Derniers Avis : Les Contes de Terremer - Page 15

Hum, j'avoue que j'ai failli partir car ce film d'animation est très lent dans son déroulement. Mais la fin vaut l'attente. Se film donne goût à la vie. Et surtout ouvre l'esprit.

Un très beau film, certes : les plans sont aussi soignés que les dessins, les expressions sont déroutantes de justesse, les personnages ont leur caractère. Mais ce film est parfois un peu trop en longueur, un peu trop confus, bien que quelques belles réflexions s'en dégagent. Nos yeux se régalent mais ce n'est pas toujours facile à suivre...

Si la manière dont Goro Miyazaki traite les thèmes récurrents du studio Ghibli manque de finesse, il parvient à donner à son film une personnalité propre, empli de poésie il redore le blason d'un genre souvent malmené.

Une histoire simple, un esthétisme graphique irréprochable et une morale importante, voilà ce que LES CONTES DE TERREMER suscite. On passe un agréable moment, rien de plus, rien de moins.

tel père tel fils! "Les contes de terremer" est un film d'animation au scénario riche et aux personnages interessants. Mais il y a deux points qu'il faut souligner: le positif, c'est qu'une nouvelle dimension plus "dure" est apportée à cette oeuvre qui fait meme peur à certains moments et voilà en quoi elle se démarque.Le négatif, c'est que ce film manque un peu de fantaisie, de cette magie enfantine dont miyazaki senior a le secret...Néanmoins l'animé est très bon et il est certain que le prochain fait par "junior" sera à la hauteur du père tant le scénario est ici passionnant...J'attends donc avec impatience la prochaine oeuvre de "Goro miyazaki" que je ne manqurais pas d'aller voir !

Un magnifique film sur la vie, la qualité des dessins du fils sont un peu moins bon que ceux du père, mais néanmoins la musique est très belle. Un film excellent, un peu violent à cause des scènes de ..., mais il se rattrappe à cause de l'humour.

Ce film est excellent. Je ne comprend vraiment pas les mauvaises critiques. Personnellement, je ne connais le père Miyazaki que depuis la sortie de Nausicaa (la seule oeuvre que j'ai vu parmis tous ses films encensés par la critique). Nausicaa est un des plus beau film qu'il m'est été donné de voir, et ne me fiant pas à la critique, j'ai décidé d'aller voir l'oeuvre du fis Miyazaki au cas où elle pourrait être au moins deux fois mois bonne que Nausicaa, afin de retrouver une part de l'émotion que j'ai eu en voyant ce premier chef d'oeuvre. Et bien je n'ai pas été déçu, bien au contraire. Pourtant, j'attendais quelque chose d'excellent. Bien entendu, Les contes de Terremer ne valent pas le sublime Nausicaa à mes yeux, cependant, c'est un excellent film dont la qualité surpasse tout ce que j'ai pu voir depuis de nombreux mois. La beauté visuelle est époustouflante et originale. La bande son s'accorde suffisemment bien avec pour m'avoir mis les larmes aux yeux plusieurs fois (ce qui, soit dit en passant, ne m'était arrivé au cinema qu'avec Nausicaa auparavant). Le film est moins émouvant que Nausicaa, mais tout de même. Les personnages sont attachants. Le scénario est interressant. Le message philosophique tombe tres juste (reflexion sur la vie/mort) et est bien mis en valeur. On a pas affaire ici à un pseudo message pour donner une pseudo-profondeur, mais à des paroles profondes et sages. Bien qu'évidentes, leur formulation n'est pas nécessairement inutile à tous. Les scènes d'actions sont tres bonnes et prenantes. Le film est souvent surprenant, et nous force à entrer dedans, délaissant du même coup la réalité. Il est vrai qu'on est moins ému en ressortant qu'avec Nausicaa, mais certains moments du films sont exceptionnelement forts. Un film de fantasy hors du commun (ce qui devient paradoxalement rare, et constitue un vrai régal pour les blasés^^). Ce genre de films rendent un sens au cinema. (ATTENTION PAS POUR LES ENFANTS CONTRAIREMENT A CE QUE DIT ALLOCINE).

