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TeteDeTasse
14 critiques
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2,0
Publiée le 20 octobre 2024
Bien moins impactant que le livre, bien moins intéressant. Les scènes "obscènes" sont beaucoup trop présentes et ne servent à rien. Vaut mieux lire le livre.
Il y a des choses bien, mais globalement, c'est assez faible. La narration en flashback aurait pu être intéressante, mais c'est assez mal fait (notamment la voix off).
De bons acteurs, de belles images mais un scénario façon puzzle qui m'a perdue. Suis-je la seule à avoir du mal à m'y retrouver ? Peut-être faut-il avoir lu le livre pour s'y retrouver dans cette succession de scènes.
C'est un très beau film de C. Miller, une formidable histoire et un très bon scénario qui alterne entre deux époques. L'histoire se passe pendant la seconde guerre mondiale et nous emmène dans les années cinquante. C'est celle d'une famille avec un secret que le jeune adolescent va percer grâce à l'amie de la famille; L'histoire est poignante. C'est surtout une incroyable histoire d'amour dont la quintessence est dans la relation Bruel-De France bien qu'il y aient dans ce film des dizaines de preuves d'amour à tous les niveaux. C. De France est magnifique dans ce rôle. A voir.
Patrick Grimbert, raconte sa découverte a l'adolescence du lourd secret familial. dans le film, enfant solitaire de parents très sportifs, il s'invente un frère champion et découvre un jour une peluche dans le grenier...
Difficile d'accrocher à cette histoire dans laquelle les 15 premières minutes du film dévoilent quasiment la totalité du fameux secret qui devient vite un secret de polichinelle. L'atmosphère du film rend cette famille juive plutôt désagréable, trop lisse, caricaturale, pédante, assoiffée de réussite, d'auto satisfaction et du coup aucune émotion ne vient, enfin pour ma part, me faire adherer à cette histoire. En effet, quelle mère préférerait se jeter avec son fils dans l'horreur nazi plutôt que d'affronter les oeillades amoureuses de son mari pour la femme de son frère. Il y a comme quelque chose qui sonne faux dans cette énième reconstitution historique d'une période sur-exploitée dont on veut exploiter les dernières larmes jusqu'à la sécheresse totale l'empathie.
Avec « Un secret », Claude Miller ne signe pas l’œuvre forte qu’on pouvait espérer. Trop pudique dans sa mise en scène et son adaptation, l’émotion reste en demie teinte. Pourtant le film possède de vraies qualités techniques. La direction artistique est même un véritable écrin pour cette histoire terrible qui globalement est plutôt bien agencée au niveau de la structure narrative. Seulement il manque ici une véritable dimension du drame latent qui se joue et dont la portée en crescendo reste trop passive. Miller vraiment impliqué par son sujet, l’inonde de rajouts personnels qui viennent un peu diluer le tout. Ce ressentiment général est marqué plus encore par un casting inégal. Ludivine Sagnier a compris toute la dimension de son rôle extrêmement compliqué, elle surpasse tout le monde et Julie Depardieu est toujours aussi sensitive. Il en va autrement pour Cécile de France qui reste un peu en retrait et Patrick Bruel qui est plus que moyen. Bref, on suit gentiment le film, sans déplaisir mais sans grande passion non plus.
C. Miller adapte un roman déjà basé sur une histoire réelle. à la fois sobre, intrigant et poignant, ce drame bénéficie d'une interprétation parfaite mais manque toutefois de variations.
L’échec surprenant d’Un Secret provient de la mise en scène de Claude Miller, cinéaste pourtant défini par la subtilité avec laquelle il sondait l’intériorité tourmentée de ses personnages en multipliant les focalisations et en établissant par celles-ci une distance avec les passions représentées. Rien de tel ici : l’image dit tout, annonce tout, surligne tout, alourdie par une voix off inutile et artificiellement complexifié par la structure fragmentaire du scénario, dont les analepses et prolepses n’obéissent guère à la réminiscence véritable, seulement au caprice d’un réalisateur qui assemble ses séquences comme un romancier fou jetterait les pages de son œuvre dans un escalier. L’articulation de la couleur et du noir et blanc demeure sans pertinence, aussi fausse que la reconstitution historique digne d’un médiocre téléfilm. Seuls les comédiens assurent un semblant de profondeur, desservis par un montage charcutier. Voilà donc un secret vite éventé, qui aurait dû autopsier les non-dits d’une époque révélatrice des horreurs de la précédente et annonciatrice d’un égarement à venir.
Adulte en 1985, François se souvient du petit garçon qu'il était dans les années 50 et de son sentiment diffus -partagé par le spectateur- d'un lourd secret familial dont ses parents (Patrick Bruel et Cécile de France) le tiennent éloigné. Brouillant longtemps les époques et la chronologie des faits, Claude Miller semble, à travers cette construction, vouloir entretenir et préserver l'énigme. Pour autant, le réalisateur ne fait pas durer tout le suspense. Le secret en question, il en dévoile, d'abord implicitement, la nature. Puis Miller en relate les circonstances, toujours au moyen d'un récit fait d'allers et retours dans le temps.
Il y a toutefois une chose que l'on sait dès le début du film, c'est que le sujet, inspiré de faits réels, est un drame de l'Occupation et des loi antisémites de Vichy. Par le style et les artifices de la mise en scène, on voit clairement que Claude Miller joue la carte du mélodrame. Habile sans doute dans la forme, ce point de vue a son revers, celui de transformer une histoire vraie, singulière et personnelle, en un avatar courant du drame juif sous Vichy du fait d'un procédé narratif confinant au romanesque. Aussi poignant soit-il -ou devrait l'être- le drame et son interprétation ont quelque chose d'appliqué, de soigné qui leur enlève une part de sensibilité.
J’aime la construction de l’histoire, la lumiére , la grâce infinie de Cecile de France, tous les acteurs sont justes. Ni trop ni trop peu. Ce morceau de vie d’une famille représente bien l’effroyable tragédie de toutes ces familles juives. Pour moi : trés bon film.