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The Claw
62 abonnés
727 critiques
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5,0
Publiée le 19 juin 2016
Là, j'ai eu un véritable coup de coeur. Ce film est vraiment génial, ultra jouissif, complètement décomplexé, bourré de dialogues excellents, une bande originale d'enfer (comme d'habitude avec Tarantino j'ai envie de dire), les acteurs et actrices prennent leur pied, les quelques scènes d'action, que ce soient les courses poursuites ou la scène finale, sont filmées avec une rare maestria. Ca faisait des années que j'hésitais à voir ce film, m'attendant à une sorte de "Grease" raté, d'autant plus que Tarantino lui-même le considère comme son plus mauvis film, mais je ne suis pas d'accord avec lui, je le trouve au moins mieux que Jackie Brown, Inglorious Basterds, voire Kill Bill vol. 2. Une bombe!
C'est comme un Tarantino, réalisé par Tarantino, dialogues écris par Tarantino, un casting made in Tarantino mais le scénario n'a pas voulu de Tarantino, ou alors Tarantino n'a pas voulu du scénario, ou même ! Le scénario n'a pas voulu du scénario lui même ! Vous avez compris que mon dialogue représente avec difficulté ce film.
Un film de Quentin Tarantion simple et efficace. Un scénario dont on reconnait bien le style du réalisateurs avec les scènes de dialogues qui sont assez longues mais intéressantes. Une histoire bien montée d'un tueur prenant du plaisir à tuer ses victimes. Kurt Russel tient un rôle qui lui sied à merveille, classe, virile et avec une sacré gueule. Les actrices sont pas mal du tout. Le film met bien en valeur le tueur dans toute sa personnalité, A un point comment il prend du plaisir avec les femmes. Ce qui met un peu de tension. De l'action dynamique bien tournée. Des jolis costumes. Des décors qui conviennent bien au contexte du film. Des belles bagnoles. Seule défaut de ce film, quelques longueurs assez ennuyantes. Un simple film pour passer un petit moment tranquille.
Quentin Tarantino, je suis tout de même un peu en froid avec lui. Son « Django Unchained », m'avait quand même passablement ennuyé. J'avais néanmoins trouvé sympathique son « Inglorious Basterds » sans pour autant sauter aux rideaux. C'est pour ça que j'espérais (secrètement) que ce « Boulevard de la Mort, allait me réconcilier un peu avec le cinéaste. Comment résumer son film le plus rapidement possible ? Presque une heure et demie de blablas inutiles pour environ vingt petites minutes d'action. L'ensemble est très nettement scindé en 2 parties : la première, trois gonzesses partent pour picoler dans un bistrot, ça piaille pour ne rien dire et l'on se demande où Tarantino veut nous emmener. Puis tous ces blablas et toute cette picole s'achèvent sur un accident (très bien filmé, il faut l'avouer). Et là, on se dit, ça y est la machine est lancée, et y a un truc dément qui pointe le bout de son nez. Mais l'enthousiasme est de très courte durée. La seconde partie, reprend exactement le même schéma : quatre gonzesses parlent de tout et de rien et puis on embraye sur une course poursuite, qui dure je ne sais combien de temps, et qui est, malheureusement pour elle, assez mal troussée. Le coup est manqué, complètement. Et la présence de Kurt Russell ne peut malheureusement pas y changer grand-chose. Avec ce « Boulevard de la Mort », déclaration d'amour au cinéma, hommage aux films d'exploitation des années 70, ultra référencé puisque sont mentionnés certains films de l'époque (« Point Limite Zéro », « Larry le Dingue, Mary la Garce » ou encore « La Grande Casse »), Tarantino voulait sans doute se faire un méga gros kiff, mais son film (qu'il considère d'ailleurs comme son plus mauvais) n'est finalement rien d'autre qu'un véritable navet.
Tout ce que j'aime chez Tarantino : des actrices super sexy, des dialogues poignant, de la bonne musique, des bagnoles avec des moteurs jouissants et un Kurt Russell qui tient super bien son rôle de méchant. Quentin rend un très belle hommage à Grindhouse.
Le plus mauvais Tarantino ou plutôt le moins bon Tarantino ! Ça reste un bon film ! On sent bien l'hommage aux films d'exploitation. Cela se voit par la réalisation, spéciale ; en effet l'image est "salie"; il y a un grain particulier, des effets de caméra spéciaux notamment avec l'utilisation particulière du zoom ou encore de la demi-bonnette ! La réalisation est sur ce point très réussie ! Côté écriture, on sent qu'il y a moins d'inspiration que dans les autres films de Q.T. Les dialogues sont par moment trop long et un poil répétitif ; et, chose très rare avec Q.T., il y a eu quelques moments d'ennui. Ça tourne trop autour du sex et de l'obsession du "cool". Du coup ça se répète ! Même si certains dialogues sont particulièrement succulents ;) , bref ça reste du Tarantino ! Les filles sont un poil superficielles, ainsi on s'y attache moins facilement et du coup il y a pas de très grands enjeux pour le spectateur. Par contre j'ai trouvé le personnage de Mike la cascade assez fascinant. Kurt Russell est brillant et apporte une vraie valeur ajoutée au film. Côté b.o c'est du très lourd comme d'habitude avec Tarantino ! Bref bon film mais Q.T m'avais habitué à mieux !
