue . Beaucoup trouve que Cassel incarne bien Mesrine mais je trouve qu il surjoue beaucoup trop le côté agressif de Mesrine alors que si on regarde des photos de Mesrine on voit un type jovial mais avec dans les yeux la dureté du tueur . C est pas un type qui prenait un rictus d'agressivité comme le fait Cassel et qui est une attitude des abrutis des gens élevé â la culture rap pour essayer de faire peur . L histoire de Mesrine méritait peut être deux films voir 3 mais en s arrêtant bien plus sur chaques périodes ....
Jacques Mesrine. La révolte incarnée. L'homme qui s'impose par sa capacité à aller au bout de ses idées. Se rebeller contre un système, oser dire, oser faire. Ce que Mesrine ambitionne, Mesrine tente... et y arrive souvent. Certes, il n'est pas du côté des enfants de chœur, mais ses actions sont ici exposées avec panache et honneur.
Tout d'abord, la justesse de ce film se remarque par ses premières lignes :« Tout filme comporte une part de fiction et aucun ne peut prétendre reconstituer à l'identique la complexité de la vie d'un homme, sur laquelle chacun conserve son propre regard ». Dés lors que le film est lancé, l'avertissement est là : la prudence ressort de ce message et il nous est donc proposé ici une vision parmi tant d'autres de ce criminel français. Exposer la vie d'un homme comme Jacques Mesrine devait en effet être pris avec des pincettes, risquée sans doute, intéressante sûrement.
Le film nous emporte dans un tourbillon d'expériences, entre scènes d'action, tensions, rencontres, scènes de persuasion .... La musique nous tient en haleine jusqu'au bout, lente, grave et puissante. Elle est en fait à l'image du héros du film : sombre et mystérieuse.
spoiler: La scène de rencontre entre Guido et Mesrine est tout simplement géniale. Un premier regard de Guido et on assiste à un face à face à couteaux tirés entre les deux hommes. Le regard supérieur et confiant de Guido s'oppose au mélange de calme et de courage de Mesrine.
spoiler: Mais lorsque deux personnalités aussi fortes se font face, c'est quitte ou double. Opposition ou alliance. Ici, la phase de test étant passée, il semble que chacun des deux finit par avoir de l'admiration pour l'autre. On trouve quelque chose d'indescriptible chez ces deux hommes, quelque chose que l'on n'arrive pas à comprendre, une manière d'être brillamment mise en scène par Jean François Richet.
Bref c'est le pied, mais l'avantage de ce film, c'est qu'il regorge de scènes fascinantes de la sorte. spoiler: Les rire nerveux avant l’assassinat d'Ahmed ou la scène de torture … Le décor y a été bien choisit : sur la rive d'un lac à la lumière de la lune perçant le brouillard environnant. Le lieu était parfait pour une telle scène et comme d'habitude, la musique est là pour couronner le tout.
spoiler: On gardera en tête certaines phrases de Mesrine : « Je n'ai pas envie d'être l'esclave à perpétuité de mon réveille matin », témoignage de sa lassitude du quotidien, l'envie de sortir d'un encadrement voulu par la société. Jacques Mesrine déteste ça. La routine de l'homme qui va travailler chaque jour ne lui correspond pas. Ce qu'il veut, il prend. Sa vision de la vie semble être focalisée sur le court terme, c'est ce qui lui permet de vivre intensément sans doute, mais aussi ce qui va le mener à sa perte.
Nous avons une tendance naturelle à admirer les rebelles, les semeurs de troubles parfois. Parce qu'on admire ceux qui savent oser. « J'ose tout ce qui sied à l'homme, qui n'ose plus n'en est pas un », disait Shakespeare au sein de l'une de ses pièces (Macbeth (1605)). Oser pour vivre, vivre pour oser. Mais bon, on ne nous demande pas non plus d’oser à ce point-là.
En 2008, Jean-François Richet adapte au cinéma la biographie de Jacques Mesrine. Dans ce premier volet, on assiste à la montée en puissance du célèbre criminel au cours des années 1960. La reconstitution de l’époque particulièrement réussie et la mise en scène efficace confèrent à ce long-métrage un caractère de film policier très noir. Mais surtout, on retient la prestation vraiment hallucinante de Vincent Cassel, lui valant d’ailleurs le César du meilleur acteur. Bref, une mise en bouche indispensable avant le feu d’artifice du second épisode.
Mesrine est un très bon polar français sur un criminel de légende ayant sévi entre les 60 et 70. Porté par un Vincent Cassel impérial, le film se décompose en 2 parties, en 2 films distincts mais complémentaires. Si la frontière entre admiration et dégout du public n'est pas suffisamment mis en scène, il en reste une reconstitution intéressante du parcours du cambrioleur assassin, presque sous forme de documentaire. Mesrine est un film marquant dans le cinéma policier de par son casting et ses moyens mais on se questionner sur le but du film à porter sur grand écran les aventures d'un criminel notoire.