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Noise&sound
89 critiques
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3,0
Publiée le 22 novembre 2024
Second opus « Grindhouse » bien meilleur que celui présenté par Rodriguez. D abord parce que Tarantino a peut-être plus de mal à jouer le jeux de la série B, voire Z. Comme Grindhouse ressemble à un pari nostalgique entre amis, je le déclare vainqueur mais un peu tricheur. Ce qui ne devrait pas le traumatiser. Ensuite parce que Tarantino, en réalisateur génial sait diriger les acteurs. Et dans le cas présent, c est un Kurt Russell qui s exprime avec épaisseur, surtout dans le première moitié du film. Une très belle présence. Au bout du compte un chef d œuvre de série B, mais…. Une série B reste une série B.
J’aime beaucoup Tarentino, mais on voit que ce film a eu des soucis de réalisation et cela malheureusement se reporte sur le film qui parait coupé et rétréci a tout les instants avec des longeurs inutiles et une histoire certe ressemblante a du Tarentino mais mediocre, ce n’est pas une catastrophe mais je n’ai pas aimé.
Ce film est une porte ouverte à une centaine d’autres œuvres cinématographiques et musicales. Merci à Tarantino pour cela. Si vous êtes un peu curieux aller chercher dans les références pour élargir votre culture ! C’est une petite leçon de l’histoire du cinéma des années 70 qui vous attend ! Et puis ce grain, achetez des dvd, réapprenez à aimer la texture le grain et le 35mn.
"Boulevard de la mort" est l'un des mes Tarantino préférés. Ce film Grindhouse est divisé en deux parties, chacune atteignant son apothéose de manière spectaculaire. Les deux récits, similaires dans leur construction, suivent des groupes d'amies qui se retrouvent face à un homme aussi malsain que dangereux, un ancien cascadeur incarné par un Kurt Russell au sommet de son art. Son rôle est crucial, car son métier de cascadeur influence sa manière de tuer, insufflant une énergie brute à chaque final. Les deux groupes de filles, ont des personnalités bien marquée, ce qui évite toute monotonie avant que l’action ne prenne un tournant explosif. Tarantino rend hommage aux films de séries B, avec un style visuel qui rappelle les années 70, grâce à un vieillissement esthétique de l'image, renforçant l'immersion dans cet univers brutal.
Le souci de ce film, c'est qu'on a le droit a des dialogues ininterrompus, incessants, et surtout peu passionnants entre greluches "dites" libérées qui ont surement comme seul but de meubler et de faire durer le film. C'est plutot dommage car tout n'est pas a jeter dans cette hommage au série B. Entre les plans de caméra, et la manière de filmer. Le final a 3 vs 1 est tout de meme sympa.
Ambiance road-movie très seventies, Tarantino offre là un bel hommage aux films de ces années-là qu'il affectionne tant. Film bavard certes, mais aussi intrigant, cynique, sexy, le tout sur une bande originale géniale et avec un très bon casting.
"Boulevard de la Mort" est un hommage de Quentin Tarantino aux films de série B, mais malgré son style unique, le film ne m'a pas complètement convaincu. Bien que supérieur à "Jackie Brown", il manque de cette étincelle qui fait habituellement la force des œuvres de Tarantino. Les cascades, bien que spectaculaires, détonnent dans un univers où l'on s'attend à des dialogues ciselés plutôt qu'à de l'action pure. C’est justement dans ces longues scènes de conversation que le talent de Tarantino se manifeste le mieux, mais ici, elles peinent à compenser l'impression de décalage avec le reste du film. Cependant, je dois avouer que la fin m'a totalement séduit, offrant un climax jouissif qui réconcilie un peu l'ensemble. Au final, même si "Boulevard de la Mort" reste une expérience visuelle intéressante, il laisse un goût d'inachevé pour les fans du style inimitable de Tarantino.
Maîtrise totale de la mise en scène, du cadre, fétichisation. A 00:15, une tête d'homme dans le coin droit en bas du cadre admire Jungle Julia en train de danser. Plans sur ses ongles imparfaitement peints. Pieds bien sûr.
Le serial killer qui rôde autour des filles fait peser une menace permanente dont les signes sont aussi à chercher dans les détails du plan. Une sorte de parallèle peut se créer entre le metteur en scène et le tueur en série (voir aussi The House That Jack Built).
L'esthétique et la photographie, très chaude, de la première moitié du film, est très réussie.
Malheureusement, les dialogues et interprétations des personnages féminins sont totalement insupportables, trop marqués, racailles, vulgaires. C'est assez insignifiant et superficiel tous ces bavardages. Ces longs dialogues racaille prennent énormément de place dans le film et finissent par le gâcher. La scène de la lapdance est superficielle et facile comme la scène de danse de Pulp Fiction. Dommage. Ça aurait pu être un grand film.
