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Grégoire
7 abonnés
55 critiques
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0,5
Publiée le 23 janvier 2023
C'est un film qui parodie les films à petits budgets des années 70, qui étaient innombrables et ridicules, et qui le fait tellement bien, qu'il est aussi lamentable que les films qu'il parodie. Face à ce concept, il y a deux attitudes possibles. Il y a ceux qui adorent Tarantino (car si «tous les goûts sont dans la nature», c'est bien que tous les dégoûts y sont aussi…), trouvent cette mise en abyme géniale, mais comme je ne fais pas partie de la secte de ses adorateurs, j'ai détesté ce truc, qui se moque complètement du spectateur. Il faut préciser que ça ne mérite pas une seule étoile, car le réalisateur a même poussé le bouchon jusqu'à mettre dans la bande-annonce les deux seules images angoissantes du film, trompant le spectateur sur la nature exacte du film, qui n'a rien d'angoissant. Vous y verrez des filles superficielles qui discutent dans un bar et dans une voiture. Archi-nul.
Pour réaliser un spectacle aussi prenant malgré un scénario totalement insipide, il vaut mieux se nommer Quentin Tarantino. Pour son cinquième long-métrage, sorti en 2007, le cinéaste américain rend hommage aux films de série B. On se retrouve donc face à un psychopathe (Kurt Russell) qui traque des jeunes femmes à bord de sa voiture. Au-delà des courses-poursuites et des cascades impressionnantes, il n’y a pas grand-chose à retenir mais c’est ça la magie du cinéma. Le réalisateur transmet son humour noir et sa science de la mise en scène avec un talent suffisant pour maintenir le spectateur scotché dans son fauteuil jusqu’au final complètement jubilatoire. Bref, en dépit de son caractère mineur, cette œuvre possède un ton désinvolte revigorant.
J'ai passé un très bon moment devant ce Tarantino où j'ai bien retrouvé son univers. Ce film n'est pas destiné a faire des millions d'entrée et ça j'aime bien, c'est juste Quentin Tarantino qui s'est tape un délire. Toutes les scènes avec Kurt Russell sont vraiment bien mais la reste est peu être un peu en trop et inutile.
Avec du gore, des scènes d'excès et des filles sexy avec des plans de pieds, Quentin Tarantino nous signe un film certes méconnu mais très divertissant digne de son œuvre. Le film est très nostalgique niveau année 70 (surtout avec les images de vieilles pellicules) et des scènes d'action digne de l'époque avec en prime Zoë Bell, cascadeuse dans la vraie vie, en grande forme. La course-poursuite finale est sans aucun doute la meilleure cascade filmée de toute la carrière de QT. Quant à la bande-son, elle apporte une très bonne nostalgie, est agréable à écouter et correspond bien au style de QT. En somme, le film nous plonge complètement dans l'ambiance tarantinesque avec tout ce qu'il aime et est un bon divertissement, à prendre également au second degré.
étant fan du style de Tarantino, je me suis dit que j'allais regarder ce film d'une part parce qu'il était sur Netflix et aussi parce que ce serait probablement une bonne expérience; Qu'est-ce qu'il ne faut pas dire!! J'ai adoré le début du film jusqu'à la deuxième partie avec le deuxième groupe de filles. la première partie du film qui se situait exclusivement dans le bar m'a fortement plu, j'ai vraiment aimé et j'ai ressenti la vibe huis-clos qu'on retrouve dans les huit salopards qui est un de mes films préféré de Tarantino, les dialogues installent une ambiance intéressetante et les différentes personnes ajoutent quelque chose à l'atmosphère véhiculée par le film. Dès qu'il y a spoiler: eu la deuxième prise en chasse avec les scènes beaucoup trop longues entre les filles , j'ai failli m'endormir, les dialogues à rallonge faisaient le charme de Pulp Fiction mais ici c'est complètement raté pour moi.
J aime que ce film nous plonge dans l Amérique profonde, en compagnie de ces nanas. Certes les discussions entre elles sont un peu longues, c est le point negatif. Les 2 phases distinctes de l histoire sont complémentaires, finalement. Et surtout : kurt russell est grandiose, à tel point que le film n'aurait pas la même saveur, sans lui. Merci à QT et son talent dans sa réalisation.
