4,0
Publiée le 22 mai 2019
Excellent à tout point de vue . Un classique que j aime voir et revoir régulièrement. Il ne vieillit pas et la tension monte à chaque plan . Une mise en scène de Carpenter au plus proche de l angoisse coincé au bout du monde . Un des films les plus anxiogènes qui existe.
3,5
Publiée le 21 juin 2017
Film qui a peut être un peu vieilli au niveau de l'image et du jeu des acteurs (je viens de le voir pour la première fois) mais ça reste quand même un classique du cinéma d'horreur et un super huis clos dans cette base du continent blanc. A voir pour parfaire sa culture cinématographique.
4,0
Publiée le 15 juillet 2009
Un bon Carpenter, les effets spéciaux ont vieilli mais la part psychologique est bien développée et ça donne des séquences très malines.
4,5
Publiée le 28 octobre 2010
Le thème n’est jamais qu’une évolution de scénarii déjà imaginés dans le cinéma entre l’épouvante et la science-fiction : on a des éléments d’ « Alien » mais aussi d’un film plus ancien comme « L’invasion des profanateurs de sépultures (une vie extra-terrestre prenant apparence humaine). Mais « The thing » est remarquable d’intelligence et d’efficacité, un huis clos paranoïaque parmi les plus réussis qui aient jamais été conçus au cinéma. Le décor, déjà, est un coup de génie. Une station isolée en Antarctique, c’est en soi un lieu entre réalité et fantastique, un havre dans un milieu hostile. La fin, suspendue, indéterminée, entretient l’angoisse et la paranoïa. Une réussite de scénario et de réalisation formelle.
4,0
Publiée le 18 juillet 2010
L'un des rares remake surpassant l'original. Les trucages délirants et l'excellent suspense concocté , ont fait de the thing un incontournable du film d'horreur.
3,5
Publiée le 20 février 2016
Mon incompréhension chronique vis-à-vis de ce que beaucoup considèrent comme le chef d'œuvre de John Carpenter - pourtant l'un de mes cinéastes de référence - m'a toujours perturbé. Quatrième visionnage de "The Thing", pour tenter (enfin) d'y voir clair : j'ai compris que deux choses me gênaient dans le film, d'une part l'accumulation de scènes gore répugnantes nous montrant avec force détails les résultats des mutations de "la Chose", et d'autre part l'absence de cohérence dans la contamination des personnages et leurs apparitions / disparitions suscitant les tensions au sein de l'équipe. Préférant les films qui "ne montrent pas", je jugeais que Carpenter était tombé du "mauvais côté", et je rejetais l'angoisse de la suspicion puisqu'elle ne répondait à aucune logique. En retournant ces arguments en faveur du film, j'ai enfin compris l'intelligence du "geste de cinéma" de Carpenter : d'une part tenter de faire un film tout en tension insoutenable (qui est qui ?) tout en révulsant l'estomac du spectateur sans que ces deux formes de "fantastique" peu conciliables ne s'annulent mutuellement, et d'autre part éloigner rapidement "The Thing" du jeu de détective façon "Dix Petits Nègres" pour le faire basculer dans une folie furieuse qui puisse justifier l'apocalypse des dernières scènes, et - pourquoi pas - le rire fatigué de Kurt Russell qui clôt le film, lorsqu'il réalise que nulle victoire n'est possible. Sinon, bien entendu, la mise en scène est magistrale, d'une froideur absolument pertinente, la musique de Morricone parfaite, et Kurt Russell est un jeune dieu.
3,0
Publiée le 18 janvier 2019
Porter par des effets mécaniques révolutionnaires pour l’époque, ce film culte de l’horreur perd néanmoins en intensité car la quantité de script et le peu de scènes gores donne une certaines longueur au contenu. Malgré tous, je tiens à note une formation de titre accompagné d’un effet sonore tous juste délicieux en début de film. spoiler: Mais par contre, le tout début est très bon avec la soucoupe arrivant sur Terre puis la formation très originale du fameux titre.
Très sincèrement, plus d’action et moins de script car l’histoire est très simple à suivre, aurait été mieux pour donner au film sa véritable grandeur d’horreur. spoiler: Pour finir, j’ai été bouche bé devant la scène ou les husky se font déchiqueter pour donner naissance à cette chose. Le visuel était justement grandiose. Presque à nous en donner la nausée.
