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    Au-delà du réel
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    Anglais de naissance, Ken Russell était un personnage tout autant qu’un réalisateur fantasque, truculent et parfois déroutant. Sa carrière forte de 27 longs métrages de 1964 (“French Dressing”) à 2009 (“Boudica bites back”), compte six films majeurs avec “Love” (1969), “Music Lovers” (1971), “Les diables” (1971), “Mahler” (1974), “Les jours et les nuits de China Blue” (1984) et “Au-delà du réel” tourné en 1980 qui nous occupe ici. Cette première incursion dans le domaine de la science-fiction sera pour Ken Russell l’occasion d’un court séjour à Hollywood, cherchant peut-être à emboîter le pas d’autres compatriotes comme Ridley et Tony Scott, Adrian Lyne, Alan Parker et Hugh Hudson qui tous venus de l’univers de la publicité ont émigré sur la côte Ouest des Etats-Unis pour y connaître le succès en imposant une esthétique qui a renouvelé le thriller pour une grosse décennie. L’idée du film est née en 1975 dans un café où Bob Fosse, Herb Gardner et Paddy Chayefsky envisagèrent d’interpeller le producteur italien Dino de Laurentiis alors occupé par le tournage de “King Kong” pour lui proposer un remake du “Docteur Jekyll and Mister Hyde”. De retour chez lui, Paddy Chayefsky change d’avis sur le conseil de Daniel Melnick alors producteur pour la Columbia qui lui conseille d’écrire d’abord un livre dont il pourra écrire ensuite le scénario à sa guise. “Altered States” qui n’est pas sans rapport avec la nouvelle de Robert Louis Stevenson plonge le spectateur dans le milieu universitaire dont une partie des chercheurs se passionne pour les effets des drogues hallucinogènes (on n’est pas très loin de l’époque hippie et de la popularisation du LSD) et la possibilité qu’elles pourraient offrir d’accéder au tréfonds du subconscient. Tout ceci dans le but de peut-être parvenir à faire ressortir des instincts primitifs qui par les strates successives de l’évolution se sont progressivement éteints mais resteraient toujours présents à un niveau de conscience très profond. Une théorie défendue et explorée par le jeune et brillant professeur Eddie Jessup (William Hurt) qui utilise un caisson d’isolation sensorielle remisé au placard pour effectuer une ébauche de ce mystérieux et fascinant voyage à rebours. Quand il entend parler d’une substance utilisée lors d’un rite chamanique aztèque, le destin du jeune professeur va prendre une autre dimension au grand dam de ses deux amis chercheurs (Charles Haid et Bob Balaban) et de sa petite amie (Blair Brown) plus rationnels mais aussi inquiets des effets à redouter de telles expériences, répétées sans protocole établi et approuvé. Le film devait initialement être réalisé par Arthur Penn, qui ne s’accordant pas avec Paddy Chayesfsky désireux de profiter des pleins pouvoirs narratifs qui lui ont été accordés, quitte le navire. Plusieurs noms prestigieux comme Steven Spielberg, Stanley Kubrick, Sydney Pollack, Robert Wise ou Orson Welles auraient été évoqués avant que Ken Russell qui vient de subir un échec relatif avec “Valentino” n’entre dans la danse. Paddy Chayefsky qui continue de vouloir tout régenter se frotte à la résistance d’un Ken Russell au caractère bien trempé. Un compromis est finalement trouvé, Paddy Chayefsky désertant le plateau pendant que Russell s’engage à respecter la narration et les dialogues du scénario. Promesse tenue de part et d’autre qui laisse à Russell les mains libres sur le plan esthétique notamment pour les scènes dans le caisson d’isolation sensorielle et celle du rite chamanique avec les indiens Nahuas au Mexique. C’est en effet le voyage hypnotique à l’intérieur du cerveau du professeur Eddie Jessup qui passionne le réalisateur et constitue la principale innovation du film. Malgré des moyens techniques qui ne sont pas ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, Ken Russell aidé de son directeur de la photographie Jordan Cronenweth et de son équipe dédiée aux effets spéciaux fait feu de tout bois par un entrelacs d’images et de bruits proprement fascinant où se côtoient, le sacré, le sexe et la violence exposés à travers le prisme d’un psychédélisme flamboyant pourtant alors un peu passé de mode. William Hurt qui fait pour l’occasion ses débuts à l’écran après une carrière au théâtre semble à l’aise comme un poisson dans son caisson, se colletant hardiment à cette quête existentielle des origines inhérente à la nature humaine. Les collègues du professeur Jessup s’ils tentent un moment de freiner son appétit vorace de découverte sont eux aussi progressivement happés par cette quête du Graal lysergique, montrant la difficulté consubstantielle de la communauté scientifique à s’autoréguler avec les résultats souvent désastreux que l’on connaît. Comme pour ramener un peu de raison et de poésie à cette folle aventure, Ken Russell dans la scène finale magnifique fait émerger Jessup d’un voyage que l’on pressent sans retour grâce à la main tendue ce celle qui l’aime. Le film favorablement accueilli par la critique n’a pas eu le succès qu’il méritait à sa sortie sur les écrans. Mais le temps et les sorties DVD et Bray lui ont fait acquérir un statut culte qui doit faire plaisir à Ken Russell parti en 2011 dans les étoiles.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    135 abonnés 2 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2022
    Pas mal comme film. Les images psychédéliques ont mal vieilli mais le propos soulevé par les expériences sont toujours passionnantes.