Quentin Tarantino et Robert Rodriguez nous offrent un bien bel hommage sous forme de dyptique aux films des années 70. Muscle cars sur vitaminés, et jolies filles en short, façon road movies pour le "Boulevard de la mort" de QT. Plutôt zombies, film d'horreur pour le "Planète terreur" de Robert Rodriguez. Certains aimeront les dialogues tranchants, l'action ultra violente et l'hémoglobine à flot. D'autres détesterons ces interminables palabres et sa violence gratuite. C'est encore du pur Tarantino, une histoire de goût, le tout accompagné de super musiques.
Ce film qui constitue la première partie du double programme Grindhouse m'a pas mal déçu surtout venant de Tarantino mais il reste dans l'ensemble quand même pas mal. Le début est très bien, avec son ambiance seventies et la fin aussi avec sa course poursuite entre les Chevrolets qui est jouissive mais le début reste à mon goût fade et vide. Effectivement, les scènes où les filles discutent entre elles comportent des répliques assez salées et sympa mais par contre les dialogues sont beaucoup trop longs et coupent totalement le film au niveau du rythme, on arrive même quelque fois à s'ennuyer et ça, c'est vraiment dommage. Le truc sympa, c'est les bandes annonces au début du film qui sont très drôles et sympas. Du coup, j'ai très franchement préféré "Planète Terreur" qui est, encore une fois à mon goût, plus rythmé, plus marrant et plus jouissif. Du coté des acteurs, on y trouve entre autres Kurt Russell, Zoë Bell, Rosario Dawson, Rose McGowan et sans oublier Michael Parks toujours dans le même rôle et tous jouent très bien et sont à fond dans leur personnages. En résumé, "Boulevard de la mort" n'est pas le meilleur Tarantino et il n'est pas si extraordinaire que ça mais il se laisse tout de même regarder.
Pas le meilleur des tarantino. La mise en route est un peu longue. L'histoire simpliste au possible. Biensur on a droit à bon nombre de moments jubilatoires, comme à chaque nouveau tarantino. Kurt Russel en prend une bonne au final !
"Boulevard de la mort" joue avec le plaisir que la répétition crée chez le spectateur. "Boulevard de la mort" est en fait deux films en un. Les deux parties étant le même film répété mais avec un déroulement et une issue différente. Le même esprit est conservé dans la répétition de la scène de crash, dont je reparlerais plus loin, où la répétition est la source d’un crescendo de violence assez jouissif. Oui le mot est bien choisi malgré les circonstances car il est clair que le personnage interprété par Kurt Russel vit cet accident comme un véritable orgasme à répétitions. Dimension sexuelle qui est d’ailleurs largement soulignée notamment dans le plan assez délirant de Kurt Russel assis sur le capot de sa voiture, son bouchon de radiateur représentant un canard à la fière allure placé délicatement dans son entrejambe…
Tarantino a rempli son film de références à sa propre filmographie : la sonnerie de portable rappelant le sifflement de Daryl Hannah dans "Kill Bill" (séquence de l’hôpital), le petit déjeuner du deuxième groupe de filles en travelling circulaire qui rappelle la séquence d’ouverture de "Reservoir Dogs", la fameuse et devenue culte, prise de vue depuis le coffre, le Big Kahuna Burger, apparition de sa personne dans le film et probablement d’autres… On notera également un clin d’œil à Sofia Coppola (avec qui il est sorti durant quelque temps) par un plan assez bref sur des magazines ayant en couverture des photos du film "Marie-Antoinette". On retrouve également de longues séquences dialoguées au sein du film qui en agaceront certains et en raviront d'autres car il faut avouer que s'il est une chose à laquelle Tarantino soit définitivement doué c'est bien l'écriture de dialogues ! Ici on ne déroge pas à la règle et on se régalera de nombreuses punchlines doublées d'un humour décapant.
Mise en scène inventive et dynamique, scénario et concept jouissifs, le tout traité avec brio et avec une belle lumière également signée Tarantino qui était pour la première fois son propre directeur de la photographie, prenant ainsi exemple sur son pote Robert Rodriguez qui accumule les postes au tournage. Le casting est très bon et très féminin, bref que dire de plus si ce n’est que cet ensemble crée une alchimie pour le moins réussie et remonte encore le film vers le haut. Malheureusement, le film n'est pas totalement abouti mais c'est quand même une nouvelle preuve que Tarantino est un grand cinéaste avec lequel il faut compter.