5,0
Publiée le 1 novembre 2020
La nouvelle de John W. Campbell, « Who goes there ? », arrive finalement à maturité entre les mains d’un maître de l’horreur, qui témoigne d’une bonne endurance et d’une grande patience. Mais John Carpenter, c’est également la force de l’efficacité. Faute de moyens, le metteur en scène négocie le virtuose par une créativité symbolique. Des codes du slasher, qu’il a lui-même lancés avec « Halloween », au succès triomphant de « New York 1997 », en passant par le thriller frileux « Assaut », le cinéaste capture un instant de pureté dans cette chasse aux sorcières. Il nous questionne par la même occasion sur les fondements des caractéristiques humaines. Ce qui nous définit, nous rend-il plus fort, plus crédible ? En lâchant un intrus parmi douze hommes, la quête de vérité sera synonyme de survie, que ce soit pour l’individu ou pour ce qui nous constitue moralement.

Confinés par un climat glacial, cette petite communauté ne se définit sans doute plus par une forme de civilisation avancée. On en vient à compter sur ses instincts et les outils les plus primitifs, comme le feu. Pourtant, la présence hospitalière d’une créature les pousse à raisonner. Et de cette bonne volonté, ce que l’on trouvera rationnel, se transforme en une forme de paranoïa mutuelle. Il ne reste donc plus que des individus, à la solde de leur propre intérêt. La menace doit ainsi être identifiée, mais le réalisateur ne nous laisse pas de temps à nous préparer et nous propulse au plus près des enjeux. L’expérience en vaut la chandelle, car il y aura plus d’un frisson au détour des couloirs glaciaux de cette station perdue, de ce groupe divisé par le doute. La créature ne pouvant se définir par sa forme, ce sera dans le fond qu’il faudra l’appréhender, qu’il faudra l’approcher et qu’il faudra la détruire.

La distinction est sans doute crue chez Carpenter, mais il cherche tout de même quelque chose de profond dans l’antagoniste qu’il décrit. Tout comme pour Michael Myers, le mal est absolu. Pas de nuance donc, pour cette entité qui n’a pas d’autres buts que de répandre la terreur sur son environnement. Les héros sont ainsi dans l’obligation d’affronter la menace, délaissant par la même occasion le statut de proie. Malheureusement, certaines réalités les rattrapent et le collectif s’effondre. Les monstruosités se reflètent d’abord sous une enveloppe humaine, car elle distrait dans sa manière d’évoluer. La mentalité de l’humanité, elle non plus n’est pas définitive et c’est ce que Carpenter utilise à bon escient, afin de confirmer le mal-être de la cohabitation, qu’elle soit inter-espèce ou non. La diversité ethnique, sociale et morale en atteste. Le film tourne constamment un miroir vers le spectateur, attentif et piégé dans ce jeu redoutable et impitoyable, celui qui convoque la matière organique et sa némésis.

Ainsi, qu’on le reconnaisse comme remake ou non, il ne faut pas oublier que cette version de « The Thing », n’a rien à envier à son prédécesseur, « The Thing From Another World, bien au contraire, le réalisateur le respecte. Il s’approprie ainsi des codes qui lui montrent une voix plus symbolique et métaphysique. Qu’il soit question d’une divinité ou d’un fléau incurable, il est question des hommes et de leur place dans l’univers, mais à l’échelle de leur croyance. En espérant ainsi le jugement ou le pardon, chaque personnage révèle que l’hostilité demeure le langage universel, dans les moments de crise et que rien n’y changera. Si l’Homme s’effondre, l’humanité s’éteint, c’est évident. Et le collectif est au centre de toute cette attention. Voilà de quoi bien démarrer la trilogie de l’apocalypse, une bougie à la main et le frisson dans l’âme.
4,5
Publiée le 21 septembre 2014
Excellent thriller qui même bien la science-fiction et le fantastique avec un suspense qu'on ressent rarement au cinéma. Un scénario super bien foutue dont les premières minutes du film nous font entrer rapidement dans le contexte. Belle performance de l'acteur Kurt Russel, le reste du casting peut aller. Le film nous entraîne aisément dans une atmosphère étrange et très mystérieux. Les créatures sont super car ils ne ressemblent à rien du tout et met les personnages dans une ambiance de grande méfiance, ce qui le rends le film très vivant. Des effets spéciaux comme on aime. Des décors et des costumes simples. Un vrai plaisir de regarder ce thriller que je vous le conseille vivement.
