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    My Blueberry Nights
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    491 critiques spectateurs

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    Vador Mir
    Vador Mir

    263 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Un film plutôt sensible et humain, avec une ambiance particulière. Mais qui donne une impression de vide. Des personnages en quête, des passages quasi roman-photo. Le monde suspendu aux pérégrinations des protagonistes successifs.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Un film contemplatif, plutôt léché au niveau de la photo et de la mise en scène. J'ai beaucoup aimé les teintes utilisées. Il y a quand même plusieurs canons de l'époque au casting, notamment Jude Law, Natalie Portman, Rachel Weisz, et la musique colle parfaitement au récit. Ambiance sensuelle, quasi hypnotique, romantique et touchante. Mais... dans l'ensemble c'est trop longuet.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2021
    Dans un style éthéré et presque hors sol, Wong Kar Wai signe une romance dont le principal intérêt résidera dans sa mise en scène: chaque étape importante de ce parcours initiatique se déroule dans le même type de lieu (restaurant ou bar), prétexte à une suite de rencontres et de drames de la vie, dans lesquels le casting insuffle globalement une sensibilité mesurée. Bien sûr, la trame générale du scénario est des plus évidentes, et Norah Jones est clairement une débutante devant la caméra, mais l'esthétique du film et ses lenteurs calculées entretiennent l'atmosphère doucereuse et ouatée jusqu'à la fin.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Après In the Mood For Love qui m’avait profondément ennuyé ce n’est pas cette expérience américaine qui va me réconcilier avec le cinéma de Wong Kar-Wai. J’ai trouvé sa bluette insignifiante, sa mise en scène pataude qui utilise des métaphores visuelles pas du meilleur goût. Dans le genre destins croisés j’ai déjà vu beaucoup mieux, là cela passe vraiment pour de la philosophie de comptoir (cela tombe bien la majeur partie du film se déroule autour de comptoirs). Non je n’ai vraiment pas accroché, seule une surprenante Norah Jones a éveillé mon intérêt.
    Hulufo
    Hulufo

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2021
    L'une des plastiques les plus irréprochables de tout les temps. Pour moi le troisième opus de sa trilogie, initiée par "Chungking Express" et "Les Anges déchus". Une conclusion en beauté, décortiquant au passage le cœur mystifié de l'Homme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Pendant la première moitié du film, on croirait une petite comédie romantique indie gentillette qu’un réalisateur peu inspiré aurait déguisée en film de Wong Kar Wai. Tous ces filtres et ces tics de réalisation sonnent faux et habillent comme ils peuvent un scénario très pauvre, qui met bout à bout trois récits sans réussir à éveiller un quelconque intérêt. Ensuite, le segment avec Natalie Portman redonne quelques couleurs au récit et on devine par bribes ce qu’aurait pu donner un bon road-movie du cinéaste. La fin est elle aussi plutôt jolie, mais ça reste un film très bancal et à peine moyen.
    dheemahy
    dheemahy

