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Kincaid
2 abonnés
226 critiques
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4,0
Publiée le 25 février 2024
Encore un très bon Tarantino. Et c’est bien du Tarantino, pour sûr ! Alors, séquence 1 : on a la très longue scène de parlotte à la Tarantino, de trois filles. Puis, phase d’action, le truc complètement fou ! Et puis, séquence 2 : la même chose, parlotte de trois filles et phase d’action hallucinante, avec en plus le truc genre ton karma est arrivé pour l’un des personnages. Donc, cette fois le Tarantino, c’est de la parlotte limite barbante (longue, trop longue), mais faut tenir ! Car l’action, l’action ! Je n’vous dis pas l’action ! Du Tarantino quoi ! Ça décoiffe et décape !
Je suis accroc à Tarantino. Pourtant son Boulevard m'a très moyennement inspiré. On dirait qu'il a sous-traité les quarante première minutes où il ne se passe rien. On ne voit que des jambes (belles d'ailleurs), des orteils vernis et des cheveux longs avec des dialogues insipides qui n'ont rien à voir avec ses dialogues décalés habituels. Il faut donc patienter jusqu'à "l'accident" et là les choses démarrent comme il faut. Et bien content de voir la frimousse de Tracie Thoms que j'apprécie beaucoup.
Un film d'action haletant et sanglant - comme Tarantino sait les faire. Au programme, comme d'habitude, un casting béton, une bande-son qui secoue et des codes cassés. À voir !
Il y eu Duel de Spielberg, il y a Boulevard de la mort de Tarantino ! Vrai "film de bagnole", l'œuvre forme une boucle en alternance entre le road movie et le thriller haletant. La bande originale fidèle au genre de Tarantino, le montage et l'esthétisme de l'image nous font voyager dans le temps et à travers le sud des États-Unis. Le film est une véritable ode à la libération et l'indépendance de la femme paradoxalement à son machisme omniprésent.
Bien mais sans plus, les 2 parties du film sont très inégale la première partie du film est excellente il y'a une montée en tension la présentation du personnage principale qui joue très bien d'ailleurs on sent la puissance alors que la partie 2 est plus lente plus chiante est plein d'élément ne servent à rien les discussions entre les personnages trop longue la fin est décevante, le fait que le film passe en noir et blanc en plein milieu du film on s'est pas pourquoi si je devais garder la première partie 4 étoiles mais la 2 deuxième est décevante ça donne la fin au femme en mode happy end, c'est dommage
"Boulevard de la mort", film américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2007. Le film fait partie de la série de films Grindhouse et d'un diptyque formé avec le film "Planète Terreur", film d'épouvante décalé américain réalisé par Robert Rodriguez, sorti en même temps en 2007. S'ajoutent à cette série, les deux films très granguignolesques de "Machete", réalisés par Robert Rodriguez, Ces films rendent hommage aux films de série B diffusés dans les années 60, 70 et 80 dans les cinéma Grindhouses, spécialistes du genre. Films horrifiques, pornographiques ou violents à petit budget, dans la grande tradition des films d'exploitation imitant les plus grosses productions. Un film bien réalisé, avec des références aux films des années 70, autant dans les poursuites en voitures que dans la qualité d'image volontairement altérée. Un film aux ingrédients esthétiques et scénaristiques très tarantiniens, en deux parties, où violence gratuite et vengeance s'expriment de façon déjantée. Une première partie un peu bavarde, mais on comprends assez vite, après cette mise en place un peu longue où Tarantino nous conduit, avec un Kurt Russell complétement fou au volant. Un bon divertissement avec une bonne B.O.
Vu sur prime pour la première fois, il s'agit tout simplement d'une œuvre d'art cinématographique pour moi, une belle leçon de réalisation à la sauce Tarantino !
J'enlève deux points car il est super long par contre les 30 dernières minutes sont justes parfaites. Des musiques toujours aussi grandioses. Tarantino signe un bon film mais pas le meilleur !
