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Jipis
38 abonnés
360 critiques
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3,5
Publiée le 4 juillet 2012
Sombre, éprouvant, traumatisant, insoutenable. Ces termes représentent la garde robe de cet opus courageux, indépendant, insubordonné et surtout libre d’étaler toutes ses outrances.
Son statut de film culte grandit lentement dans le temps arrosé par un bouche à oreille d’exaltés en admiration devant ces rouges et ces ocres laminant de l’extérieur une faune psychopathe évoluant entre délires et lucidités dans une luminosité presque absente.
Son contexte claustrophobique, mystique et technologique nécessite une parfaite adhésion à toutes ses images criardes risquant de traumatiser un esprit non sécurisé par quelques mises en garde.
L’habitacle est stressant, les comportements complètement démarqués de tout réalisme. Les corps rongés de l’intérieur se révulsent soudainement dans des hurlements à faire pâlir la bête du Gévaudan.
Alimenté par certaines gueules de la cité des enfants perdus Dante 01 malgré sa détermination de voler de ses propres ailes se dirige irrémédiablement comme attiré vers la finalité de « 2001 Odyssée de l’espace ».
Cette affiliation n’empêche nullement l’œuvre d’être digne, originale, prenante, démarquée loin d’une production mondiale asservie à la rentabilité des fauteuils.
Le récit est difficile, servi brutalement dans toute sa splendeur décalée. Il faut tenir devant ces situations pénibles et surtout ne pas quitter le navire écœuré par tous ses débordements.
« Dante 01 » mérite hautement une visite qu’il faut juger comme un travail novateur et non comme des images délirantes récupératrices.
L’opus a du slip, ça déménage dans un compartiment mêlant paradoxalement une technologie dernier cri à un relationnel presque animal le tout loin de la civilisation..
L’œuvre est dérangeante, crispante, nauséabonde mais d’un esthétisme royal capable de capturer à jamais un esprit préparé
Voilà un bien étrange premier film pour Marc Caro. Si l’on ne s’étonne nullement de sa plastique, proche du « Bunker de la dernière rafale » ou de « La cité des enfants perdus » qu’il avait co-signé avec Jeunet, le contenu pose bien des interrogations… Cette espèce de bas trip aux allures de délire mystique, où le personnage de St George se veut l’incarnation d’un Christ futuriste, a de quoi laisser perplexe. Les allusions sont nombreuses dans le verbe, dans l’esprit, mais aussi dans le traitement visuel (reprise d’une iconographie allant de l’art classique religieux qui suggère, à des plans lourdement suggestifs). Dépassant ce pitch somme toute assez tendancieux, on ne peut contester l’adresse de Caro à le mettre en valeur. Sa mise en scène se veut un peu apocalyptique par un ensemble de cadrages assez gonflés, une direction artistique étonnante pour une production française. Jusqu’aux dernières scènes épouvantablement ridicules, il nous tient en haleine. Il se pose, et c’est une confirmation, plus comme un homme d’image que comme un homme de mots. Le résultat de ce fait n’est pas à la hauteur de l’attente et le bilan reste mitigé sans pour autant sombrer dans le négatif. Pour le prochain, Caro devra s’atteler d’abord à un vrai scénario qu’il pourra, avec le talent et l’originalité qu’on lui connaît, servir au mieux pour notre plus grand plaisir.
Une bulle incontestable pour ce nanar de la science-fiction christique.Boursouflé,abscons,psyché-n'importe quoi,creux,raté...Les adjectifs négatifs se multiplient pour caractériser "Dante 01".C'est le premier film en solo de Marc Caro,le compère de toujours de Jeunet,auteur de "La cité des enfants perdus" et "Delicatessen".S'il s'attarde toujours autant sur la plastique(qui malgré cela reste d'un grisâtre repoussant),il passe radicalement à côté du récit.Mais peut-on appeler ainsi un tel magma d'invraisemblances et de préchi-précha messianique?Pas vraiment.La prestation de Lambert Wilson interpelle en prisonnier fou,mais guérisseur.Le reste du casting joue par contre avec un tel premier degré,que ça en devient d'une bêtise affligeante.Si dans "Alien",personne ne vous entend crier,dans "Dante 01",vous pouvez hurler au scandale(slogan bancal que j'assume!)
Je suis amateur de SF de longue date, et je ne me suis inscrit sur ce site que parce que les critiques portées contre ce film sont révoltantes. On n'a pas du voir le même. Pour faire bref, pour moi, ce film est bluffant: l'ambiance est lourde, étouffante, le déroulement est rapide et bien huilé, et la fin est totalement sidérante. Bref, c'est un très bon film de SF, tout simplement.
