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Psychadelya
1 abonné
26 critiques
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2,5
Publiée le 21 octobre 2007
Il est certain que Goro Miyazaki n'a pas encore l'expérience de son père, et cela se voit et lui manque crûment ! Je n'ai rien à redire en ce qui concerne la qualité des dessins, de l'animation et de la bande musicale (que j'adore toujours autant ! Teruu no uta, magnifique !), qui sont tous les trois aussi bluffants que pour les films du maître, mais alors l'histoire... Aie, aie, aie... C'est cliché. Trop cliché. Et encore c'est une adaptation d'un libre... Alors il va falloir travailler les scénarios en profondeur monsieur Goro pour prétendre égaler votre père ! Bref, un début honorable, mais sans plus.
Très belle animation qui rappelle effectivement les débuts de Miyazaki père (la comparaison est malheureusement inévitable, on reconnait le trait de Nausicäa je trouve) et le tout est vraiment pas mal. L'histoire est intéressante (même si ça ressemble à un espèce de mixage hasardeux de la trilogie d'Ursula K. Leguin) et vraiment bien menée. Quelques longueurs peut être mais la fin du film rattrape le tout... A voir, sans aucun doute, c'est tout à fait digne des studios Ghibli...
Déçu par un "Ghibli", c'est bien la première fois. La qualité du dessin est identique aux productions passées, mais je n'ai absolument pas accroché sur ce scénario confus.
énorme déception. le roman d'Ursula Le Guin est complètement dénaturé. l'histoire devient un bête duel entre un mage blanc et un mage noir. le quête d'Epervier et Aren (qui tue son père !!! mais n'importe quoi !) est complètement évincée, leur voyage, leurs recontres sont quasi inexistants. de plus, j'ai trouvé le dessin en lui même de beaucoup moins bonne qualité que les autres anime japonais d'habitude si bons.
Ayant lu les livres den Mme Le Guin, j'atendais avec impatience cette adaptation, de plus par un des plus grand studio de l'animation du monde. N'ayant pas lu le synopsis ( grave erreur de ma part ) je voyais déjà le monde de terremer s'ouvrir à mes yeux, retrouver le charme et la poésie du livre, cette écriture chevaleresque et cette atmosphère empreinte de fantastique et de mystère : résultat, le film est la suite des livres alors ne cherchez pas à comprendre pour les non fans de la saga. C'est comme si vous visionnez le générique de fin d'une oeuvre....L'histoire du film est sans saveur et pourquoi tant de violences dans la dernière demi-heure, et le personnage de l'ombre du héros est très mal exploité... lisez le roman et vous en serez agréablement surpris, ici c'est une critique de cinéma mais l'oeuvre de Ursula Le Guin est un régal littéraire pour les fans de fantasy ;)
En dessous des productions précédentes, les contes de Terremer présentent un graphisme à la hauteur mais qui manque d'âme, avec des personnages livrés à une épopée convenue dans un contexte européen. A noter, l'éternelle leçon sur le sens de la vie et de la mort assez transparente d'intérêt. En dehors de ça et de plusieurs longueurs, ça se laisse regarder.
C'est beau mais qu'est-ce que c'est chiant Les Contes de Terremer. Avec Goro, on a l'impression d'assister à la version cheap de Miyazaki, et ça c'est franchement dommage. 2/5
Deux étoiles : j'apprécie pas mal ce dessin animé. Seulement, pas mal.
En effet, ce premier dessin animé du fils du génial Miyazaki n'est pas exempt de défauts. L'animation surtout est relativement sommaire (le film semble avoir été produit dans l'urgence), l'histoire manque de clarté (pourquoi Therru est un dragon, par exemple ?), l'univers assez abscons (je n'ai pas lu les romans et peut-être que c'était nécessaire pour s'y immerger, connaître la signification des Vrais Noms, comprendre le rapport entre hommes et dragons...) et les personnages manquent de psychologie (en particulier il n'est pas facile de saisir les motivations d'Épervier).
En fait, le dessin animé souffre de la comparaison avec ceux de Miyazaki père, même mineurs. Il y manque la rigueur des scénarii, la richesse des intrigues, le refus du manichéisme, le lyrisme omniprésent, même dans la trivialité. D'ailleurs, malgré le parricide inaugural, on sent que l'imaginaire de Gorô est traversé constamment par celui de Hayao. On le remarque tout particulièrement dans la scène où Therru transformée en dragon récupère Arren. Dans le thème comme dans la réalisation, l'ombre du père plane.
Mais ce dessin animé a tout de même des grandes qualités. Les décors sont magnifiques et la musique envoûtante. L'histoire est par moment passionnante (malheureusement, seulement par moment). On sent que Gorô y a mis beaucoup de lui. Seulement, comme l'a souligné Hayao lors de la première projection des "Contes de Terremer", il ne faut pas faire un film seulement avec des sentiments. C'est l'impression qui reste au final.