Boulevard de la mort (Death proof) est aujourd’hui l’un, si ce n’est le film le plus incompris de Tarantino, véritable “tâche noire” pour beaucoup dans la carrière du réalisateur Ce dernier voulu tenter de recréer en 2007 un film du genre “grindhouse” comme il l’eu fait la même année avec Planète Terreur. Ce genre des années 60-70 qu’affectionnait particulièrement le réalisateur dans sa jeunesse se caractérise par de petits budgets, des thèmes abordés comme la violence, le sexe et la perversité. À l’époque, la séance de cinéma était découpée en deux films distincts et relativement courts. Et c’est ce qu’on retrouve dans Boulevard de la mort avec deux histoires différentes d’une heure qui semblent être uniquement reliées par le personnage principal : Stuntman Mike (Kurt Russell), un psychopathe qui prend un malin plaisir à pourchasser des jeunes filles au volant de sa voiture de cascades de cinéma dites “incassable” et donc “death proof”. Pour recréer cette ambiance vintage, des images et répliques sont volontairement coupées, on retrouve également l’omniprésence d’effets de poussière. Enfin, aucun effet spécial n’est utilisé durant l’entièreté du film. Le spectateur peut facilement remarquer les innombrables mais subtiles clins d’œil à l’univers du réalisateur tels que la présence du sheriff et son fils dans la scène de l’hôpital qui découvrent également Uma Thurman à moitié morte dans l’église dans Kill Bill 1 mais aussi la sonnerie de téléphone, identique à la chanson chantée par Elle Driver dans ce même film qui glaça le sang de plus d’un quelques années plus tôt. Tarantino fait aussi un caméo dans son propre film comme il l’avait fait dans Reservoir Dogs en 1992, ici en tant que barman. De nombreux plans, à commencer par celui qui ouvre le film viennent d’ailleurs étayer la théorie de cinéphiles selon laquelle le réalisateur serait fétichiste. Il est vrai que l’on peut reprocher au film sa lenteur, les longues scènes qui dépeignent le banal quotidien des personnages peuvent aussi passer pour ennuyantes surtout auprès des néophytes qui remarqueront peu les références cachées. Le visuel, avec son côté ancien, peut aussi déplaire à certains. Toutefois, l’on se doit de reconnaître que le film nous offre des plans magnifiques. J’ai par exemple en tête le court mais sublime cadrage du juke box en début de film, ceux du bouchon de radiateur de la Chevrolet Nova, la terrible voiture se profilant au loin sur la route avant le crash qui sera vu quatre fois sous différents angles. Ou même l’haletante course poursuite finale, sans oublier surtout les nombreux cadrages de pieds nus. Comme à son habitude, Tarantino n’hésite pas à jouer sur les couleurs avec le passage soudain au noir et blanc qui nous rappelle celui de l’œil arraché dans Kill Bill auquel s’ensuivait une transition au bleu qui trouve ici son équivalent dans le rétroviseur où apparait le terrible regard de Stuntman Mike, le tout éclairé par les néons rouges de la voiture meurtrière. La répétition de l’histoire empruntée au genre grindhouse, amène avec elle une inversion du rapport de force puisque cette fois-ci notre psychopathe ne réussira pas à vaincre les secondes héroïnes, il trouvera d’ailleurs la mort dans une scène ultime où il recevra pas moins de 37 coups de poing en seulement 30 secondes... La scène qui marquera surtout les esprits reste probablement celle du lap dance. Sur le fond de “Down in Mexico” (The Coasters), Vanessa Ferlito (Arlene) se livre à une dance érotique dont chaque plan est parfaitement travaillé pour une séquence de deux petites minutes. Le super casting est presque exclusivement composé de femmes dont beaucoup sont noires, ce qui reprend le modèle de Kill Bill (4 femmes/ 1 homme). D’ailleurs pour une fois (et c’est rare au cinéma) les actrices ne semblent pas être choisi pour leur physique mais leur capacité à jouer un personnage. En résulte un film entêtant qui fait l’éloge du girl power, le dernier plan représentant ainsi les trois héroïnes les poings en l’air après avoir vaincu le dangereux cascadeur. Aussi, le film dépeint avec réalisme cette période si spéciale pour les femmes. En effet, les personnages féminins ont chacune leurs angoisses et plaisirs, et semblent tout droit venues des années 70. Ainsi, Kim n’ose sortir de chez elle sans son arme de peur de se faire harceler dans la rue, Abernathy craint d’être délaissé par ses amies car elle est une mère célibataire et Vanessa qui commence à rencontrer la gloire veut garder sa liberté sexuelle. Stuntman Mike, quant à lui semble être l’allégorie de Tarantino. Incompris, il parle aux autres personnages des films rétros qu’il a réalisé mais qu’ils n’ont jamais vus (dont certains grindhouse), ses cascades se font peu à peu remplacer par des effets spéciaux et il semble ancré dans le passé avec sa vieille veste et son âge avancé. Tout bon fan du réalisateur sait parfaitement que celui-ci déteste en utiliser. Face à cette solitude, il cherche de l’adrénaline en chassant des jeunes filles au volant de sa vieille Chevrolet. Le réalisateur aurait eu l’idée du film lors d’une soirée bien arrosée avec Sean Penn. Tarantino voulait acheter une Volvo pour la sécurité du véhicule. Son ami lui aurait alors dit « tu peux prendre ma Chevrolet et pour 15 000$ tu demandes à une équipe de cascades de la « death proof » ».
