Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 24 décembre 2007
Si poétique... le rêve! Toute la beauté et la complexité des relations humaines, différents caractères, les rencontres entre inconnus, les ravages de l'amour... Un casting de rêve avec une Natalie Portman déchaînée, Rachel Weisz et Jude Law attachants et très convaincants. J'adore Norah Jones en tant que chanteuse mais elle était, à regrets, un peu trop effacée par rapport aux autres. Même s'il faut reconnaître qu'elle se mesurait à des acteurs de haut niveau pour son premier rôle. Ce film est magique!
Après un synopsis pareil, il semble normal d'établir le film comme étant influencé par un certain Hopper. Ces grands espaces Américains où les personnages, sont confrontés à eux même devant une sorte d'immensité aliénante. Certains plans, notamment ceux du métros sont un clin d'oeil au plus grand peintre Américain. Qu'en est-il du film ? Et bien c'est pas mal du tout, Wong Kar Waï nous dévoile son Amérique, sa vision qui est d'ailleurs la nôtre à tous plus ou moins, entre Hopper comme je le disais précèdement donc, et le Pop Art d'Andy Warhol aux couleurs tamisées où assez éclatantes, cela lui donne un charme puissant. Esthètiquement léché donc, il surfe sur une histoire d'amour, qui pour moi n'est pas le sujet le plus important du film. Il nous pose aussi et surtout le soucis du souvenir; souvenirs de ceux qu l'on a connu, de celui/celle que l'on aime et de ce qu'on laissera après notre mort. On ne se souviendra pas de tout mais juste de ces moments, ces instants précis et précieux de ces rencontres à la fois infructueuses et fructueuses que nous fait faire la vie (tout comme le voyage de Norah Jones; qui il faut le dire, s'en sort très bien pour son premier film, cet air naïf a ce quelque chose de je ne sais quoi qui vous fait adhérer au personnage...), ces moments (marqués je pense par les ralentis) qui restent des années, toute une vie, indélébiles. Indélébile, oui, à l'image du film et de son casting exceptionnel...
C'est avec un scénario alambiqué, un début qui a du mal à s'installer que Wong kar Wai entre dans la danse. La réalisation est personnelle et assez interressante. Mais, tout de meme, on ne rentre pas, ca ne prend pas et le pourquoi du comment n'apparait pas malgré la prestation epoustoufflante de la fraiche Norah Jones. Ce que l'on retient de ce film :la BO trés bonne basée sur des morceaux de Cat Power, Les excellents acteurs, la prise de vue original et le tour des bars des etats Unis. Déçue, pour moi, ce film reste trop amateur.
La nullité absolue : tourné en mode "surexposé gros grain" sombre et insupportable (pour faire "cinéma asiatique" ?), joué par des acteurs pas crédibles un instant (Norah Jones et Jude Law en paumés solitaires, il faut avoir de l'imagination !) - mais "bankables" ça doit être ça qui compte -, rabachant des clichés mille fois évoqués.
Ca donne un film déprimant et surtout d'un ENNUI MORTEL.
Seul élément positif : à la fin du film seulement, Nathalie Portman, belle comme un astre, et actrice sublime.
Où un auteur qui fit de bons films -Chungking express, happy together- et plus encore - in the mood for love- en vient à se caricaturer complètement! Ce film est désastreux à tous les points de vue, maniéré, esthétisant, pathétique... Désolant.
Une belle surprise ce film, je l'avoue. My Blueberry Nights nous emporte avec son esthetisme soigné, des couleurs formidable ainsi qu'une photographie sublime. Le scénarios n'est pas trés original (W.K.Wai a fait du classique) c'est le seul ponit faible. Mais il faut dire, quel beau casting. Nora jones ma vraiment impressioné par sa beauté et son naturelle, Nathalie Portman creve l'écran il y a une tel profondeur dans ses yeux bravo ! Raquel Weiss impecable et Jude Law nous fait une prestation honorable. En tout cas ont s'attache aux personnages. Un Wong Kar Wai tout simplement sans "l'aura" de l'asie...
Une fois de plus, Wong Kar-Wai nous transporte dans son univers particulier, très coloré où les destins se croisent. De la Chine aux États-Unis, le réalisateur n’a pas perdu une once de son talent !!! Filmé avec maestria, My Blueberry Nights nous fait ressentir chaque émotion que dégage les personnages. Jude Law et Norah Jones sont vraiment très attachants. My Blueberry Nights n’est ni un Wong Kar-Wai mineur, ni un Wong Kar-Wai majeur, mais tout simplement un Wong Kar-Wai, en gros, un film à voir absolument.
Wong Kar-Wai change de stule mais nous transporte encore dans un délicieux film où la notion de distance est particulièrement omniprésente, dans les distances physiques et dans les distances morales. C'est beau, les plans sont terribles et c'est un très beau film : Cela peut même rappeller certaines histoires d'amour de nos vécus.
Déjà, pour commencer j'ai pas été déçu : une photo splendide, depuis "Paris-Texas" et "Bagdad café" on avait pas filmé le désert américain comme ça. La bande son est assez sympa, les personnages attachants, et l'histoire ? bin l'histoire c'est un peu court mais on s'en passe. Jude Law fait craquer les minettes et Nora Jones branche bien les mecs, du coup c'est pas compliqué d'amener du monde à ce film. Le temps passe rapidement et quand le happy end arrive on resterait bien un 1/4 d'heure de plus avec nos nouveaux potes à se goinfrer de tarte aux myrtilles. Une semaine après j'ai pratiquement oublié ce filme qui va pas changer le monde, mais on ne lui en demandait pas autant.
L'image est belle, les jeux de lumières, de couleurs, de transparence sont formidables. Un film tout en douceur et en volupté mélancolique, porté par de très bons acteurs. Même si ce film est à conseiller on pourra regretter cependant le manque d'originalité et peut-être de profondeur du scénario et des personnages.
Mignon, mais assez anecdotique. On se laisse couler tranquillement dans cette jolie histoire aux images soignées (comme d'habitude avec WKW) et aux acteurs touchants de maladresse.
Ce film a confirmé pour moi un pressentiment : Wong Kar Wai a atteint ses limites en un film (In The Mood For Love). Et j’ai vu avec attention tout ce qui a suivi…
Concernant les acteurs, je passe sur la faiblesse de Norah Jones, complètement insignifiante, Jude Law, beau mais niais, Natalie Portman, la pauvre, avec un rôle de débile.
Certaines critiques avaient donné le ton : Wong Kar Wai fait du Wong Kar Wai dans ce film. C'est bien vrai, mais c'est même pire : c'est une publicité pour lui-même. Il y a ces tics de chasser la scène d'anthologie: "vous allez voir, je vais vous faire un grand moment de cinéma". C’est beau comme une pub Chanel mais ça dure 1h30… Parce qu’on ne parle de rien d'autre, c'est un "commercial", en anglais dans le texte (plans de la Jaguar, du sac à main Louis Vuitton...). Un point incontestable cependant : Wong Kar Wai ne s'en défend pas visiblement, tant les signes sont grossièrement évidents.
J’en tire les conséquences en me retirant des salles projetant du Wong Kar Wai. (copyright Lionel J.)