    5 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Pas mal les commentaires de jessica parker / sex in the city , toute une philosophie sentimentale. Le film est déjà un peu démodé , il l'était peut-être déjà a sa sortie ? faut-il attendre de voir si il se bonnifiera avec le temps ?ou le revoir juste pour jude law et nathalie portman qui s'en sortent assez bien dans un film finalement assez mièvre.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2024
    Wong Kar-Wai quitte Hong Kong pour les États-Unis et adapte son esthétique à la culture américaine : là où ses personnages étaient d’ordinaire habitués à taire leurs sentiments, là où leurs déplacements trahissaient des intentions, leurs silences des non-dits, ceux de My Blueberry Nights ne cessent de parler pour s’épancher auprès d’un tiers inconnu peu à peu transformé en ami, si bien que le long métrage ressemble à un journal intime, forme explicitée par la rédaction et par la lecture en voix off des lettres écrites par Elizabeth. Cette attention portée à la conversation, nécessité en ce qu’elle permet la rencontre de deux solitudes, s’inscrit dans un cadre public (petit restaurant, diner, casino, hôtel…) et rappelle tout un pan de la peinture et de la littérature américaines consacrées justement à ces lieux de passage : on pense bien entendu au tableau d’Edward Hopper, Nighthawks, ainsi qu’à celui d’Archibald Motley, Nightlife, aux romans de Carson McCullers, en particulier The Heart is a Lonely Hunter (1940) avec la figure de Biff Branon, propriétaire d’un diner.
    Autrement dit, le cinéaste hong-kongais ne traverse par l’océan Pacifique pour plaquer son imagerie sur un support étranger, mais profite de cet exil pour explorer une mythologie qui n’est pas sienne et qui offre à son art une série de variations, une mythologie du rêve américain démystifiée que construisent la revendication de la liberté individuelle et la réussite professionnelle et familiale. Le personnage de Sue incarne le mieux le désenchantement de cette quête effrénée de liberté : contrainte de subir spoiler: un mari qu’elle n’aime plus depuis des années, elle se retrouve complètement perdue lorsque celui-ci vient à disparaître
    . Chacun est, à sa manière, bloqué dans un espace-temps qui le caractérise, qu’il soit statique (le bar de Jeremy) ou dynamique (les déplacements de Leslie d’un casino à un autre).
    La façon d’embrasser le continent d’Est (New York) en Ouest (Las Vegas) renvoie au motif du road movie, et le désir manifesté par Elizabeth de disposer d’une voiture à elle, sans destination précise à atteindre, prouve que le mouvement dans les grands espaces – qu’ils soient verticaux, immeubles et buildings des capitales, ou horizontaux, paysages désertiques de l’Arizona – est autotélique. La trajectoire circulaire du scénario, qui fait revenir notre héroïne spoiler: à son point de départ
    un peu moins d’une année plus tard, retranscrit la permanence du sentiment amoureux au contact paradoxal de la distance des amants qui l’éprouvent, thématique chère au cinéaste et qu’il décline avec maestria une fois encore. Une œuvre magnifique et bouleversante.
    chapeau_noir
    chapeau_noir

    14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2018
    Le film parle des addictions que nous connaissons bien. Nous vivons des addictions ; nous ne vivons pas avec elles lorsqu'elles ne sont pas à côté de nous mais elles constituent une patrie intègre de nous. Néanmoins les protagonistes ne les combattent pas pendant que ces addictions les font mal. Tout le monde attend là et ils s'habituent aux addictions. Il y a une énorme passivité, même le personnage de héroïne qui part en route, il peu importe où elle se trouve, c'est sa façon à elle afin de survivre avec sa faiblesse mais il n'y a pas d'action ici.
    Le monde est hostile, nous le voyons bien par le biais des couleurs vives, foncées qui se jettent à nos yeux. Le mouvement constat n’apporte pas de calme mais il fait que le temps passe. La finitude est réconfortante, parfois elle donne l'espoir une fois que nous nous sommes rendu compte que la fuite, ici présenté par l'abandon de combat, ne peut rien. Mais parfois les lumières devient douces et nous sommes heureux grâce à l'une personne. Bien que des gens nous blessent, il vaut essayer lorsque ils sont les seuls à nous donner le bonheur et la joie.
    Eric C.
    Eric C.