J’ai compris après le visionnage de plusieurs de ses films que je ne suis pas un grand fan (pour ne pas dire pas du tout) de Quentin Tarantino. Malgré tout, j’essaye de découvrir tous ses films pour me faire mon propre avis. En tout cas, pour ce qui est du “Boulevard de la Mort”, je trouve ce film globalement pas terrible.
Ce que je n’aime pas dans ce film est loin d’être la réalisation car je trouve qu’elle est typique de Quentin Tarantino. J’ai beaucoup aimé son style relatif aux années 1970 alors que le film date de 2007 ; c’est une mise en scène assez originale. Que ce soit dans le cadrage, dans les mouvements de caméra ou dans la musique ; il est facile de reconnaître visuellement et sonorement la décennie 1970. Mais en même temps, certains mouvements sont très modernes, notamment les séquences de discussions dans le bar ou certains plans de courses-poursuites. Bref, la mise en scène est vraiment stimulante.
Personnellement, ce qui me déplaît dans ce film, c’est le scénario ; j’ai du mal à voir l’intérêt de l’histoire et je ne comprend pas sa narration. Je trouve le récit certes prenant mais beaucoup trop long pour ce que cela raconte. Surtout que je n’ai pas aimé suivre le personnage masculin à cause de sa folie irrationnelle, je n’ai pas non plus aimé suivre le premier groupe de femmes à cause de leur superficialité et je n’ai pas aimé suivre le deuxième groupe de femme à cause de leur folie rationnelle. Soit, je n’ai tout simplement pas accroché au film, soit les personnages manquent terriblement de développement.
Quoi qu’il en soit, et malgré le fait que ce soit un film d’un grand réalisateur ; j’ai bien peur de ne pas recommander sa création car il est beaucoup trop brouillon à mon goût.
Un film d action décalé qui se déguste pour son humour bien particulier... a voir. Pour ma part une des références de réalisation de Quentin Tarantino tel que je les aime... ça manque de finesse mais c'est percutant
Beaucoup de lenteurs dans la narration, beaucoup de dialogues pour présenter les personnages, dialogues toujours aussi précis et piquant, pétage de câbles et violences à tout va , références et hommages cinématographiques !! bref on est bien dans du Tarentino !! J'aime son style tout simplement ....
Ça doit être un des films les plus nuls que j'ai jamais vus... la scène de l'accident d'une violence inouïe et inutile suivie de dialogues inintéressants... la fameuse poursuite pas si géniale, digne d'un jeu vidéo. La cascadeuse en revanche réalise une prestation prodigieuse. Bref nul même si derrière ça on devine un message louable mais 2h de perdues...
Sans aucun doute le moins marquant de l'épopée tarantinesque ! Mais il n'en reste pas moins un bon divertissement. Kurt Russell sublime toujours autant dans un rôle pour le moins... particulier. Ainsi que les trois femmes essayant de lui régler son compte en deuxième partie de film. Les scènes d'action sont maitrisées et les sensations quant à la vitesse de la voiture sont bien présentes (on ressent les manoeuvres chaotiques et brusques de l'engin diabolique de Mike). Avec une introduction plus que réussie et une première partie prometteuse, le film s'essouffle quant à la deuxième partie. Les films sont bien moins attachantes et ont un vocabulaire beaucoup moins...exotiques et frappant que les femmes du début. On ne se préoccupe pas tellement de leur sort et on s'attache moins à elles (comparé aux filles du début qui sont certes plus naïves mais bcp plus drôles et réalistes dans le contexte de l'époque). Le reste du casting est correct sans pour autant livrer une performance à couper le souffle (dédicace à Butterfly tout de même XD), des scènes un peu lourdingues mais qui garde l'essence même de l'artiste, des cascades et effets spéciaux plus que réussis et une intrigue prenante. Boulevard de la mort ne restera pas non plus à jamais ancré dans mon esprit mais reste tout de même un film sympa du GOAT Quentin !
Sorti en 2007, à l’origine pensé comme la première partie d’un double programme « Grindhouse » dont le deuxième opus est le Planète terreur de Robert Rodriguez, Boulevard de la mort est un jouissif hommage signé Tarantino aux films d’exploitation des années 70. Présentant des faux raccords volontaires et une qualité de l’image délibérément altérée, ce long-métrage un poil bavard dégage une telle foi dans le cinéma qu’il ne peut que nous enthousiasmer. Porté par des actrices géniales (Zoë Bell, Rosario Dawson, Vanessa Ferlito, Sydney Tamiia Poitier, Jordan Ladd, Rose McGowan, Tracie Thoms) et un Kurt Russell au sommet de son art, le film vaut aussi et surtout par ses deux séquences d’action incroyables, spectaculaires au possible et qui prennent littéralement aux tripes, les cascades ayant été réalisées à l’ancienne, sans trucage. Absolument réjouissant.