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    24 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2019
    J'ai pris ce film comme un pur objet de cinéma, c'est-à-dire comme un divertissement, et j'ai trouvé cela bien fait et surprenant. C'est bien écrit, bien rythmé, aucun temps mort, c'est intrigant... mais c'est tout: ce qui pouvait se présenter comme une proposition de départ intéressante ne sera que très peu développé.
    Reste un film divertissant qui n'a pas mal vieilli, à aucun moment l'iamgerie ne m'a fait décrocher, mais le trip mystique tant vanté n'est clairement pas là, ici on est sur un film fantastique efficace dont on pourrait presque dire qu'il revisite le thème du werewolf. Parce que le propos final du film, qui sera la réponse donnée aux questions qu'il pose en ouverture, est au final assez pauvre et peu intéressant. Mais c'est pas grave c'est à la fin ^^.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2019
    Un film très étrange et mystique dans son genre mais qui se regarde avec pas mal de plaisir grâce à une réelle qualité de mise en scène et pour l'interprétation très convaincante de William Hurt. Un film à vivre comme une véritable expérience cinématographique.
    DaftCold
    DaftCold

    19 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2019
    Je pense avoir très rarement vu un film aussi bizarre. J'ai adoré certaines choses et détesté d'autres. C'est donc assez dur d'avoir un avis tranché. Mais globalement j'en ressors assez positif. Les suites d'images sans aucun sens durant les hallucinations sont fascinantes... En fait j'ai surtout ete une peu déçu de la partie du gorille qui au final n'était pas indispensable et a failli faire basculer le film dans la case nanars... Me demande quand même si les scénaristes eux même n'experimentaient pas certaines drogues durant la rédaction du scénario. Globalement le film est très bien réalisé et doit plus être regardé pour les images que pour l'histoire vachement bâclée
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    71 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Sacré curiosité presque inclassable. On dirait un très vieux Cronenberg. Mais en plus retenu, naïf, et verbeux. Un vrai film de science fiction au sens strict du terme. Et pourtant, un gros délire hallucinatoire, qui monte crescendo, pour finir dans une apothéose surréaliste et poétique. Un gros fantasme au carrefour du bad trip onirique, de la métaphysique new age, et du body horror des années 80. Vraiment une œuvre mystique très surprenante et originale pour l'époque.
    Un vrai film d'auteur avec un mise en scène plutôt classique, et quelques moments bien grotesques. Mais ça demeure une œuvre illuminé qui mérite d'être redécouverte. Et justement, je n'arrive pas croire que j'en découvre l’existence que maintenant. Je ne comprend pas comment ce film incroyablement atypique reste presque oublié, tellement qu'il est prenant, perché, et singulier. Pour moi, c'est certes un film imparfait. Mais instantanément devenu culte, avant même la fin du premier visionnage.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 350 abonnés 4 139 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Edward est un chercheur en hallucinogènes. Il va lui-même tester les effets sur lui. Ces derniers vont créer en lui des fantasmes liés à son enfance et l’entraîner dans une quête de son identité. C'est entièrement métamorphosé qu'il ressurgira de cet univers. La construction de l’histoire semble crédible et linéaire mais nous transporte très rapidement dans des scènes complètement psychédéliques lors des séquences sous l’emprise de la drogue. Ces dernières font d’ailleurs penser à « 2001 : l’odyssée de l’espace », même si elles sont moins bien maîtrisées. En effet, même si le procédé est intéressant, le spectateur est vite perdu dans ce voyage spectaculaire mais incohérent. Sur fond de thriller, « Au-delà du réel » est avant tout un film expérimental qui a le mérite d’exister pour ses allégories de l’enfer et sa mise en garde bien particulière des effets secondaires de la drogue. Malheureusement, l’ensemble reste trop désordonné pour vraiment marquer.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2018
    Trip à la mode de quand ? C’est l’histoire d’un scientifique qui étudie les phénomènes de transe et tente de les reproduire en laboratoire. Le tout n’étant pas super réglo, il finit par expérimenter sur lui-même après un voyage chez une tribu amérindienne. On est ici en plein cinéma fantastique. Les thèmes sont ceux de Russell c’est à dire un mélange de mystique et d’ésotérique. De citations religieuses et de doux blasphèmes. Un goût certain pour le bizarre et la transformation physique. La question que pose Russell dans Au delà du réel est celle de la survivance de la transe, du monde onirique dans la réalité tangible. Il va même jusqu’à se demander si l’homme ne peut pas accéder à une précédente version de lui-même via un voyage intérieur. Les délires sont représentés par un fatras baroque new age et superpositions d’images effrayantes de crucifixions et de rires diaboliques. On partage la peur du héros mais aussi de ceux qui assistent impuissants à ses mutations corporelles qui nous montrent que la transe peut avoir des répercutions dans la réalité physique. Suspens et ambiance surréaliste, le compte est bon !