Agréable et fidéle aux productions du studio sans toutefois en avoir la force et la profondeur. Le potentiel est présent mais pas suffisament bien exploité pour arriver au niveau d'un Princesse momonoké ou d'un Chateau ambulant.

Si le début du film laisse une part du mystère sur le scénario, la fin zappe totalement les éléments fondateurs de celui-ci, certains éléments clés perdent toute leur importance au profits d'une neccessité d'offrir un affrontement final (assez moyen d'ailleur)
bref, une belle histoire, bien raconté mais qui ne restera pas pour autant marquante par rapport à celles qui l'ont précédées.

Après Hayao Miyazaki, c'est au tour de Goro de nous bleuffer... Car certes, si le fils n'a pas encore la maturité et l'expérience de son père, il n'en reste pas moins qu'avec Les contes de Terremer, il nous livre une oeuvre qui tout en gardant l'esprit de son paternel, ce démarque par sa touche personnelle. Si le film n'est pas parfait en soi, avec des dessins moins chiadés que le "Chateau Ambulant" (dernière oeuvre, pardon chef d'oeuvre de son père)et quelques passages un peu bavards, le film n'en reste pas moins une véritable réussite ne serait ce que pour l'histoire, la musique, les personnages charismatiques, et l'ambiance générale que dégage les films de la famille Miyazaki. S'il y a bien un dessin animé à aller voir, c'est "LES CONTES DE TERREMER". Un nouveau chef d'oeuvre des studios Ghibli.

Un film affligeant.
D'abord sur le plan esthetique ce film est d'une laideur inouie. Des économies de temps et d'argent pharamineuses ont été effectuées au détriment de l'animation. Le trait est gros, tres gros, les aplats de couleurs sans nuances ni contrastes. Les décors et les mouvements sont dignes d'un match d'Olive et Tom. Quant à l'animation des visages et les expressions, ils évoquent Jeanne et Serge. Comble du grotesque,pendant une chanson de 4mn, seule la bouche est animée, syllabe par syllabe, sur un personnage par ailleurs statique!!

En ce qui concerne le scénario, pas besoin d'avoir lu le livre pour deviner qu'il est massacré. L'auteure a affirmé etre passée pendant le visionnage "de la stupéfaction, à la colère, puis à la résignation". Le spectateur néophyte en reste au stade de la stupéfaction, tant le scénario est brouillon; le découpage amateur, le rythme inégal et déséspérement lent; les dialogues une succession de platitudes insipides débitées sans conviction.
Quelques perles du script: "La mort donne son prix à la vie! Refuser la mort, c'est refuser la vie. Il n'y a pas de vie sans mort. Car si l'on ne meurt pas, on ne vit pas vraiment."
!!
Contrairement à Totoro, Chihiro ou Mononoké, ce film ne recele aucune magie, aucune poésie, aucun onirisme. On n'y retrouve pas une seconde la finesse et la sobriété des dessins de Miyazaki père. On ne peut même pas lui accorder une valeur métaphorique.
Bref, un navet à éviter absolument, surtout pour les inconditionnels du studio ghibli.

Goro Miyazaki fils du réalisateur phare des studios Ghibli , vient de réaliser son premier japanime « Les contes de Terremer ». C'est en étant totalement ignorant des oeuvres du père que je suis allé voir ce film et j'avoue que je suis sorti avec une légère déception. L'animation tant complimenté de tous les films venant de chez Ghibli ne m'a pas tant ébloui , certes , elle reste d'une qualité honnête en nous faisant profiter de paysages sublimes aux couleurs éclatantes , mais le traitement des personnages reste assez commun des mangas télévisés. C'est plutôt du côté de son scénario et de la philosophie qui s'en dégage que la patte Ghibli se dessine et marque la différence avec les dessins animés des studios américains. En effet , la relecture par Miyazaki du livre de fantasy d'origine d'Ursula K. Le Guin , nous oriente vers une histoire assez semblable au tragédie grecque antique , ou la famille est souvent mis en péril sous diverses formes de drames et traîtrises , ainsi que les références mystiques , comme ici avec la sorcière. Autre différence avec les studios américains , le choix d'aborder des thèmes durs et complexes comme la mort et la valeur de la vie sans être édulcoré , mais plutôt avec une sagesse audacieuse , qui dévoile la vérité entièrement sans pour autant être crue , mais versant plus du côté de la fatalité de la vie. Le seul bémol , c'est que ce traitement assez froid , sacrifie des moments de légèreté et d'humour qui auraient été bénéfique au film , et lui aurait donné un caractère moins figé dans sa dramaturgie qui devient un peu lassante au bout de deux heures. Une semi-déception.