4,0
Publiée le 15 mars 2024
Avec « The Thing », John Carpenter excelle dans la création d'une atmosphère angoissante, exploitant parfaitement les décors glaciaux et les confins isolés de la station de recherche en Antarctique. Le film brille par sa capacité à instaurer un climat de terreur et de paranoïa au sein d'un groupe de scientifiques confrontés à une créature extraterrestre polymorphe. Les effets spéciaux, bien que datant des années 80, demeurent impressionnants et contribuent efficacement à l'horreur viscérale du film. La créature, avec ses transformations grotesques et répugnantes, reste l'une des plus marquantes du genre. L'utilisation d'effets pratiques plutôt que numériques donne une authenticité et un réalisme saisissants aux scènes d'horreur. Les performances des acteurs, notamment celle de Kurt Russell, sont solides et renforcent l'impact émotionnel du récit. La musique d'Ennio Morricone, bien que discrète, accentue l'ambiance oppressante du film. Ce qui rend « The Thing »particulièrement mémorable, c'est la façon dont il joue avec la peur de l'inconnu et la méfiance entre les personnages. La fin ouverte du film ajoute une couche supplémentaire d'incertitude et de malaise, laissant le spectateur avec des questions persistantes. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
5,0
Publiée le 15 février 2012
Pas évident de reprendre un autre chef- d'oeuvre des années 50 ,et d'en faire le remake tout en y apportant sa griffe ,donc bravo à Carpenter .
4,0
Publiée le 9 décembre 2023
Le film a plusieurs atouts, le premier: sa localisation, tout de suite on est dans l'ambiance, le blanc, le froid, les conditions extrêmes, l'isolement, tout est mis en place pour créer un vrai univers, pas besoin d'être dans l'espace pour se retrouver à mille lieus. Ensuite son casting, Carpenter a su s'entourer de très bon acteurs, même s'il n'y a aucune présence féminine, les effets spéciaux bien naturellement, prouesse à cette période puisque tout est fait main, comme on pourrait dire aujourd'hui, gage d'authenticité, et cela fonctionne, même après plusieurs visionnage, le suspense est intacte et le plaisir est toujours grandissant.
Le film n'a pas pris une ride, et il s'est même bonifié au fur et à mesure des restaurations, et du son nettoyé, qui enveloppe comme d'un ruban, tout les moments forts, étonnant d'ailleurs que se soit Morricone qui s'y soit collé, puisqu'ici, il n'y a pas d'envolée lyrique, juste une musique assez répétitive, bien placée, qui ne prend pas le dessus sur le suspens, mais qui le sublime. Devenu un classique du genre, ce n'est pas si étonnant.
4,5
Publiée le 19 juillet 2014
Hier, je vous avez écrit une critique sur "The Thing" qui avoisinait les 4500 caractères. Et comme je n'ai pas de chance, ou alors est-ce un signe du destin, un problème s'est produit et j'ai perdu tout mon travail sur ce métrage. C'est pourquoi je vous la refais aujourd'hui, tout en espérant n'avoir oublié aucun détail, pour ne pas que mon analyse se trouve incomplète par rapport à celles que j'écris d'habitude. Voila, je ferme cette parenthèse, et vous souhaite une bonne lecture! Dans une précédente critique sur "La Mouche" de David Cronenberg, j'avais évoqué les effets spéciaux "The Thing", les comparant avec ceux du remake de "La Mouche Noire", n'hésitant pas à les tarir d'éloges, mais les trouvant tout de même moins bons que ceux de ce dernier. Nous y reviendrons plus tard. Nul ne pourra dire le contraire, "The Thing" est un film culte, le huis clos par excellence, un film aussi précurseur que novateur. Alors je sais bien que c'est le remake de "La Chose d'un autre monde", mais c'est réellement ce métrage ci qui a popularisé cette situation désespérée et oppressante des hommes isolés en plein Antarctique ( ou en Arctique, cela dépend des fois ), à la manière du mythique "La Nuit des morts-vivants", qui a instauré vie à la mythologie moderne de ceux que l'on appelle, aujourd'hui, plus communément "zombies". Qu'est-ce qui fait de "The Thing" un film culte? Je vais vous en faire une