    Black Hole
    Black Hole

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2018
    Un film audacieux au scénario très original qui s'affirme comme un véritable ovni du cinéma américain. Le seul bémol concerne les effets visuels et sonores qui pour une bonne part ont très très mal vieilli, mais cela ne devrait pas vous dissuader de tenter l'aventure si vous appréciez le cinéma d’essai.
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2017
    En commençant le film, j'avais peur d'une seule chose: Que le film soit un hymne à la came. Pas que je sois réactionnaire, loin de là, mais je craignais le discours hippie du style: "Mec, prends du LSD, toutes les réponses que tu te poses sur l'univers se trouvent en toi. Demain je pars pour Katmandou avec des copines" J'avais peur aussi du délire trip philosophique au Mexique avec le voyage du héros dans une tribu indienne. Pour avoir déjà lu la littérature des djeun's qui rêvent d'aller prendre de l'ayahuasca en Amazonie ou du peyotl au Mexique, j'avais pas envie d'entendre les citations philosophiques de Carlos Castaneda! De triste mémoire, le dernier réal qui a fait un trip chamanique et qui en a fait le sujet de son film, c'est Jan Kounen avec le foireux Blueberry.

    Miracle! Au delà du réel évite de sombrer dans l'apologie neuneu des psychotropes grâce à un scénario de série B ultra solide. Le film de Ken Russell est un mélange entre le film de genre et le film expérimental à la Jodorowsky. En dépit d'un côté un peu kitsch dû à l'âge du film, Au delà du réel est un film unique, étrange, mystique et surtout passionnant à regarder. Sur une trame basique de savant fou qui délaisse sa femme pour ses expériences de barjots, Ken Russell injecte dans son film des questionnements philosophiques à la 2001 l'odyssée de l'espace. Alors OK, on a pas affaire à du Gilles Deleuze ou à du Jankelevitch, mais le film va au bout de son délire mégalo. Au delà du réel, c'est un film qui questionne les origines de notre existence dans un mix original de violence, de visions, de spiritualité mystique, de suspense et de divertissement. Quand on pense que la Warner a produit un film de ce genre, cela prouve une nouvelle fois que l'on vit actuellement une époque bien fadasse en terme d'originalité dans les productions cinématographiques américaines d'aujourd'hui.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 375 abonnés 4 414 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Je voulais voir ce film depuis longtemps, et puis les aléas des visionnages ne m’avait finalement jamais amené à m’attaquer à ce métrage très connu de Ken Russell, peut-être l’un de ses plus connus, et qui s’avère être une grande réussite.
    Le film a certes un côté redondant parfois assez pesant. C’est l’idée scénaristique de base qui veut cela, le film tend à se répéter, et malgré les efforts du réalisateur pour varier les entre-deux expériences, ça reste un schéma circulaire pas toujours attrayant. A noter aussi que le final, quoique spectaculaire et indéniablement pas ridicule, déçoit cependant un peu. Le montage d’images microscopiques par exemple m’a paru assez peu explicite et un peu facile aussi, tandis que la sortie laisse relativement sur sa fin, en dépit des interprétations, pas inintéressantes que l’on peut se poser.
    Finalement on pourrait se dire que Au-delà du réel n’est pas terrible, mais en fait il y a plein d’autres qualités qui séduisent. Le travail formel de Ken Russell, en dehors de ses quelques scories finales est très réussi, avec de bons décors, une mise en scène brillante, et surtout un très gros travail sur les effets visuels qui, en vieillissant gagne en plus un grain attrayant. Ces derniers ne sont en effet pas en quête de réalisme, comme souvent dans les fx, mais cherchent à nous transporter vers de l’irréel ou de l’impalpable justement, et du coup les fx avec l’âge gagne en vigueur de ce côté-là.