Dans la pur lignée des Miyazaki, un film magnifique, aux images époustouflantes (la 3D devient ridicule à côté). Toujours autant de détails dans le dessin et des couleurs magiques. Des idées originales et beaucoup d'imagination (des taureaux comme montures!!!).
L'étoile manquante vient de l'histoire:trop occidental. On perd une grande partie de la culture asiatique présente dans les film de Miyazaki-père et qui nous changait de ce qu'on avait l'habitude de voir. Les seuls rappels à cette culture (surtout à la fin) embrouille plus l'histoire qu'ils ne l'enrichissent.
Un beau film pour une première oeuvre, mais qui tend à oublier ces racines.
A voir tout de même...

Si on aime Miyazaki le père, les Studio Ghibli Et/ou Ursula Leguin ( d'ailleurs, il faut absolument lire ses 2 livres sur Terremer, ils sont tout simplement merveilleux – surtout le premier ! -, donc jetez-vous dedans sans risque ! ;o) ), alors on aimera Les Contes de Terremer !!! C’est toujours la même ambiance un peu fantastique sans être une pâle réplique d’un autre dessin animé ! Un vrai plaisir des yeux pour petits et grands O;-)

Les Contes de Terremer sont une équation difficile à résoudre pour tout amateur du studio Ghibli. D’un côté, l’inévitable excitation liée à la sortie d’une nouvelle œuvre de ces ateliers créateurs de tant de magie, de l’autre, les craintes de la nouveauté et des rumeurs. Alors, vidons l’abcès aussitôt : Goro n’est pas Hayao (on s’en doutait) et ce film est sûrement le pire de l’histoire du studio Ghibli. Mais, la barre fixée par le paternel et Isao Takahata est tellement haute que l’on revient tout simplement à un film fragile et touchant, déchiré entre des défauts manifestes et dérangeants et une réussite par touches et une richesse qui l’emportent au final. Goro Miyazaki a encore beaucoup de choses à apprendre dans l’art de faire un film. Trop d’incohérences, de longueurs, de lourdeurs, de superficialité. Mais, peu à peu, l’esprit critique, fortement marqué par les effets de persistance rétiniennes des œuvres de Hayao qui sont trop voyants, trouve lui aussi la lumière au fur et à mesure de ce récit initiatique. Thématiquement, ce film est riche et sombre, interrogeant le spectateur, et finalement, touche le cœur et l’esprit. En cela, ce film peut bien se revendiquer comme sortant du studio Ghibli, duquel aucun film sans âme ne sera jamais sorti. Finalement, aucun regret n’habite le spectateur à la fin des 2 heures qui a eu droit à une remarquable balade dans un monde joliment illustré et les méandres des ténèbres de l’âme du héros. La relève du studio est toujours à prendre, mais le fiston Miyazaki aura tout de même apporté sa pierre à ce splendide édifice du cinéma d’animation. Il mérite une seconde chance.

Ecrire pour dire du mal, c'est d'une jouissance absolue ! En tout cas, c'est une juste vengeance contre ce film qui m'a fait passer les plus mauvaises heures au cinéma depuis un certain temps. Je crois que tout a été dit ici et ailleurs : animation foireuse et impersonnelle, montage et découpage inexistants, scénario baclé, morale insupportable... Dieu qu'Hayao nous manque !