Derniers Avis : Fast Food Nation - Page 10

Une affiche très alléchante, une intrigue à priori excellente. Et pourtant... Quelle déception! Et oui dure à avaler. Clairement, ce film est une mauvaise blague faite au spectateur. Le thème est très intéressant, mais une fois l'intrigue dévoilée, on tourne en rond. Ce film permet toutefois de comprendre certaines choses sur la chaîne alimentaire d'un fast food et ça fait froid dans le dos! Malheureusement, trop de sujets sont traîtés durant le film et aucun ne l'est fait en profondeur.
Les 3/4 des scènes du film sont inutiles, notamment les scènes de "sexe" qui n'apportent pas grand chose.
Les dialogues sont d'une pauvreté extrème. Exemple : "Mais pourquoi ce sont toujours les méchants qui gagnent?" AVRIL LAVIGNE.
Je crois qu'après ça il n'y plus grand chose à dire...
Heureusement qu'il existe "Super Size Me".

Maintenant vous savez pourquoi vous avez déjà eu envie de vomir quelques minutes après avoir mangé chez Donald l'écossais ou chez le belge Rapide.. Ici, la vache de Dali revisitée "made in US factory" n'est qu'une excuse pour avoir la nausée d'une société où les êtres libres n'ont plus leur place : exploitation intensive des ruminants, des bipèdes, (on se demande qui est qui parfois), des sentiments et même des machines.. sauf que la machine à steaks s'emballe et connait des ratés, qu'il faut taire à tout prix : le documentaire, pardon, le film, s'attache à démontrer que les pauvres, basanés, émigrés sont toujours les premiers "bais.." de la chaine alimentaire, mais au final chacun, ou presque, déguste sa part d'une société de m****.
Nantis et habitués des délices de Marx ou des frères Troisgros, s'abstenir.

« Fast food nation » repose sur une idée mince : la viande des Big One, produit vedette d’une chaîne de restauration rapide en pleine expansion est contaminée. C’est le prétexte de ce film choral un peu pauvre par les moyens et la détermination de son réalisateur à passer à côté d’un véritable brûlot.

Tous se retrouvent autour de l’unité de production de cette viande. Le directeur du marketing en inspection, les émigrés clandestins mexicains, ceux qui fabriquent les pavés ou les vendent. Chaque parcours assez caricatural ou trop convenu est marqué pesamment. Trop de scènes semblent superflues par leur côté bavard et hors de propos. Le manque de rythme avéré ne peut que provoquer l’ennui et parfois même le désintérêt. C’est dommage. Car en plus le casting digne d’intérêt essaie tant bien que mal de donner vie à cette histoire mal écrite. On retiendra quand même les prestations de Bruce Willis, de Greg Kinnear ou de Paul Dano.

Le film se laisse regarder, mais ne provoque jamais la réaction épidermique qu’il devrait ! Peut-être est-ce dû après tout à la morale de ce film qui tient plus de la désapprobation résignée qu’à la provocation sulfureuse.

pub du film:" le film le plus important depuis 9/11 farenheit" .... j'ai failli aller au commissariat le plus proche pour porter plainte pour tromperie sur la marchandise....oser comparer ce flanby mou du genou à 9/11, c'est pathétique !!!
ah !! mais oui je ne savais pas que les vaches étaient tuées en abattoir et moi qui croyais qu'on les laisseés tranquillement paitre dans les prés, ben zut alors...conseil d'ami economisez vos 10 € et louez vous un bon "bowling for colombine" ou "9/11", là au moins vous aurez du vitriol et pas de la guimauve...

Fast food nation est un film dérangeant à plus d'un titre... D'abord parce qu'il s'inscrit dans la lignée du neo-docu américain (Michael Moore et autres Super size me...) et qu'il remplit parfaitement sa mission. On sort de la salle totalement écoeuré tant les images de la fabrication du Big Mac... pardon, du "Big One" sont insoutenables (et même si vous avez déjà vu des reportages sur la fabrication des steaks, vous n'avez rien vu !).
Seulement, Fast food nation n'est pas un documentaire... et c'est là que le bas blesse. Bien que touchants, les destins parallèles de ce directeur en marketing, de ces jeunes activistes écolos et des migrants latinos s'emmêlent sans vraiment se croiser. Ce que l'on gagne en émotion, on le gagne aussi en confusion et en longueur... Et au bout du compte, on hésite entre quitter la salle parce que l'on a envie de vomir ou parce que l'on s'ennuie ferme depuis près de 2 heures. En somme, "Fast food nation est un film dérangeant à plus d'un titre..." Dommage.

"Américains, Américaines et euh... les autres là... Les Burgers c'est pas bon, en fait. Et puis la viande elle est même pas propre. Et pour vous le prouver, je vais teindre Avril Lavigne en blonde et vous parler d'autre chose".

Franchement, j'ai vu bien plus convainquant que ce film mollasson et gentillet. La démonstration est lamentable, le scénario s'égare dans une multitude d'histoire rapidement survolée. On est loin de l'efficacité d'un "Super Size Me" ou, sur un autre terrain, de "Thank You For Smocking". En même temps, pourquoi se fatiguer quand on sait que ceux qui feront le déplacement sont déjà tout acquis à votre cause ?