"Death Proof" ou encore "Boulevard de la Mort" est un film moyen, est ce , parce qu'on est pas habitué à voir Tarantino aussi mal doser ces dialogues. Car là il y en a beaucoup trop recouvrant quasiment les 3/4 du film. Alors après, même si son scénario est assez vide, les effets propres à Quentin sont excellents, la réalisation bonne et les acteurs aussi sont bons aussi. Mais 1h20 de dialogues (oui je me répète) c'est trop vu la durée du film (1h45) et même si son final jouissif et très bon arrive à compenser la donne, ce film reste moyen.
Ça me fait un peu de mal de dire ça, mais "Boulevard de la Mort" reste le moins bon Tarantino, qui n'a pas de réelle substance et qui devient long par moment.
L'une des plus impressionnante course poursuite jamais tournée. Tarantino revient aux fondamentaux des scènes d'action et nous transporte dans une époque révolue. Cette fameuse scène n'intervient que dans les dernières minutes mais elle m'a sorti dans l'ennui dans lequel je commençais à m'enfoncer pour au final faire de se film une référence en terme d'action "automobile". Lez deux partie du films sont construites à peu près de la même manière. On fait connaissance avec les personnages (à chaque fois un groupe de jeunes filles) ainsi qu'avec Mike, l'ancien cascadeur qui finira par traqué ce groupe de filles. Les entrées en matières sont assez ennuyeuses mais les deux parties finissent à chaque fois par des courses poursuites exceptionnels. Entre slasher moyen et scènes d'actions d'exceptions Tarantino rend une bonne copie et réalise une nouvelle fois un film référence.
C'est loin d'etre le meilleur Tarantino, cela est du à son histoire trop simpliste et au manque d'originalité dont Tarantino a fait preuve. De plus, le casting féminin me fait penser à un piranha 3D ou a American Pie. Franchement si vous ne connaissez pas Tarantino, allez plutot voir Jackie Brown, Pulp Fiction ou encore Django Unchained, mais surtout pas ce film
Après un monstrueux Kill Bill en deux parties, Tarantino revient sur son style plus réaliste axé sur les dialogues avec Boulevard de la Mort, mettant en scène une tripotée de filles sexy parlant de tout et de rien dans un bar et dans un restaurant qui vont faire la rencontre d'un cascadeur assez atteint interprété par Kurt Russell (New York 1997, The Thing, Jack Burton, Los Angeles 2013). Il est le premier du diptyque Grindhouse, avec Planète Terreur de Robert Rodriguez. Parmi les actrices, on trouve entre autres Rosario Dawson (Gail de Sin City), Zoe Bell (zombie dans Planète Terreur, la sorcière dans Hansel et Gretel witch hunters, également présente dans Django unchained et Les huit salopards) ainsi que Rose McGowan (Scream, The Doom Generation, Nowhere, Charmed, Plante Terreur). Les deux policiers à l'hôpital sont les mêmes que ceux qui apparaissent après le massacre du mariage dans Kill Bill, tandis que Kurt Russel porte une cicatrice sur le même œil que celui qui est recouvert par un bandeau dans New York 1997.
Assez particulier, le film met de côté le scénario et l'action pour se concentrer presque uniquement sur des scènes de dialogues, les filles parlant de tout et de rien comme dans un Reservoir Dogs. Si cette longueur passe plutôt bien dans la première partie du film, elle devient trop poussive dans la seconde et laisse un certain vide avec des sujets de conversation moins intéressants que dans les précédents tarantinos. Le style reste toujours très années 60 avec des affiches de vieux films en déco et des musiques de l'époque avec quelques plans sur des vinyles en train de tourner. Les filles constituent le cliché des trentenaires qui n'arrivent pas à se poser avec leurs formes avantageuses, leurs petites tenues laissant apparaître leurs cuisses et leur façon de parler très cool, parfois provocatrice voire à la limite du vulgaire. Une des meilleures scènes musicales est justement celle où Arlene effectue une lap dance telle une strip-teaseuse devant le cascadeur.
Mike représente quant à lui le vieux routard viril qui drague les minettes avec sa belle dégaine et en les faisant monter dans sa voiture. Le film décolle enfin alors qu'il est censé en ramener une chez lui spoiler: pour en fait rouler de manière très dangereuse et freiner brutalement afin qu'elle s'éclate le visage. On comprend d'autant plus que c'est un individu dérangé des plus dangereux alors qu'il double la voiture des autres filles à moitié shootées avec la musique à fond pour leur rentrer dedans à pleine vitesse dans une magnifique scène d'action repassée plusieurs fois sous différents angles, spoiler: où l'on voit un membre s'arracher et un visage se faire écraser en plus des lourds débris de véhicule. Mais ses actes se retournent contre lui à la fin alors que les autres filles qu'il poursuit lui tirent dessus et le prennent en chasse à son tour jusqu'à lui fracasser le visage à coups de poing et de pied avec des plans suggestifs. Sans doute un des moins bons tarantinos, mais intéressant pour ses archétypes et ses scènes d'action.