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TitiBob _
2 abonnés
32 critiques
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4,0
Publiée le 26 janvier 2020
Un très bon film bien rythmé avec de grands acteurs pour retracer le "début de carrière" de ce gangster. la réalisation est efficace surtout dans les jeux de miroirs. A suivre avec le chapitre 2
Sans doute un des meilleurs films de gangster français. Tout ici est filmé avec maestria et un véritable amour pour le grand cinéma, celui des films noirs de Gabin et Ventura mais filmé ici avec la modernité de son époque. Cassel est parfait dans un rôle à sa mesure. Excellent divertissement qui rappelle au cinéma français que c'est ça aussi le charme cinéphilique français. Un vrai plaisir
Le Mesrine de Richet est une totale réussite. Passionnant du début à la fin, et une dernière partie magistrale qui ne donne qu'envie de découvrir la suite. Vincent Cassel, méconnaissable, nous livre une incroyable performance et signe ici l'un de ses meilleurs rôles. Le reste du casting avec Depardieu, Gilles Lellouche ou Cécile de France n'est pas en reste. Sombre, violent, addictif, une pure réussite.
Ce film n'est pas l'un de meilleur du genre gangster, cependant l'histoire vraie de ce personnage est plutôt fascinante. Cassel joue assez bien dans ce rôle, même si personnellement j'en ai marre de voir les mêmes acteurs dans tous les films français (Il en va de même pour Depardieu). Je trouve que les décors et les costumes sont excellents, en plus la façon dans laquelle Cassel vieillit à travers les deux films et plutôt bien faite. J'ai dit que l'histoire est fascinante mais son traitement dans le film n'est que moyen comme presque tous les films du genre on est obligé de regarder le protagoniste séduit et couche avec plusieurs femmes ce qui n'ajoute pas grande chose à l'histoire. À mon sens, les meilleurs moments dans les deux films sont ceux où on voit clairement la sociopathie de ce personnage, et il y a pas mal où Cassel joue bien entre le charisme et la prestance menaçante et mégalomaniaque de Mesrine. Or, entre la action, la séduction, et le portrait d'un criminel, j'imagine qu'il y en a de l’intérêt pour tous. En somme ça se regarde c'est divertissant, mais en deux parties un peu long quand même avec pas mal de répétitions.
Superbe première partie sur l'histoire de Jacques Mesrine. Vincent Cassel tient la baraque à lui seul. On a l'impression qu'il est fait pour ce rôle. L'ambiance est superbement retranscrite, et le rythme est présent tout le long du film. Une réussite...
Il y a 11 ans, sortait un biopic audacieux sur Jacques Mesrine, en 2 parties, adaptée de son autobiographie. Des récompenses prestigieuses ont accompagné son succès en salles (plus de 2 millions de billets vendus rien qu'en France). Pourtant, je suis passé à côté car l'histoire de Mesrine ne m'a jamais attirée. Je ne savais d'ailleurs pas grand chose hormis les traits les plus grossiers de l'affaire.
C'est donc une plongée dans une histoire désormais un peu ancienne, mais qui a irrigué la culture populaire et criminelle, à laquelle je me suis prêté. Tout en restant sur mes gardes puisque l'autobiographie de Mesrine a peu de chances d'être objective.
J'ai eu tort de passer à côté de ce film. J'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans le cinéma américain mais avec un casting composé de grands acteurs français.
"Mesrine - L'instinct de mort" est en effet prenant. Les moyens ont été mis sur la table pour recréer l'ambiance de la fin des années 60 et créer des décors et les remplir d'accessoires avec un sens du détail accru.
L'histoire se déroule et nous tient en haleine, même si nos sentiments à l'égard du personnage principal peuvent être plus qu'ambivalents (c'est peu de le dire). La force de ce film, c'est de ne pas porter de jugement sur l'homme : pas d’hagiographie et pas de réprobation. Le spectateur se fera son idée comme l'annonce dès le départ un panneau informatif.
L'intensité de ce film est due en partie à cette histoire prenante et à la psychologie complexe des personnages ainsi qu'à la réalisation soignée mais surtout et avant tout par le magnétisme de Vincent Cassel. Celui-ci est au sommet de sa carrière : peu de mots sont nécessaires à l'acteur pour passer les émotions et les sentiments de son personnage. Pourtant, quand il ouvre la bouche, il sait aussi jouer le beau parleur grâce à des dialogues ciselés.