    Visuellement réussi, je saluerai aussi la solide bande son, et j’en viendrai donc à l’histoire. Bien sûr la narration est linéaire, la fin un peu abrupte, mais il n’en reste pas moins que l’idée est très originale, qu’elle est développée avec profondeur par le réalisateur, et qu’en plus on est dans un film éclectique. Certains réalisateurs seraient partie sur de l’horreur pure et dure, comme Gordon ou Cronenberg, pourquoi pas, d’autres aurait pris un chemin très scientifique, très cartésien avec un grand dépouillement formel et pas mal d’expérimental (je ne sais pas pourquoi mais là j’aurai bien vu un réalisateur français !), et Ken Russell lui choisit une voie plus intermédiaire. Son film est à la fois effrayant, sans être sanglant cependant, scientifiquement intéressant, et, en plus, il y a de l’humour. Tout cela fait qu’au final Au-delà du réel se suit avec plaisir, en dépit d’un scénario qui aurait mérité d’être moins cyclique.
    L’interprétation pour finir est de qualité. William Hurt est peut-être un peu inexpressif, il a un côté froid relativement monolithique parfois, mais ça reste un acteur de talent, et surtout il est bien entouré. Blair Brown surprend agréablement, Charles Haid est très bon et Bob Balaban campe un personnage assez attendu avec beaucoup de tact. Au final on se retrouve avec des personnages vraiment plaisants, et qui ont le mérite aussi de ne pas être de gros clichés non évolutif. On sent les hésitations de la femme du héros, on sent l’ami rationnel qui aime son collègue tout en voulant l’empêcher de poursuivre des chimères… bref, on sent que ça vie.
    Au bout du compte Au-delà du réel est un agréable moment à passer, original et audacieux. C’est du travail propre signé d’un réalisateur reconnu pour son application et son sérieux, et je donne un 4 mérité.
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Si je mets 5 étoiles à ce film, c'est avant tout pour son audace, sa profondeur et sa capacité à s'affranchir des codes et frontières qui délimitent notre univers quotidien pour susciter la curiosité d'abord et la réflexion ensuite. À partir de l'histoire d'un respectable scientifique parfaitement intégré socialement et auquel nous accorderions a priori en toute tranquillité notre confiance, nous entamons une exploration du mysticisme, de l'étrange, du politiquement incorrect, voire de l'absurde. C'est en s'appuyant sur le tangible et le quantifiable qu'on nous embarque dans un voyage au cœur de ce qu'il y a de plus vaporeux et insaisissable en vue d'établir l'occultisme comme un domaine scientifique aussi fiable que les autres. La force de ce film réside dans l'aisance avec laquelle il nous incite à douter de tout et à croire à n'importe quoi, dénonçant ce faisant la prétendue véracité quasi dogmatique des conclusions scientifiques sous prétexte, justement, qu'elles sont proférées par des personnes communément distinguées en tant qu'élites savantes.
    Régis L.
    Régis L.

    9 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2015
    Un chef d'oeuvre. L'un des films les plus étranges que j'ai vu dans ma vie de cinéphile. Une excellente adaptation du roman culte de science-fiction de Paddy Chayefsky écrit en 1978. William Hurt réalise une performance exceptionnelle en jouant un homme torturé par ses allusions et se transformant en singe en singe en étant cobaye d'une expérience scientifique qui a mal tourné.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 août 2015
    Ce film a de bons arguments qui nous plonge dans le sujet d'une façon très convainquante pour nous propulser dans ces expériences. Des acteurs bien impliqués. Je classe ce film plus comme une fiction que film d'épouvante. Un très bon film pour ma part sans excés d'effets spéciaux, ceux présents sont bien réalisés(la métamorphose par exemple)Un classique dans le genre.
    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 451 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Une équipe de scientifiques travaille sur des drogues hallucinogènes, et l'un d'eux commence à expérimenter sur lui-même. "Altered States" est un film de SF au scénario étrange, qui démarre par des visions surréalistes, pour se terminer par des mutations dévolutives, et ce jusqu'à une conclusion brutale sur les mystères de l'existence. Entre gros délire de junkie, ou conte scientifico-philosophique, à chacun de se faire son opinion. Néanmoins, on ne peut pas nier que la forme est très travaillée. Pour son premier rôle au cinéma, William Hurt incarne de manière convaincante un personnage nuancé, à l'esprit trouble et à la curiosité trop forte. Les effets sonores et visuels sont de qualité, et n'ont pas si mal vieilli, avec des séquences d'hallucinations qui valent leur pesant de cacahuètes. Par ailleurs, la BO et la mise en scène inspirée de Ken Russell confèrent au film une ambiance dérangeante, voire horrifique par moment. Une œuvre de SF intriguante.
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