    246 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2017
    C'est un film étourdissant, éblouissant, un chef d'oeuvre de virtuosité, de poésie, de beauté, de sensualité. Un véritable feu d'artifice de couleurs, de prises de vue audacieuses et originales, un film réalisé par un artiste au sens complet du terme pour une sorte de road movie mélancolique, poétique, introspectif, triste et drôle à la fois, avec toutes les couleurs de la vie. Les couleurs sont justement un élément fort du film avec une palette incroyable, assez flashy, saturées et enveloppées comme un cadeau précieux dans une bo envoûtante. Cette oeuvre artistique est portée et accompagnée par des acteurs et surtout actrices exceptionnelles qui ont su se mettre au service de la partition et de la conduite du réalisateur. Jude Law, Rachel Weisz, Norah Jones, Natalie Portman, tous magnifiés ,avec une sensualité et un désir omniprésent. Ce film est une claque, un véritable plaisir, un tableau qui se déroule, il est la vie, sans un scénario exceptionnel au final mais ce n'est vraiment pas important quand on arrive ainsi à installer un film d'une telle beauté, passionnant de bout en bout. Un film totalement à part, un chef d'oeuvre de cinéma, inattendu et étonnant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 janvier 2017
    Quelle misère ! tout le film se passe dans un bistrot avec une bande d'andouilles en train de manger des gâteaux et dans le lot, des chialeuses et des pleurnichards qui racontent n'importe quoi, c'est-à-dire leur vie sentimentale pitoyablement dérisoire dont on se moque éperdument. J'aime pas Norah trucmuche la geignarde qui essaye de faire l'actrice alors qu'elle sait déjà pas couiner proprement ses chansonnettes à deux balles qui te filent la migraine. Du vide insignifiant du début à la fin.
    Sébastien T
    Sébastien T

    17 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Déjà fini, déjà partis vivre leur vie. Je ne pensais pas, je prenais ça à la légère, je me suis laissé prendre au jeu, j'ai adoré. Peut-être bien que je vais le regarder encore une fois tiens. Non, j'ai trouvé mieux ! Je vais faire chaque jour une tarte à la myrtille, on ne sait jamais, et reprendre la clope, puis ouvrir un bistrot de quartier... et être patient !
    Barry.L
    Barry.L

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2016
    Sorti en 2007, "My blueberry nights" est le premier film tourné en anglais par Wong Kar-Wai, réalisateur notamment des sublimes "In the mood for love" (2000) et "2046" (2004).

    Une nuit, Elizabeth (Norah Jones) se rend dans un bar, elle cherche son petit ami. Le barman (Jude Law) la renseigne et lui apprend que le petit ami en question est venu hier soir en charmante compagnie. Se sentant trompée, la jeune femme se lie d'amitié avec le barman Jérémy. Les deux amis se retrouvent alors tous les soirs, autour d'une tarte aux myrtilles... jusqu'au jour ou Elizabeth s'en va pour un voyage... C'est le début du nouveau film de Wong Kar-Wai, film qui reçu d'ailleurs un avis (très) mitigé. Etrange car le film, tout en étant délicieux et original se révèle complètement en cohérence avec les oeuvres précédentes du Hongkongais.

    Donc, on suit Elisabeth, qui, tout le long de son voyage se liera d'amitié avec des gens paumés. Dans "2046", un homme séduisait de nombreuses femmes pour oublier l'amour de sa vie, (maintenant disparue de son entourage) qui continuait de le hanter dans son esprit. Cet homme pourrait très bien croiser la route d'Elizabeth tant sa mélancolie et sa tristesse s'apparente aux protagonistes que l'héroïne rencontrera dans ces Blueberry Nights. Ces protagonistes, ils sont au nombre de trois. Le premier, Arnie (David Strathairn) flic de jour, ivrogne de nuit est alcoolique depuis le départ de sa femme. Solitaire et dépressif, il fête tous les soirs sa "dernière cuite". La deuxième, c'est Sue Lynne (Rachel Weisz), justement l'ex d'Arnie, qui continue à le rejeter. Femme méprisante, elle se rendra compte trop tard qu'elle éprouve toujours des sentiments pour son ancien mari. Enfin, Elisabeth se liera d'amitié avec Leslie (Nathalie Portman), une joueuse professionnelle à la jaguar, dont la situation est très tendu avec son père. Tous ces personnages sont parfaitement liés à l'univers de Wong Kar-Wai, fondé sur l'amour et le temps perdu. On pense souvent aux oeuvres précédentes de l'auteur, notamment son dernier film. Ainsi, le train de "My blueberry nights" ne serait-il pas le 2046, figure du voyage dans le temps et ou le voyageur n'a "qu'une idée en tête: retrouver ses souvenirs perdus" car "rien ne change jamais à 2046"? De même, Leslie est une joueuse professionnelle à l'instar de Su Li-zhen (Gong Li) dans le même "2046". De plus et ultime référence et/ ou hommage, le spectateur peut entendre par deux fois le "Yumeji's theme", la musique emblématique d' "In the mood for love". Sentiment de déjà vu et de répétition? Non, car Wong Kar-Wai crée un personnage différent de son monde: Elizabeth. Et là réside toute l'originalité du réalisateur: relayer au second plan des protagonistes de son univers pour donner le rôle principal à un autre type de personnage: une jeune femme qui fait au fond l'apprentissage de la vie en observant ces figures désabusées. Wong Kar-Wai se met donc dans l'oeil du témoin, à la différence de ses autres films, ou les héros connaissaient amours perdus et mélancolie. De ses relations et observations, Elizabeth ouvrira les yeux et découvrira de qui elle est vraiment amoureuse.