Bonne intention, on voit tout le vaste champ de préparation du burger et ça fait froid dans le dos mais ce n'est pas assez approfondi et fort...
Il manque cette touche de révolte ce n'est que vers la fin que ça commence c'est un peu trop tard...
Néamoins ce film ne vous laissera pas indemne alors je le conseille vivement.
Ne mangez plus au fast food et prennez de la viande bio si vs voulez mon avi !!

Film choc. Film coup de poing. Je suis sorti de là en vascillant plus ou moins tant il s'agit du genre de cinéma que j'adore ; qui développe une réflexion avec minutie et avec des liaisons indirectes entre tous les sujets abordés.

Ceux d'entre vous qui ont vu : Traffic, Le cauchemar de Darwin, Bowling for colombine ou Requiem for a dream comprendront qu'ils ne doivent en aucune façon manquer ce film.

OUI ce film dénonce. Oui il faut continuer à hurler les horreurs humaines jusqu'à en perdre la voix. OUI il est plus que tant de rentrer en résistance. Oui l'action est d'abord une initiative individuelle et un choix qui à des implications toujours lourdes de conséquences.

Bien sûr on peut refuser d'entendre. Mais les faits sont têtus. Tout ce que je sais désormais c'est que si la prise de conscience est trop tardive, l'esprit ne lâche plus prise et l'on préfère vivre dans le mensonge jusqu'à la fin. Se remettre en cause est l'exercice le plus difficile pour un esprit basé sur le matérialisme.

Ce film est basé sur un livre "Fast Food Nation d'Eric Schlosser Ed.Autrement" et ils ne relatent que des faits précis et très documentés. Il se fonde également sur un autre livre intitulé "La Jungle" publié il y a 100 ans (éd. Rackam) par le socialiste Upton Sinclair qui dénonçait les conditions monstrueuses dont étaient victimes les travailleurs pauvres. 100 ans plus tard les choses ont empirées.
A noté que ce livre qui date à permis de créer la FDA (Food & Drugs Administation) aux USA. On le voit
savoir mettre en lumière l'inaceptable à encore une valeur et un sens éthique.

Je ne peux que vous recommander les écrits de Bourdieux, Serge Halimi, Loic Wacquant et du grand intelectuel américain (entre autres) Noam Chomsky pour bien comprendre la manipulation mentale auquelle vous adhérez sans le savoir et que ce film met en lumière. Sans un instant travestir la vérité ni la réalité.

Un des films qui sera dans mon Top 10 des films de 2006.

BB94

Film documentaire sur la quantité de matière infecte dans les hamburgers. Jusque la rien de surprenant! Film somme toute lent d'action et pauvre en propos choc!

Toujours la même chose; on dénonce,on dénonce et qu'est-ce qu'on fait?... on dénonce!
Après Lord of War, exellent film sur le trafic d'armes internationnal, après Thank you for smoking, bon film sur le lobbying de l'industrie du tabac, nous voici donc en présence de Fast Food Nation, un film pas top sur la culture des fast food aux USA...

Un film gentillet et pas désagéable mais cependant assez limité dans son développement puisque l'histoire principale est celle d'un cadre enquêtant au sujet d'un problème concernant la viande utilisée (déjà vu?),les histoire annexes sont plates et dénuées d'interêt; valeurs défendues par la jeunesse qui sait plus ou elle est, immigrés qui font le travail que les autochtones ne veulent pas faire(déjà vu aussi?).

C'est sans compter les transitions baclées qui sont de pales copies de films comme Collision.

Bref une petite étoile seulement par ce que ça m'a fait passer la soirée et que c'était pas trop indigeste...

ce film m'a franchement déçue... j'avais adoré "Thank you for smoking" véritable concentré de vitriol et d'humour noir. "Fast food nation" n'est pas un film subversif, c'est une accumulation d'informations, d'images parfois inutiles et de "guests stars" comme Bruce Willis ou Avril Lavigne qui apparaissent 5 minutes dans tout le film et qui débitent leur texte sans grande conviction. Il aurait fallu plus de profondeur, plus d'action, plus d'humour peut-être... Le sujet n'est pas seulement la malbouffe mais aussi l'immigration mexicaine,ces pauvres gens qui traversent la frontière au péril de leur vie et travaillent ensuite à la fabrique de steaks...
Je mets deux étoiles parceque l'intention était louable et que Greg Kinnear joue super bien comme d'habitude!!!

Si vous avez déja mangé dans un fast-food, ou que vous n'avez pas envie d'y aller, ne ratez sous aucun prétexte ce film qui vous ouvrira les yeux sur ce qui vous semble si bon. Après, vous ferez certainement passer le message à tous vos proches et il n'y aura plus personne dans ce genre de restaurant.

Petite déception pour un film annoncé comme le plus polémique depuis Farenheit 9/11. Fast Food Nation soulève un bon nombre de problèmes liés à la restauration rapide outre-atlantique (qualité de la viande, hygiène, exploitation des immigrés, conditions de sécurité dans les usines de production, etc ...) mais ne fait que rester à la surface du sujet et n'en traite aucun en profondeur. On a parfois plus l'impression de se retrouver devant un docu-fiction que devant un film polémique montrant l'envers du décor. Enfin le tout est quand même cynique à souhait et le jeu des acteurs est excellent (mention spéciale au personnage de B. Willis). Au final on a donc un film mi-figue mi-raisin qui se laisse regarder mais qui laissera ceux qui s'attendent à un film aussi profond que certains films-documentaires de M. Moore (par exemple) sur leur faim.