AlloCiné
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Votre avis sur Fast Food Nation ?
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Personnellement, je ne comprend pas pourquoi ce film n'a une le droit qu'à un lot de critiques "mitigées" auprés de la Presse. Je pense qu'a l'instar de Lord Of War, Blood Diamond, ou encore de Syrianna, Fast Food Nation, reste un film engagé et inteligent tels qu'il faudraient plus en voir aujourd"hui... qui tend a vouloir reveiller nos vieilles pulsions revolutionnaires.
Le Seul Defaut de ce film serait je pense le manque de divertissement qui reste un peu leger pour des personnes qui iraient voir le film pour se divertir et qui ainsi ,ne s'attendraient pas à voir un film alarmant.
Le Seul Defaut de ce film serait je pense le manque de divertissement qui reste un peu leger pour des personnes qui iraient voir le film pour se divertir et qui ainsi ,ne s'attendraient pas à voir un film alarmant.
Drame choral aux multiples tranchants sur l'industrie du fast-food. Similaire à Traffic mais beaucoup moins maitrisé.
Entre Documentaire et drame, ce film retrace bien le problème de la "Mal Bouffe" aux Etats-Unis ainsi que le problème de l'Immigration des Mexicains. Beaucoup d'acteurs engagés dans ce film.
Dés les premières minutes, Fast Food Nation s'érige en cas d'école. Malheureusement, sans doute pas comme son équipe l'eût souhaité. Sans doute écrasé par l'ampleur de l'essai dont il est tiré, le film prend le parti de la fiction. Bonne idée, si les personnages vivaient par eux-mêmes et non en tant que simples pantins, messagers des idées qu'il entend délivrer. FFN dit au lieu de montrer or un film, à plus forte raison un film de fiction, eh ben... c'est pas une thèse. Ainsi, chaque scène dialoguée (et il y en a, des dialogues, beaucoup trop) est une avalanches d'infos, de chiffres, d'idées politiques ou citoyennes certes difficilement critiquables mais qui ne remplaceront jamais les images, le montage, la construction dramatique, bref tout ce qui fait le cinéma. À cet égard la scène finale, montage d'images tournées dans un abattoir, est à elle seule plus frappante, émouvante et éloquente que toutes celles qui l'ont précédée... Tout ça sans qu'un mot soit prononcé. Dommage pour Linklater, réalisateur par ailleurs original et attachant. Dommage pour ses acteurs, qui tirent le meilleur parti de dialogues laborieux. Dommage pour Schlosser enfin, dont le travail mérite sans doute d'être mieux connu.
Super intéressant, j'ai du mal à comprendre les notes globalement basses. Le film traite de sujets assez tabous aux Etats-Unis d'une manière grinçante, et ça fait du bien ! Le film s'arrête peut-être un peu vite et ne va pas au bout de sa démarche mais c'est tout ce que je lui reproche. Un bon moment !
Un film qui donne bien la gerbe sur le fast food.
Julien D
A travers l'industrie agro-alimentaire, c’est l’ensemble des dérives de l'ultralibéralisme que Richard Linklater, dont les films sont toujours pleins de (bonnes ou mauvaises) surprises, dénonce avec un cynisme agressif à travers une adaptation Eric Schlosser. La palette des attaques faite au sujet passe par une construction faite à la manière d’un film choral où s’entremêlent trois histoires, celle d'immigrés clandestins surexploités dans une usine qui ignore les règles de sécurité, celle d'un commercial qui découvre que ses employeurs ferment les yeux sur des problèmes sanitaires, et celle, moins intéressante, d'une jeune vendeuse qui va s'engager contre ses employeurs. Cette structure narrative est toutefois mal exploitée puisque, hormis la joie de retrouver d’excellents acteurs tels que Patricia Arquette ou Bruce Willis, le scénario semble s’éparpiller entre ces cibles et perd ainsi beaucoup de sa verve accusatrice.
Non, franchement, ce film m'a interpellé. Il est certes quelque peu caricatural, mais contient sans doute une part de vérité. Et puis, au-delà de sa participation au militantisme contre l'exploitation animale et humaine, je l'ai franchement trouvé bien fait, alternant intelligemment le comique (avec une certaine dose d'humour noir) avec le tragique. La bande son n'est pas trop mal non plus. A voir.