L'action brute, l'intensité de jeu, l'histoire passionnante, la mise en scène testostéronnée mais sans tomber dans le "Fast & Furious" et l'ambiance sombre font de "Mesrine - L'instinct de mort" une franche réussite. Je vais vite me lancer dans sa suite !
Un film dont le rythme ne faiblit pas et qui se plaît à jouer avec les codes tant au niveau du récit d'initiation dystopique que de la mise en scène fiévreuse à l'aspect documentaire. L'évolution de Mesrine se fait comprendre sans didactisme ou dialogue superflu alors que la violence grandit subrepticement. Le casting est parfaitement crédible, emmené par un Vincent Cassel absolument convaincant. Une première partie qui donne diablement envie de visionner la seconde!
Quand Scorsese fait des films de gangsters pleins de furie et de sentiments, on applaudit, à juste titre.
Jean-François Richet réussit, avec ce dyptique, à nous faire presque aimer les voyous, comme dans le cinéma américain. On a presque là une version très française des meilleurs films du genre.
Finalement, Mesrine est notre Billy the Kid à nous. Une sorte de mythe violent, parfois fantasmé, mais qui construit en tout cas quelque chose qui appartient à notre culture. (la guerre d'Algérie, le STO, etc.
Richet réussit à faire ça : raconter l'histoire d'un voyou, sans complaisance, l'ancrer très fortement dans l'histoire de son pays, avec un oeil acerbe, mais qui ne juge jamais et laisse au spectateur sa position de spectateur.
Vraiment un très bon film nous retraçant en quelques sortes la biographie de Jacques Mesrine, joué à la perfection par Vincent Cassel bien secondé par un casting formidable.
Toute fiction compte une part d’imagination de la part des scénaristes, j’en prends note que tout ceci n’est qu’une escroquerie romancée d’un ennemi numéro un français. Que dire de la mise en scène qui n’inspire pas confiance en la sympathie, une intrigue historique de soldat de la France Gaulliste Algérienne tortueuse des années 50, OAS rayé de la carte politique, le fils à papa tourne au ridicule dans la décennie 60 en virée américaine. Le bandit action man romantique après l’épisode espagnol fait sa tournée du continent, direction case prison canadienne, la belle province du Québec libre du front de libération, ses membres frisent le sketch pour s’être fait pincer les grilles. Le début de la fin, une suite à finir en navet, Martin Scorsese ou Clint Eastwood bat au combat K.O l’adversaire gangster Jacques Me(s)rine, une réalisation bande dessinée.
Première partie d'un biopic divisé en deux film, on ne peut pas vraiment dire que l'histoire de Mesrine m'intéresse particulièrement. Ça ne m'a néanmoins pas empêché d'apprécier tout de même un peu ce film. Le film dresse un portait assez honnête de son sujet, sans chercher à susciter l'empathie ou l'apitoiement. La violence qui entoure la vie de Mesrine est omniprésente dans le film (en Algérie, dans la pègre, en prison), mais elle est grande partie de son fait. En conséquence de cela, j'ai assez moyennement accroché au personnage de Mesrine (dans ce volet), ni son évolution. Le film est porté par de très bons acteurs : Depardieu entre autre, géant en vieux briscard du banditisme / de la pègre, Gilles Lellouche, Cécile de France, Elena Alaya aussi, mais évidemment Vincent Cassel dans le rôle-titre, rôle qu'il incarne très bien (l'acteur étant un habitué des rôles de méchants, ce n'est pas compliqué de l'imaginer en gangster). La scène d'évasion est très palpitante (clairement elle envoie du lourd). Sur le plan des fusillades et des scènes d'action d'une manière générale, le film se donne presque les ambitions d'un film hollywoodien. La violence dans ce film est à l'état brut et elle marque. La musique est digne d'un film d'action américain (ce n'est pas complètement un hasard puisqu'elle est signée Marco Beltrami, compositeur de films hollywoodiens). Au final, je suis assez mitigé sur ce film. Bien incarné et bien réalisé mais cette première partie de la vie de Mesrine ne m'a pas beaucoup emballé.