Je vois les "fautes" d'un premier film : des longueurs, à commencer par les 1h 55 pour un sujet qui aurai gagné à être plus concis, puis les longueurs du début, celles de la fin aussi ; ensuite les décors, somptueux certes, mais à certains moments ils deviennent trop présents, comme détonnant sur l'ensemble, c'est dommage ; à mon goût, des lourdeurs dans la bande son au niveau musique. Les nuages sur fonds de couchers de soleil passent pas si bien, de même que le rendu graphique des ombres sur les costumes, un peu trop "chocolat noir" par moments ! Le graphisme dans l'ensemble n'atteint pas la perfection du Château ambulant du papa : Miyazaki Hayao. Mais j'ai trouvé sensible le rendu de l'histoire, dans la veine du papa Hayao. Pour un premier long métrage d'animation traditionnelle c'est déjà bien. Goro Miyazaki sait créer des scènes avec de l'émotion, du suspens. C'est un joli film, et qui me rappel aussi la tradition de Paul Grimault.
Je ne comprends pas pourquoi les critiques se sont déchainées. Goro semble avoir tellement été attendu au tournant qu'on essaie de le faire trébucher sans vraiment lui laisser sa chance. Le film se laisse complètement regarder, avec beaucoup de plaisir et d'admiration face aux décors sublimes et à la musique envoutante... Excuse aux fervents admirateurs de Miyasaki (père), ce film était beaucoup moins casse-tête et hermétique qu'un "Chateau ambulant", et moins longuet qu'un "Chateau dans le ciel"... Pour un premier film, je trouve que Goro s'est bien débrouillé, a adopté son style dans copier celui du maitre... Bravo. Reste le fait que ce soit une adaptation de roman. N'ayant pas lu l'oeuvre d'Ursula Le Guin, je ne peux me prononcer la dessus. L'histoire est en tout cas très cohérente à l'écran... Bravo, à voir sans hésiter.
Après les chef d'oeuvre de Hayao Miyazaki, le fils Goro Miyazaki prend la relève..et c'est une bonne réussite pour son premier film! On retrouve les dessins semblables du grand maître, avec des personnages attachants tout au long du film, une musique pleine de sensibilité.. L'animation japonaise Miyazaki reste une merveille, à quand la suite?
En bonne fan de Mizazaki, je suis donc allée voir ce film. Je n'est pas été étonné. On m'avait prévenue que Goro n'était pas à la hauteur de son père. Les dessins sont sympas, la musique sublime mais le scénario est incompréhensible. Sinon bien ^^
Un film qui m'a aidé : une bouffé d'imagination et une amorce de réflection sur nôtre monde et sur la valeur de la mort dont, je pense, nous avons tous besoin.
A l'annonce de Goro Miyazaki au commande de l'adaptation du roman de Ursula K. Le Guin, les avis étaient partagés...Il faut dire que l'architecte de formation, directeur du musée Ghibli, n'avait jusque là pas touché à l'animation et l'on se demandait si il avait le bagage technique ad hoc. On est rassuré, le fiston a dû observer son père des heures durant pour pouvoir s'en approprier en substance la méthode et les codes. Ce qui fait qu'on a droit à un film dans la lignée des autres, graphiquement en tout cas. Car Goro n'a pas cherché à faire du Hayao, en atteste son approche du récit bien plus terre à terre que son ainé même si le ton résolument sombre est a rapprocher d'un Nausicäa ou plus récemment d'un Princesse Mononoke. Sur la forme donc, l'ombre paternelle est bien présente. Le chara-design épuré est respecté et les décors d'inspiration européenne sont, grâce au concours du directeur artistique piqué dans l'équipe à papa (Yoji Takeshige), de toute beauté. Un bémol cependant pour l'animation en deçà des dernières productions. Pourtant, le trait est plus simple qu'a l'accoutumé et la palette de couleurs moins variée (en ce qui concerne les personnages) ce qui aurai dû faciliter la tâche. Le résultat reste tout à fait honorable au vu des délais de production (8 mois!).Pour ce qui est de la narration, il y a un manque cruel de rythme d'où l'impression que ca bavarde trop par moment. Il aurait été bienvenu de dynamiser un peu le récit, notamment par l'adjonction de quelques touches d'humour. La schizophrénie d'Arren, en rupture avec les héros classique de l'héroic-fantasy, est intéressante même si parfois ses crises d'angoisses agaçent.Côté musique on aurait pu craindre l'absence de Hisaishi mais Tamiya Terashima s'en sort brillament avec une partition aux accents celtiques.Pour conclure Les contes de Terremer est un premier film ambitieux qui,si il ne convainc pas totalement, rassure quant à l'avenir du studio Ghibli, car , oui, il a du potentiel le rejeton.