Le début laisse prometteur, malheureusement le film s’essouffle de plus en plus au fil d’historiettes peu passionnantes. Seul le parcours du personnage principal est vraiment intéressant. Dommage que ce film n’aille pas un peu plus loin dans la dénonciation de l’exploitation environnementale faite par les chaines de fast food. L’animal, au lieu d’être mis en avant comme entité à part entière est une nouvelle fois ridiculisé. Plus un docu-fiction sur les clandestins mexicains que sur la monstruosité masquée des fast food. Un coup dans l’eau.
soporifique! sans intérêt!
Une démarche respectable consistant à dénoncer les multinationales de la malbouffe, mais quiconque est tant soit peu informé n’apprendra pas grand chose. On savait que les fastfood servaient de la merde, le film ne fait que le confirmer… Pour le reste, ça se regarde, mais la mise en scène est un rien décousue et le scénario inexistant. Il aurait mieux valu en faire un documentaire. A conseiller tout de même aux accros du McDo.
Benito G
M2langer docu et film, pourquoi pas; mais alors faut il encore en avoir les capacités! Ce qui n'est pas le cas ici. Cela s'enchaine tres vite sans grande cohérence par moment et meme parfois la crédibilité s'en vole... On veut choquer, donc du coup on superpose des séquences et on y ajoute une narration pour que cela fasse plus vrai... PErso, cela m'a plus ennuyé qu'autre chose. Il y a quelques bonnes idées qui certainement auraient pu etre correct si elles avait été bien exploité. Là on veut en faire trop alors que l'on en a pas du tout les capacités. Son succés en salle est tout à fait compréhensible... pareil pour sa notoriété quasi inexistante à coté de son prédecesseur (S.S.Me).
Une docu-fiction qui ne peut nous laisser de marbres face à un tel spectacle et des révélations qui font froid dans le dos.
Vous ne regarderez plus jamais votre burger de la même manière...
Vous ne regarderez plus jamais votre burger de la même manière...
Film pamphlet très édulcoré sur une réalité qui se fait oublier. Les thèmes abordés sont l'immigration et les conditions de vie des travailleurs immigrés, l'industrie agroalimentaire, l'hypocrisie des cellules marketings.
Les séquences d'abattages (oui car il n'y a pas beaucoup de trucage dans le film), sont vraiment sympathique comparé à celle du documentaire : We feed the world.
Le film est relativement complet mais certaines scènes auraient pu être enrichie du petit détail qui aggrave le côté pathétique des pauvres mexicains.
Les plans se succèdent mais la noirceur de l'âme humaine n'apparaît pas, car même le DRH à finalement simplement l'air d'un homme plus pressé que le contre-maître, exécutant plus besogneux avec les ouvrières que son patron.
On se laisse bercer par cette histoire, tranquillement, sans que le moindre suspens nous sorte de notre torpeur.
Il manque un gros méchant qui assume bien son rôle, car au final, même le passeur n'est responsable d'aucun mort, et oui, ils ont payés pour se faire exploiter.
Le cynisme aurait été complet si on avait vu une scène ou le gouverneur discutait avec le directeur de la firme, et le professeur d'université pour envoyer une équipe gouvernementale enquêter dans l abattoir et que celle-si repartait avec quelques pot-de-vin, ou bien plus simplement l'organisation du trafic avec la douane.
Les séquences d'abattages (oui car il n'y a pas beaucoup de trucage dans le film), sont vraiment sympathique comparé à celle du documentaire : We feed the world.
Le film est relativement complet mais certaines scènes auraient pu être enrichie du petit détail qui aggrave le côté pathétique des pauvres mexicains.
Les plans se succèdent mais la noirceur de l'âme humaine n'apparaît pas, car même le DRH à finalement simplement l'air d'un homme plus pressé que le contre-maître, exécutant plus besogneux avec les ouvrières que son patron.
On se laisse bercer par cette histoire, tranquillement, sans que le moindre suspens nous sorte de notre torpeur.
Il manque un gros méchant qui assume bien son rôle, car au final, même le passeur n'est responsable d'aucun mort, et oui, ils ont payés pour se faire exploiter.
Le cynisme aurait été complet si on avait vu une scène ou le gouverneur discutait avec le directeur de la firme, et le professeur d'université pour envoyer une équipe gouvernementale enquêter dans l abattoir et que celle-si repartait avec quelques pot-de-vin, ou bien plus simplement l'organisation du trafic avec la douane.
Les idées sont là, le film dénonce un certain nombre de pratiques qui semblent crédibles et la scène de fin est percutante. Hélas c'est la seule scène percutante du film qui pêche réellement par ses longueurs et son manque d'accroche. Dommage!
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