Sans copier son père, mais tout en respectant la charte et la qualité des oeuvres "Ghibli", avec ses personnages fouillés, son message écologique et un "design" subtil aux nombreux détails, Goro Miyazaki nous propose une première réalisation en tout point remarquable. La mise en scène poétique et millimétrée (chaque plan est une merveille visuelle), côtoie un univers inquiétant et adulte (violence graphique bien présente), où il est question, entre autres, d'esclavage et de maltraitance. La musique particulièrement épique et lyrique de Tamiya Terashima contribue également à la totale réussite du dernier né des studios "Ghibli". Un bijou de plus pour ce studio légendaire.
La Vie. Tout se déroule autour de cela, de la vie, de la peur de mourir et toutes les peurs qui l'accompagnent. On dit que Les contes de Terrermer est un film à partir de 6 ans mais, il serait tout aussi bien de le conseiller aux plus âgés voire aux adultes...
L'histoire est donc prenante, la morale assez évidente, l'animation comme on les aime tous: à la manière des tous les premiers disney.
A noter et note malheureuse, que la traduction aurait pu être meilleure même s'il est connu et reconnu que ce n'est pas chose aisée de traduire convenablement.
Un gros problème de mise en scène selon moi. L'enchainement des scènes est un peu brouillon. Mais c'est le seul aspect négatif. L'histoire est vraiment géniale, très bien trouvée. Goro Miyazaki s'annonce comme le digne successeur de son père, et ça c'est bien.
Quelques bonnes idées non aboutisaccause d'une réalisation trop scolaire. Mais on pardonne à cette première réalisation de Goro miyazaki qui sera tout de mème envouter les anilateurs du genre (la seule animation nipone de cette année)
Les contes de terremer confirme l'incroyable talent de la famille Miyazaki en tant que réalisateurs de films. Magnifique visuelement , doté d'un univers fascinant et d'une grande poésie, ce film est un enchantement pour les yeux et les oreilles. Pour son premier film d' animation Goro Miyazaki met la barre trés trés haut.
Une grosse déception! Après le très moyen "Chateau ambulant" du père, le fils fonce dans la même veine mais en moins bien. Le scénario est d'une platitude ahurissante, les dialogues inintéressants, les personnages sans charisme (à part la méchante!), les doublages une horreur (ce ton mou dans toutes les voies est inssuportable), et la dynamique habituelle dans les mouvements est quasiment absente pour nous présenter des mouvements lents et mous. Vraiment une grande déception venant des Miyazaki! Les années d'or (80-90) sont loins et c'est dommage. Revisionnez plutôt les classiques!
C'est jolie, bien dessiné. Mais ce n'est pas un scénario très simple. On ne comprend pas aisèment toutes les apparitions & le film ne répon pas à toutes les questions..
Un film à la hauteur de mes attentes. Véritable fan des création du studio ghibli j'ai été agréablement surpris par la qualité du tout premier film de Goro. Evidemment le film possède un certain nombres de défauts comme un rythme parfois un peu trop long, des personnages plus ou moins attachant... Mais les musiques sont belles, les décors magnifiques, et certaines scènes comme la toute première ou la scène final sont excellentes! On a du mal en les regardant , de se dire qu'il s'agit du premier film de ce réalisateur.Les 3 étoiles sont mérités car Goro a su réaliser un film en très peu de temps, basé sur l'œuvre d'ursula réputé inadaptable!
Alors, c'est vrai que "Les Contes de Terremer" est "moins bien que." Moins bien que les merveilles habituelles signées par le studio Ghibli, et moins bien que les chefs d'oeuvres signés par son génie de père. N'en reste pas moins que ces Contes, et ce malgré des faiblesses de scénario un peu gênantes, et un beau message philosophique manquant hélas légèrement de profondeur, est un dessin animé avec beaucoup de charme, et d'une splendeur visuelle de tous les instants, grace à des couleurs et des paysages flamboyants. De plus, certains moments se révèlent tout de même assez émouvant, et c'est donc finalement un assez beau moment de cinéma qui nous est offert.