Un très bon film biographique sur le célèbre criminel Jacques Mesrine, et aussi un thriller bien réussi. "Mesrine : L'instinct de Mort" est un film vraiment glauque qui suit bien les traces du célèbre criminel, et qui nous en fait apprendre beaucoup plus sur lui. C'est violent, vulgaire, sombre, mais super intéressant. La mise en scène est forte, les acteurs sont bien impliqués, le scénario est super bien écrit et je pense que ça respecte bien la biographie de Mesrine. Quand je dis que le film tourne bien à la violence et à la vulgarité, je déconne pas ! Y'a vraiment des scènes ultra glauques et des scènes de torture et de sexe à plusieurs reprises, mais ça impacte bien l'histoire, l'aventure de Mesrine dans sa trajectoire de criminel gagne de l'ampleur tout au long du film, et le personnage gagne en profondeur. C'est ultra impressionnant à voir, y'a des moments vraiment badass qui nous prennent bien et des scènes de tension sur mesure. La musique aussi est ultra intrigante et rentre bien dans le contexte. Niveau casting, je pense qu'on peut le dire directement, Vincent Cassel dans le rôle de Jacques Mesrine correspond très bien. Il est totalement investi, crédible et envoie bien des caisses. Vraiment, Vincent Cassel vient d’interpréter l'un de ses meilleurs rôles : un criminel dangereux, manipulateur, calculateur et brutal qui collectionne les femmes, et qui surtout en bave en prison, etc... Les autres acteurs sont bons, que ce soit Gérard Depardieu, Samuel Le Bihan, Elena Anaya, Cécile de France, Gilles Lellouche ou Roy Dupuis, tout fonctionne à merveille, et les autres acteurs s'en sortent bien aussi. Pour conclure, je dirais que "Mesrine : L'Instinct de Mort" est un film très bon et très prenant. Son côté glauque marque vraiment bien et nous en fait apprendre beaucoup sur Jacques Mesrine et son chemin vers la criminalité. Le deuxième film pour moi est tout aussi bon, mais en tout cas, matez ce film-là, car on s'en prend plein la face niveau glauque et intrigue.
1er volet de ce diptyque concernant le célèbre truand des années 70, j'ai découvert la personne de Mesrine dont j'avais beaucoup entendu parler, mais j'étais bien trop jeune à sa mort pour savoir ce qu'il en était vraiment. Je n'ai jamais aimé Vincent Cassel, je crois que ça doit être physique ou peut-etre que ses rôles depuis "La Haine" ne l'ont jamais trop mis en valeur autrement que par des personnages pourris, violents, manipulateurs, bref qu'on se plait à haïr. Mais malgré cette aversion, j'avoue que le personnage est quand même très bien joué par Cassel, sa cruauté, son coté bellâtre et manipulateur et qui semble fidèle au personnage quand on consulte internet et les archives de l'époque et on se réjouit même de son séjour dans le quartier de St Vincent de Paul quand il est terrorisé nuit et jour par les gardiens, preuve que le personnage réussit à se faire haïr. Les personnages secondaires sont aussi très bien joués que ce soit par Cécile de France (Jeanne Schneider) ou Gérard Depardieu (Guido). Vivement le deuxième volet même si al violence excessive du personnage Mesrine est parfois écœurante (mettre un pistolet dans la bouche de la mère de ses enfants, quel sale type)
Impossible de dissocier les 2 films du diptyque qui forment un tout de près de 4 heures sur la vie de Mesrine, l'ennemi public numéro un des années 70, gangster pilleur de banques et personnage unique tant par son action, son ego, sa communication, sa vie tout simplement. De même difficile de dissocier ce qui est de la vérité totale et absolue que pourrait montrer un biopic et ce qui est de la fiction et de la légende. Ce qui est certain c'est que Mesrine lui même est un personnage de légende et que le film s'appuie sur d'innombrables éléments et même dialogues de vérité, rapportés par ailleurs par les personnages réels encore vivant pouvant témoigner, attester, raconter. Impossible de citer tous les excellents acteurs parfaits dans les seconds rôles qui croisent la route et le destin de Mesrine. Ce qui est sûr c'est que Jean François Richet a trouvé en Vincent Cassel le Mesrine idéal fait de charisme, violence, impulsivité, fulgurance, mais aussi tendresse et idéalisme. Une performance d'acteur hors norme, présent dans toutes les scènes et apportant une palette d'innombrables émotions tout au long d'une vie qui l'amenait inévitablement à la conclusion de la fin, véritable exécution programmée, un destin qu'aurait écrit Mesrine lui même pour conclure en beauté sa légende. A saluer également toutes les actrices très différentes qui interprètent les femmes jalonnant sa vie de Elena Anaya la mère et épouse en passant par Cécile de France la camarade et complice jusqu'à Ludivine Sagnier la poule et amante. Un film exceptionnel, le rôle référence de Vincent Cassel