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Nathbrec
1 critique
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0,5
Publiée le 15 juin 2021
Ce film n’a aucun sens. Les enjeux auraient pu être intéressants mais c’est très mal réalisé. 4 histoires différentes sont commencées dans le film mais aucune n’est terminée. Certaines scènes sont inutiles et en trop. La fin est incompréhensible et aucune des histoires du film ne se termine. Je ne recommande pas!
Sur un sujet proche, un traitement pourtant différent de celui de « Super Size Me » (2004) et, sur un sujet différent, un traitement pourtant proche par certains aspects (les conditions de travail des ouvriers, la mosaïque de personnages, le dénouement) de celui de « Syriana » (2006). Le réalisateur indépendant Richard Linklater (« Before Sunrise » (1995) et « Before Sunset » (2005)) nous offre en sus une critique en règle du « Patriot Act » et de la façon dont l'administration américaine et certains grands employeurs américains ferment les yeux sur l'immigration illégale des mexicains. Après avoir vu ce film, il faut être motivé pour encore avoir envie de manger des hamburgers et plus généralement de la viande. Un film qui ouvre les yeux sur la vision américaine de l'économie et du travail, et plus généralement sur le monde capitaliste moderne (N.B. : ne vous méprenez pas, c'est la même façon de penser qui est appliquée en France). Private joke : la compagnie décriée dans le film, en terme de santé publique et d'environnement, se nomme « l'UMP », assez amusant en cette période électorale française, n'est-ce pas ?
L'envers du décor du rêve américain. Ce film, en remontant la chaine de production d'un burger star, nous montre la malhonnêteté des grands dirigeants, le manque d'hygiène en cuisine, les étudiants qui tentent de se faire un peu d'argent pour se payer la fac, le bétail entassé et maltraité, le parallèle édifiant avec les immigrés mexicains, leurs conditions de travail exécrables et leur situation précaire, l'insalubrité des abattoirs... Un film choc qui pâtit un peu de son hésitation entre comédie dramatique et documentaire. Ce film choral ne s'intéresse pas assez à ses personnages qui auraient mérité d'être un peu plus développés.
Rêve américain entaché de sang et de déjections, souillé par la corruption, tétanisé par sa fureur immobile à s’élever. Tout pour fuir Cody et ses abattoirs ; la tête dans les étoiles, aller à la fac pour devenir astronaute. Fast Food Nation fait des Etats-Unis l’eldorado de la malbouffe où chaque Américain, qu’il soit citoyen ou non, contribue à l’élaboration du fameux hamburger comme pris d’un élan patriotique qu’il ne maîtrise guère. À chaque étape on ferme les yeux pour ne pas voir l’horreur bientôt léguée à nos enfants comme indigeste héritage. Richard Linklater construit son film de manière originale et incisive en mêlant deux intrigues a priori indépendantes qu’il rassemble dans une funeste complicité ; il pèche toutefois lorsqu’ayant mis de côté la subtilité initiale, il tombe dans le plaidoyer ouvert, faisant de son film une tribune militante parfois grossière. Dommage car le pouvoir de sa mise en scène et de ses images aurait suffi à sensibiliser le spectateur face à ce massacre généralisé privant l’homme de son humanité et l’animal de sa dignité. Une œuvre importante, maculée d’un pourpre révoltant, mais qui ne fait toutefois pas assez confiance au langage cinématographique pour développer son propos.
Critique des fast-food qui fait beaucoup réfléchir depuis Super Size Me de Norman Spurlock, qui montre le côté noir du capitalisme et de la production de malbouffe, c’est très bien !
Un film doté de plusieurs personnages principaux, qui disparaissent généralement après être apparus quelques temps, bénéficiant de la présence de quelques stars, tels Bruce Willis, Ethan Hawke, Avril Lavigne, Luis Guzman, Kris Kristofferson, qui ressemble à Jeff Bridges mais que je ne connais en fait que pour son rôle de Abraham Whistler, alias "grand-père", dans les Blade. J'en attendais plus, notamment en ce qui concerne l'engagement, ainsi que du côté trash, pour appuyer ses arguments, qui ne font donc pas autant mouche qu'ils auraient pu (le réalisateur est resté au niveau du "politiquement correct"), mais j'ai quand même apprécié l'ensemble, qui part d'une bonne intention, à savoir dénoncer la mauvaise qualité de la viande des fast-foods.
Nous ne sommes pas loin du documentaire ! La fabrication de steak surgelés pour un Fast Food. Analyse de la viande contaminée qui ne rend pas malade mais dont la composition la fou mal vis-à-vis de l'opinion publique. J'ai beaucoup aimé l'interview de Bruce Willis et sa critique pleine de bon sens ! Quelques bons moments d'humour et une enquête assez bonne. Mais le récit se perd parfois dans des débats stériles et sans rapport avec le fast food. spoiler: Et l'enquête était inutile puisqu'elle aboutit à.. Rien ?!
Je suis surpris par les critiques plutôt négatives alors que ce film met clairement les pieds dans le plat (avec et sans jeu de mots) et cela est assez rare concernant un film états-unien. De plus, le casting tient bien la route et on est affligé par cette industrie de faux-semblants et d'arnaques commerciales. C'est ecoeureant et ça vaut vraiment le coup de le regarder car il est vraiment très proche des documentaires sur les mêmes sujets et donc de la triste réalité.