Une première pour le fiston de Hayao qui reprend joliement le coup de pinceau de son papa. Donc un petit deux étoiles pour ce film et surtout une note pour ce réalisateur dont , et je pense parler au nom de tous les fans, on attend beaucoup puisque la relève de Hayao ne peut être que difficile à prendre. Un peu déçu par les personnages qui m'on sembler un peu simple (et gros à dire vrai), des faciès manquant de profondeur mais cependant toujours les fameux visages déjâ rencontrés dans des films comme le Chateau dans le Ciel ou le Chateau Ambulant. Quant à l'histoire elle avait beau être fantastique il manquait le petit quelques chose qui fait basculer un film dans le grandiose plutôt que dans le génial. Sans oublier, et la je parle pour moi qui aurais surment mieu fait de le revoir une deuxième fois, une légère incompréhension au niveau de la fin... :'(
Ca reste un film à voir et à revoir pour appressier l'évolution de ce futur virtuose du dessin "animé".
J'ai commencé à regarder ce film d'animation par curiosité, qui est ce Goro? A mais c'est le fils du grand Hayao!
La qualité des dessins et de l'animation est la même. Les grandes questions que soulèvent le scénario ; pourquoi la vie, pourquoi il incombe à l'homme de tenir l'équilibre dans le monde ; sont apparemment trop enfantin pour certains spectateurs, ou basiques. Mais pour ma part ça ne m'a pas géné.
Par contre, il est vrai que certaines fois il est difficile de suivre le scénario, où disons plutôt que des éléments sont cités mais sans qu'on en sache plus. Ces éléments en suspend nous rendent perplexe et pourraient nous faire perdre le cours de l'histoire. Heureusement, le scénario est relativement lent ce qui ne m'a pas déplu. Au contraire, accompagné d'une musique somptueuse, cette anim m'a émue et je pense que ça en été le but.
Pour une première, Goro n'a pas essayé de réaliser un Hayao, a suivi son instinct, sa voie et nous offre une animation élégante, plein de charme que je vous propose de découvrir.
ça commence vraiment très bien et on s'attend à une histoire profonde mais toutes les bonnes idées du début sont gâchées par une fin vraiment ridicule. Le dénouement sorti du chapeau fait vraiment pitié... En gros ça s'annonce grandiose mais ça retombe comme un soufflé.
Ce n'est plus un secret pour personne, les studios Ghibli cherchent ardemment un successeur à leur maître et créateur Hayao Miyazaki, le demi-dieu japonais devenant peu à peu aveugle. C'est donc son fils Gorō qui se charge de relever le défi et d'adapter (de façon extrêmement condensée) trois des romans du "Cycle de Terremer" de la romancière Ursula K. Le Guin. Et si le nom Miyazaki est attaché au projet, force est d'admettre que le fiston a beaucoup à apprendre de son père... Car Les Contes de Terremer est tout simplement un honnête film d'animation, sans plus. Gorō Miyazaki n'a hélas pas l'étoffe de son père et on le sens bien, que ce soit au niveau de la profondeur de ses personnages (floue) ou dans sa poésie maladroite. L'animation, plus moderne, reste bien entendu magnifique et parfaitement maîtrisée, regorgeant de paysages fabuleux et de rares séquences plutôt impressionnantes (le combat des deux dragons au début, les cauchemars d'Arren) qui mettent en avant la violence alors inhabituelle dans ce genre de productions où hémoglobine et mains tranchées sont parfaitement visibles à l'écran. La musique de Tamiya Terashima reste agréable et envolée mais n'a certainement pas la touche merveilleuse d'un Joe Hisaichi, lui qui rend chaque œuvre de Hayao si personnelle. Mais c'est au niveau du scénario et de quelques légers détails mineurs que le long-métrage pêche, en particulier sur le traitement fait sur les personnages d'Arren le prince schizophrène peu charismatique et Aranéide le sorcier androgyne sous-exploité. Plutôt plate, aux rebondissements prévisibles et sans réelle magie, l'histoire souffre d'atroces baisses de rythmes, les quelques lenteurs intervenant ici et là au milieu du film nous faisant grincer des dents. Heureusement, la seconde partie du film nous fait retomber dans de l'heroic fantasy pure et dure, garantissant de très bons moments. Au final, un premier film peut-être trop ambitieux pour Gorō Miyazaki, réalisateur hésitant à la mise en scène encore trop couverte par l'ombre de son père, qui, sans être concrètement raté, ne garantit pas un spectacle qui s'annonçait majestueux.