Première partie du double-programme Grindhouse (dont le second volet, Planète Terreur, nous a nettement moins convaincu) qui démarre sur les chapeaux de roue, et nous a mis dans sa poche jusqu'au final ahurissant. On nous embarque dans une bande de copines "typiques du slasher-movie" qui tombent sous le joug de Mike, un inconnu musclé, qui cause gras, roule dans une grosse voiture blindée tunnée avec une tête de mort sur le capot, et tient son pantalon à deux mains, bien remonté pour montrer que c'est un mec, un vrai. Mesdames, on vous présente : le Beauf. Sauf qu'en plus d'être naturellement désespérant, le Beauf est ici dangereux, et traque les filles qu'il juge fragiles... jusqu'au jour où il va tomber sur les mauvaises filles à tuer, et là : on a trouvé Boulevard de la mort limite jouissif. On aime d'emblée cette deuxième bande de copines qui parlent de tout sauf de talons hauts, se chambrent, ont une passion pour les voitures et n'ont pas peur de se lancer aux trousses de leur agresseur (bye bye, le cliché de la victime potiche... Quentin Tarantino : merci). La course-poursuite finale nous a scotché sur notre siège, lançant même des petits mots d'incrédulité totale face aux plus belles cascades en face caméra, nous dévoilant pleinement le travail des cascadeurs ! Grâce à Zoë Bell, cascadeuse de profession qui tient ici son premier rôle principal, on découvre des cascades dont les prises de vues n'ont pas peur de montrer par mégarde le visage de la doublure ou du mannequin, et pour cause : c'est elle qui fait tout, et profiter de ces belles séquences filmées sans coupures frénétiques, en gros plans amoureux de la vedette, cela nous plonge profondément dans ces scènes d'action. On vit le danger avec elle, on transpire et invective le chauffard adverse, en retenant notre souffle à chaque crash des voitures respectives pour des raisons totalement opposées ("Attention !" versus "Mais meurs !"). En dehors de cette dernière ligne droite qui nous a plus que plu (vous l'aurez compris), on retrouve quand même Tarantino dans une forme olympique : magnifique BO (on est encore bloqué avec Laisse tomber les filles...), coupures du film et défauts d'images comme si la pellicule sautait (à l'ancienne), jolies scènes en noir et blanc, paquet de clopes Red Apple, langage fleuri et vannes inventives, personnages féminins badass... Kurt Russel met sa gueule de héros macho (dans sa filmo) au service d'un Tarantino qui créé une réponse des victimes, mais avec la délicatesse qu'on lui connaît : celle d'un bulldozer. Et ça nous a fait un bien fou. Encore mention aux cascadeurs (et surtout Zoë Bell) qui nous ont offert cette course-poursuite ébouriffante, à la hauteur du plaisir de voir une chasse au Beauf taré. Don't Fuck With Girls.
Quand on annonce un film de Tarentino de 113 minutes avec Kurt Russel, on se dit que ça doit être du lourd. Malheureusment le film a l'air de balancer entre l'horreur et le comique (complètement antinomique) avec un tueur (Kurt Russel) qui fait un peu guignol et emprunté avec les filles (les dialogues aussi sont très décevants). L'action n'arrive véritablement qu'au bout de trois quarts d'heure avec il est vrai une scène d'accident criminel à couper le soufle et qui semble enfin augurer d'une suite prometteuse. Hélas, pendant trois autres quarts d'heure, on a de nouveau droit à des jacasseries de filles parlant de mode et de mecs avant que n'arrive l'affrontement final sur la route entre le groupe de filles et le tueur et là, on assiste à une poursuite interminable et invraisemblable entre ce meurtrier au volant d'un véritable bolide qui se fait finalement courser lui-même par ces filles de surcroît armées mais bizarrement paniquées et qui n'ont pas l'idée de se servir de leur arme ni de stopper leur voiture alors que l'une d'elle a trouvé l'idée saugrenue de faire l'imbécile sur le capot. Enfin, le "redoutable" tueur rattrapé se fait ridiculement petit devant ses victimes. Une fin couronnant la déception qui s'instaure tout au long de ce film qui n'est finalement qu'une série B.