En bref, malgré la très mauvaise réception du film, Boulevard de la mort vaut bien le détour. Quiconque voulant comprendre l’étrange réalisateur qu’est Quentin Tarantino se devrait de voir cette œuvre qui est, sans aucun doute, la plus personnelle de son créateur.
Petit disclaimer : Je suis des rares à ne pas idolâtrer Quentin Tarantino. Je trouve ses films surcotés, pas originaux, pas si recherchés et je trouve que son recours à la violence inconsidérée sert essentiellement à camoufler le creux de ses films.
Qu'ai-je pensé de Death proof ? Que comme d'habitude avec lui la bande originale est au top, et qu'on se le dise c'est la seule valeur ajoutée au film. Les acteurs (actrices) ne sont franchement pas terribles, le côté over the top est beaucoup trop over the top, les scènes de poursuite sont bien faites, mais ça n'en fait pas un bon film.
J'ai vu un film... qui est un hommage de Quentin Tarantino à un certain cinéma américain, bourré de références au cinéma des années 70, avec un grain d'image et des sautes de montage caractéristiques de ces années-là, des cadrages étonnants et des répliques vouées à être cultes... c'est un film déjanté, totalement maîtrisé, tenu de main de maître par un Tarantino au sommet de son art.
Il y a un regard amoureux sur ce type de cinéma, sur les comédiennes, sexys comme pas 2, 3, 5 etc... Et Kurt Russell qui dans la 1ère partie fait vraiment peur, une sorte de Duel (dont on verrait le visage...), et dans la 2nde partie... Non, je ne dirai rien... C'est, d'ailleurs, la partie du film la plus jubilatoire.
Il y a des filles sexys, des courses-poursuites, des dérapages contrôlés, de la castagne qui fait mal... Après, on peut dire qu'il y a une forme de puérilité... et des scènes vraiment très gore... Âmes sensibles s'abstenir ;)
Merci à la B.O pour nous faire oublier le papotage de ces nanas.
Bon Tarantino veut avec ses images et le grain de la pellicule montrer qu'il est un connaisseur du cinéma et veut mettre sa trace dans l'histoire du cinéma. Mais cela fait maniéré.
Avec les scènes d'action, les poursuites bien contrôlées, il rend un certain hommage aux cascadeurs, hommage appuyé en donnant un rôle à la cascadeuse Zoe Bell.
Véritable hommage aux midnight movies des 70's Death Proof peut désarçonner tant il est différent de ce que propose habituellement Tarantino. Point de scénario, point de personnage principal, simplement une histoire de base banale et une tripotée de dialogues ciselés dans la plus pure tradition tarantinesque eux. Pendant un moment on se demande bien où l'on va mais on reconnaît tout de même la patte du maître assez rapidement et notamment quand le métrage s'emballe véritablement. Des gros plans, du gore, des pieds et une atmosphère incomparable, c'est bien du Quentin ! J'avoue avoir été surpris au premier visionnage et ne pas savoir quoi en penser, puis je l'ai revu, et revu, et revu, et je l'apprécie maintenant à sa juste valeur. Tarantino ne cherchait pas à créer un chef d'œuvre, il s'est simplement fait plaisir et également à ceux qui ont su apprécier ce film hors norme, même pour lui.
L'intérêt à ne pas être un cinéphile averti est que l'on pas d'a priori sur la notoriété des auteurs ou des acteurs et l'on l'on peut critiquer sans entrave ce qui défile devant nous. En l'occurrence ici, 40 minutes de bavardages vulgaires sur les hommes entre quatre fille,s coupées par une scène de meurtre gore en voiture à mettre au crédit d'un cascadeur tueur de donzelles. Puis c'est reparti pour 40 minutes de bavardages avec je présume une action similaire au bout de compte. Je présume car je n'ai pas pu supporter ce film qui me faisait bailler toutes les 30 secondes, m'étant arrêté à l'envie de filles de vouloir essayer une Dodge Challenger à vendre, ce deuxième groupe ayant ajouté l'attrait pour les mécaniques viriles à leur discussions obsessionnelles. Franchement quel est l'intérêt d'un tel film ? Ca raconte quoi au final ? Un moment de cinéma d'une nullité affligeante pour ma part. mais pas seulement, je n'étais pas seul et les autres m'incitaient à quitter la séance devant tant de vide et de grotesque étalé.
Jacasseries entre filles totalement gonflantes, longueurs tout au long du film ponctué de scènes gores.... Senario cousu de fils blancs .... pour moi vaut mieux passer son chemin ... Tarentino pas inspiré du tout du tout .... 😪