    Selon moi, Wong Kar-Wai est un pessimiste : amour impossible dans ''In the mood for love'' et incapacité à oublier cet amour dans ''2046''. Ici, le metteur-en-scène, en peignant le portrait des protagonistes que rencontre l'héroïne est fidèle à son penchant sombre. Mais là encore, et peut-être parce qu'il tourne en Amérique (où le happy end est d'usage), Wong Kar-Wai surprend en étant un peu plus solaire. spoiler: Sa conclusion est heureuse: Elizabeth comprendra après avoir rencontrée tant de coeurs brisés que son bonheur se trouvait là, dès le début, en la personne de Jérémy, le barman, qui l'a tant réconforté.


    Dans ce film, on retrouve l'autre grande qualité du Hongkongais: la force visuelle. Rarement, on est aller aussi loin dans le soin de la photo et de la lumière. Pour ce film, le réalisateur s'est entouré du chef opérateur Darius Khondji (directeur de la photographie du génial "Seven"), qui a quand même le devoir de remplacer Christopher Doyle ( chef op' de W K W depuis "Nos années sauvages" en 1991 et, entre autre, de "Hero" de Zhang Yimou en 2002). "La forme, c'est comme un coup de couteau" disait Dario Argento. Autant dire que "My blueberry nights" est une application parfaite et absolue de cette phrase. La couleur ultra-vive des néons, couplée aux (habituelles, il est vrai) trouvailles visuelles de W K W comme les ralentis stroboscopiques sont des composants essentiels de cette rêverie. Pour peu qu'on veuille s'abandonner à cette vision contemplative des nuits de New-York, de Californie, du Nevada et du Tenessee, l'hypnose sera totale, grâce à la gigantesque palette de couleurs proposée.

    Voici donc un très beau film qui semble introduire dans le monde de Wong Kar-Wai une touche d'espoir en la personne d'Elizabeth. Certes, ce que le film gagne en optimisme, il le perd en émotion et en nostalgie, mais l'hypnose "wong kar-waienne" est toujours présente.
    Manu711
    Manu711

    63 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2016
    Tout à fait le genre de film qu'il faut regarder un soir pluvieux, où l'on n'a pas envie de grand chose, et quand on a besoin, malgré tout, de changer d'air. Ce n'est pas très très original, mais ça a au moins le mérite de créer une ambiance, un univers, dans lequel on a envie de se fondre, afin se couper du monde et de vivre cette histoire au côté de cette jeune femme. Ce n'est pas un grand film, mais ça remplit parfaitement sa fonction première de divertissement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Jai tout simplement adoré, la BO est top et l'histoire tellement possible.
    On va souvent traverser des routes pour aller chercher le bonheur sur le trottoir d'en face, alors que tout est là, tout près...
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