Malheureusement, je pense au vu des remarques crétines que j'ai pu lire par tombereaux qu'il faut être déjà un peu amateur du genre pour l'apprécier à sa juste valeur. Donc si vous aimez les films français typiques (dont l'histoire est à 50% basée sur l'Occupation et pour l'autre moitié sur les tourments existentiels de bobos parisiens) joués par des acteurs français typiques et mis en scène par les fleurons les plus classiques du cinéma français (fils et filles de, sans commentaires), passez votre chemin. Si vous êtes une midinette anancéphale et que vous avez "trop grav kiffé" "Drive" avec Ryan Gosling, ce film n'est pas non plus fait pour vous. De manière générale, si vous ponctuez vos phrases par "LOL", que votre prénom est "Nadine" ou "Josiane", que vous étudiez l'histoire de l'art et surtout que vous n'avez aucune appétence pour la SF, de grâce, cessez de profaner ce chef d'oeuvre et tournez-vous vers la pâtée insipide qui vous est naturellement destinée.
Associé au talent de Jeunet, Marc Caro avait su se faire une notabilité non négligeable grâce à ces deux perles que sont "Delicatessen" et "La Cité des enfants perdus". Sans son compère malheureusement, l’imagination de Caro est bien moins cadrée, rigoureuse et maîtrisée comme semble nous le témoigner ce "Dante 01". Bien trop surchargé d’un point de vue visuel et sonore, bien trop maigre et brouillon au niveau de la construction scénaristique, ce film cumule les fautes de goût à une vitesse surprenante. Ne sachant pas ménager le spectateur dans sa réalisation, Caro nous épuise vite et nous écoeure assez rapidement de son univers qui au fond n’a que bien peu de substance. Au final on s’ennuie vite dans ce film mal fait, mal joué, et qui se paye en plus le luxe de conclure dans un drôle de délire psychédélique sans véritable sens, sorte de pastiche ridicule de 2001. Bref, on le regretterait presque, tant la démarche aurait pu être porteuse, mais il faut bien reconnaître que « Dante 01 » se doit d’être qualifié de film mauvais. A éviter.
Les incursions du cinéma français dans la science-fiction sont rares et rarement mémorables. Il ne faudra pas compter sur le "Dante 01" de Marc Caro pour marquer les esprits. Le décor est sympa et.... et ben c'est tout... Le scénario est brouillon, incompréhensible et rapidement soporifique. Il a pourtant été co-signé par l'écrivain Pierre Bordage. Lui et Caro tentent de tisser une intrigue alambiquée dans laquelle se mêle confusément références bibliques, mythologiques et critiques de la technologie. Loin d'être intelligent, le propos devient idiot et perd complètement le spectateur. A cela s'ajoute, des plans de caméra foireux et une B.O. insupportable. Pas mal d'ambition se cache derrière "Dante 01" mais cette même ambition a englouti le cinéaste qui s'est égaré dans un délire que lui seul peut comprendre et apprécier.
D'une laideur à donner la nausée, ce film sans tension, qui a aucun moment ne provoque d'empathie nous ennuie et nous enfume dans une vague histoire se voulant une allégorie religieuse, la direction d'acteur est absente, et on ne comprend pas tout. La fin christique est lamentable ou du plus haut comique suivant le degré selon laquelle on la prend.
Le cinéma de genre français serait-il définitivement maudit ? C’est la question que l’on se pose en sortant de Dante 01 .Film de science-fiction truffé de références réalisé par Marc Caro, responsable des effets spéciaux sur «Delicatessen» et «La cité des enfants perdus», lorgnant allègrement du côté du récent (moyen) «Sunshine» et - forcément! - de «2001: l'odyssée de l'espace» de Stanley Kubrick.je suis trés partagé pour ce film aux ambitions peu honoreuses.Premier point noir - et c’est le gros problème de tous les formalistes genre Christophe Gans et consorts plus préoccupés par la forme que par le fond - : les interprètes, « valeurs montantes » de la grande famille du cinéma français, semblent incapables de prononcer une phrase en ayant l’air crédible. Preuve de l’absence de direction des acteurs.Encore une fois on aura aucue réponse concernant la fin et l aboutissement de la moralité du film,ce qui est trés rageant concernant la suite du film.Pourtant, le potentiel était là, dans les décors, dans l'atmosphère pesante et les quelques expérimentations visuelles, rageantes parce que trop rares et trop inutiles.Mais ce film vaut le détour pour son montage surprenant et quelques effets spéciaux ainsi que des plans tous simplement rarrissime en terme de nouveauté, qui finalement, sont une petite prouesse compte tenu de la faiblesse du budget. L'univers esthétique sauve d'ailleurs la pauvreté des dialogues et une fin incomprehensible.
Je viens de voir ce film à la tele chez une amie et je suis consternee. Qu est donc alle faire un excellent acteur comme Lambert Wilson dans ce navet labyrintique. Il s est enlaidi pour ca? C est lent, ultrà violent, best deprimant au possible.A classer dans nanars du cinema sf.
Sujet très interresant mais très mal exploités, la fin est totalement innutile et incohérente, quand l' héros rend la planète dante bleue, pourquoi ?? Les acteurs reste crédible mais cela ne réussi guère a sauver le film !