Le film en lui même n est pas extraordinaire. Mais le sujet est excellent. Comment nos sociétés, en l occurrence ici la plus grande nation du monde bafouent le bien-être de ses travailleurs et des animaux ,polluent l écosystème au nom de la sacro sainte rentabilité financière. Ici tout le monde est responsable et coupable de ces horreurs. Le consommateur (a la fin du film l équipe de direction de fast food se félicite des hausses de vente de leur hamburger infect) tout comme les producteurs ou vendeurs et peut être même le spectateur . Nous sommes en 2015 et ces tragédies écologiques ,animales et humaines existent encore...tout ca pour nourrir la population avec des produits médiocres.C est a se demander si ce film ou autres documentaires traitant de ce sujet servent encore a quelque chose....
Vu dès sa sortie, le message fut percutant pour plusieurs risons : original, je n'avais pas vu de film parlant de la qualité de la viande et de ses raisons. Le casting : ces stars présentes montrent d'une certaines manières leur engagement à cette "cause" , à ce fléau de la surconsommation. Bien sur, une star de cinéma ne joue pas gratuitement, mais vu le petit budget du film, l'interet de Bruce Willis ou Ethan Hawke était je pense le message véhiculer par le film et leur participation à ce message. Fast food burger est percutant pour le développement de ces petites histoires autour de ce probleme central. Les mexicains voulant vivre dans des conditions précaires pour un meilleur mode de vie, les accidents de travail, les employés de fast food désabusés, """ les vaches qui ne veulent pas sortir de leur enclos une fois ouvert par des étudiants qui veulent les liberer. Une certaine manière de dire que même les premières victimes ne veulent pas que cela change. """ les abattoirs et leur conditions de travail etc... Le film traite très bien ce sujet de la surconsommation de viande par les fast food et les problèmes qui en résultent. Véritable message de notre société, ce film est à considéré comme un documentaire sur notre consommation et à voir jusqu'a la fin, jusqu'à la scène de l'abattoir. Pour ceux qui mange de la viande, la moindre des choses est de regarder comment votre steak est fait. Un film, un message, un documentaire , une vérité, un choc. Fast food nation vise juste.
Le reflet de la consommation dépendante du marche et insatiable. Le film nous pose en victime dans un premier temps puis en acteur des dérives des grands groupes.
Fast food est un documentaire sur la malbouffe et les scandales liés à l’hygiène des viandes américaines servies dans d’appétissants hamburgers ;un sujet déjà traité par d'autre documentaire mais néanmoins caché par les grandes marques comme Mc Donald's et bien d'autre. Ce docu a l'avantage et la subtilité d’être encapsulé dans un film au scénario assez moyen mais d'actualité, à savoir le parcours de mexicains clandestins venant en Amérique chercher l'Eldorado et qui finissent dans les abattoirs (aux pratiques pas toujours légal) des bidoches qui finiront dans nos hamburgers. C'est apparemment une réalité et un scandale mise en avant, appuyé par des personnalités Hollywoodienne en accord avec cette vérité qu'il faut faire éclater au grand jour , comme Bruce Willis et Avril Lavigne. Quelle vérité ? Il y a de la merde dans les viandes hamburger , eh ouais...
Don Henderson (Greg Kinnear) est responsable marketing de la chaîne des Mickey's Fast Food Restaurants. De la viande contaminée a été découverte dans les stocks de steaks surgelés. il décide de visiter leur fournisseur : les abattoirs de Denver. Il va aussi découvrir l'Amérique profonde, la chaine agro-alimentaire avec ses employés immigrés, ses élevages surpeuplés, sa viande avariée et ses consommateurs lambdas.
Greg Kinnear en bon cadre commercial est vite dépassé par la situation. Il est stupéfiant de naïveté. Les mexicains sont comme le bétail, brutalisés. Ils cherchent le "Rêve américain" qui tourne aux cauchemars pour certains. Sylvia, son mari et sa soeur sont particulièrement émouvants. Bruce Willis fait un passage remarquable en escroc désabusé. Ethan Hawke est bon en militant écolo et amer. Paul Dano joue le vendeur blasé chez Mickey et la petite Ashey Johnson est admirable de naturel. Tous sont portés par l'histoire.
Un film remarquable, certaines scènes sont chocs . Ken Loach aurait pu le réaliser. Linklater l'a fait et bien fait.
C'est probablement le Linklater le plus pauvre que j'ai pu voir jusqu'à présent (et comme c'est le 10e film du réalisateur que je regarde, je pense en avoir à peu près une idée). Avec son Fast Food Nation, Linklater brasse cinquante sujets sans jamais se décider à en traiter un réellement... correctement. Il aligne les sujets possibles comme il aligne les stars, mais la réflexion reste, décidément c'est le mot, pauvre. D'un côté on a tout ce qui concerne l'univers de la mal bouffe, qui pourrait être le sujet central du film, mais qui ne va jamais vraiment très loin, qui aborde quelques idées sans les développer et qui surtout enfonce beaucoup de portes ouvertes. De l'autre on a la condition des mexicains immigrés aux Etats-Unis, qui ne fait guère mieux dans le fait de tourner autour de lieux communs. De l'autre on a des histoires externes, amoureuses etc etc. qui n'apportent absolument rien au film.