liste, certes raccourcie, car je n'ai pas la place et le temps de tout vous dicter, mais une liste quand même! Alors, je le considère ainsi parce que le scénario est tout simplement génial, très original, comme je l'ai dit précédemment, que les acteurs sont tous aussi bons les uns que les autres, que les effets spéciaux, comme je l'ai déja précisé, sont époustouflants, que la réalisation est d'exception, et j'en oublis bien d'autres! Pour ce qui est de la mise en scène, c'est normal qu'elle soit ainsi, puisque c'est un long-métrage du Carpenter des années 80, à qui l'on doit des oeuvres telles que "Christine" ou encore "New York 1997", et pas de celui de "Ghost of Mars", sorte de repompée de "The Thing" sous une version western. Afin de bien vous convaincre du niveau des maquillages et autres effets spéciaux, je vais vous en parler plus amplement. Si je les ai comparé avec ceux de "La Mouche", c'est surtout parce que je n'en avais jamais vu de tels dans un film des années avant les années 90, si ce n'est le film de David Cronenberg. Pourquoi pas avant les années 2000, et durant les années 90? Si je vous dis "Terminator 2", cela vous convainc? Nous sommes d'accord alors. Là, leur réalisme est tellement saisissant, leur aspect tellement viscéral et répugnant! La chose est réellement répugnante, mais tellement bien faite, même 30 ans après sa venue au monde. L'impact est resté le même, et l'on ne pourra qu'être sublimement impressionné par le résultat final. Peut-être moins viscéraux et réalistes que ceux de "La Mouche", mais tellement plus impressionnants et horribles! Si tous deux possèdent bien un unique point commun, c'est qu'ils sont, sans que l'on puisse le contester, terriblement poignants, à un tel point qu'ils arrivent à créer une atmosphère d'angoisse et de paranoïa, en même temps que le fait la mise en scène. Ce sont bien ces effets spéciaux qui m'ont convaincu que Stan Winston, décédé en 2008 à l'âge de 62 ans, était un génie du cinéma, et des artifices qui l'accompagnent. Si vous ne le connaissez guère, c'est tout simple, il est à l'origine des effets spéciaux de "Terminator 1 et 2", celui que j'ai cité plus haut en exemple, ainsi que ceux de la trilogie "Jurassic Park", de "Predator", d' "Aliens", et de bien d'autres! C'est d'ailleurs lui qui a réalisé les maquillages d' "Edward aux mains d'argent" de Tim Burton! Vous voyez l'artiste quoi! D'ailleurs, la mise en scène de John Carpenter est tantôt horrifique, à la manière d'un "Halloween, la nuit des masques", tantôt paranoïaque, comme dans un "Invasion Los Angeles", tout en restant bien loin de l'action presque omniprésente d'un "New York 1997". Ma critique sera bien plus longue, et c'est pourquoi je vous invite à cliquer sur le lien ci dessous, qui sera bientôt disponible!
3,5
Publiée le 22 avril 2015
On comprend aisément pourquoi The Thing est une référence en matière de SF. Les plans, la "chose", les effets spéciaux... En 1982, John Carpenter pose déjà les bases de ce qu'est la science-fiction d'aujourd'hui. Il est clair que le film a vieilli, que la bande sonore n'est plus de toute première jeunesse, mais malgré ces menus défauts le film reste un exemple en la matière, sans pour autant égaler son rival, j'ai nommé "Alien le Huitième passager".
5,0
Publiée le 25 avril 2007
Que dire de ce film si ce n'est qu'il est assez jouissif sur plusieurs plans : dès la première scène avec les chiens on sait à quoi on va s'attendre et sur ce film Carpenter s'est fait plaisir sur les scènes horrifiques avec des effets spéciaux très réussi pour l'époque qui rendent "the thing" effrayante dans la peau des humains; Ce film est un huit-clos avec un chose terrifiante prenant n'importe quelles formes, des lance-flammes, de la neige, de l'alcool ( manque que des filles pour que cela soit parfait ); De plus K.Russell nous gratifie d'une interpretation sobre assez efficace. Carpenter s'est contenté de faire un excellent film d'horreur qui, reste l'un de ces meilleurs films ( y'en a tellement ).
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