Certes, noble damoisel ou damoiselle, me voici pour vous narrer mon ressentiment vis-à-vis de cette œuvre cinématographique intitulée "Boulevard de la Mort". Que le Très-Haut me soit témoin, jamais ne vis-je film si insipide et ennuyeux. Par l'âme de mes aïeux, les dialogues interminables de ce récit m'ont semblé être un supplice sans fin, comparable aux longues et moroses soirées d'hiver, où le vent hurlant vous empêche de trouver le sommeil. Les joutes verbales y sont telles des litanies sans âme, s'étirant comme une mélopée monotone qui fait languir l'esprit. Les personnages, quant à eux, paraissent s'engouffrer dans des palabres sans fin, négligeant toute action d'éclat et toute bravoure digne de figurer dans les contes de jadis. Cependant, rendons hommage, même si avec parcimonie, à la scène de la fin, qui se démarque par une rare flamboyance. C'est pour cette raison unique et les quelques éparses scènes d'action que daigné-je accorder une étoile à ce film. Mais hélas, cela ne saurait racheter l'ennui profond que me procura le reste du spectacle. En conclusion, je ne puis que déconseiller cette œuvre à tout spectateur en quête d'aventures palpitantes et de dialogues percutants. Que ce modeste avis serve d'avertissement aux braves gens : passez votre chemin et épargnez votre temps pour des divertissements plus dignes de votre attention
Pas du grand spectacle pour le nouveau Tarantino, mais un film presque indépendant, sorti d'un autre âge. Ici se côtoient gueules cassées, nanas naturelles mais sexy en diable, grosses bagnoles, courses poursuite et forcement accidents. Tarantino apporte sa pâte à cet ensemble avec un sens du dialogue intact et la dose d'hémoglobine habituelle. Boulevard de la mort est un ovni dans la carrière du réalisateur mais n'est pas mauvais et est à regarder en parallèle de Planète terreur de son ami Rodriguez.
Dans la série les films qui servent à rien fait par un réalisateur qui à la côte j'aurai mis 5 étoiles, mais vu que le but de la notation c'est de faire une sélection pour les autres de ce qui doit être vu..'. du Tarantino, pas d'histoire, de la violence, une belle réalisation pour la scène finale, mais qu'est ce qu'on s'ennuie si on est pas attiré par la violence gratuite et qu'on a lâché l'affaire sur les cascades après nos 8 ans et l'homme qui tombe à pic
Quentin Tarantino, dans "Boulevard de la mort" ("Death Proof"), nous embarque dans une course-poursuite effrénée, non seulement sur l'asphalte mais aussi à travers les conventions du cinéma d'exploitation des années 1970. Ce film se divise en deux actes, chacun axé sur un groupe de femmes dynamiques et leur confrontation avec Stuntman Mike, un cascadeur psychopathe incarné par Kurt Russell, dont la Chevrolet Nova, prétendument "à l'épreuve de la mort", devient une arme de prédilection.
L'approche de Tarantino est double : il rend hommage aux films de son enfance avec une passion contagieuse, tout en les interrogeant. Les scènes de poursuite, réalisées sans l'aide des effets numériques, évoquent un sentiment de nostalgie brute. Cependant, cette authenticité est parfois entachée par des dialogues qui, bien que typiquement tarantinesques — piquants et truffés de références culturelles —, tendent par moments à s'éterniser au-delà de leur accueil.
Le casting est un mélange savoureux de performances convaincantes. Russell, avec son charisme inquiétant, et Zoë Bell, jouant son propre rôle de cascadeuse intrépide, sont particulièrement remarquables. L'esthétique du film, volontairement granuleuse et parsemée de "sauts" de pellicule, renforce son ambiance rétro, bien que l'effet puisse parfois sembler surjoué.
La bande originale, fidèle à la marque de Tarantino, est une compilation éclectique qui enrichit l'atmosphère du film, même si elle ne parvient pas toujours à s'harmoniser avec l'action à l'écran. Le choix de la musique, tout comme les références cinématographiques disséminées tout au long du film, démontre l'amour profond de Tarantino pour le cinéma, mais peut parfois sembler un peu trop insistant, comme s'il cherchait à valider ses propres goûts cinéphiles.
"Boulevard de la mort" oscille entre le brillant hommage et l'auto-indulgence. Les scènes d'action sont un tour de force, montrant ce que Tarantino peut faire sans CGI, rendant chaque cascade d'autant plus impressionnante. Pourtant, le film peine à maintenir cette intensité, se perdant parfois dans des dialogues et des digressions qui diluent son impact.
En conclusion, "Boulevard de la mort" est une œuvre qui capture à la fois l'esprit rebelle des films d'exploitation et la signature stylistique de Tarantino. C'est un trajet cahoteux, avec des moments de pure adrénaline et d'autres de stagnation. Comme une voiture de course classique, il a du style et de la puissance, mais n'est pas exempt de quelques ratés.
De la violence gratuite, des dialogues ennuyeux, de la violence gratuite, des dialogues ennuyeux, et de la violence gratuite. Voilà un bon résumé de ce film inepte...
Chef d’œuvre avec des acteurs au top. Cela fait bizarre de voir un de mes acteurs préférés en méchant. Prenant et stressant, on ne s’attend pas à la fin, ça mérite d’être souligné… on se croirait dans un film des années 70. Bravo Tarantino, c’est indissociable.