anonyme
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5,0
Publiée le 18 février 2015
LE chef d'oeuvre d'horreur-SF, mâtiné d'action et d'atmosphère paranoïaque. Difficile de ne pas penser au 1er Alien, sorti 3 ans plutôt (1979) même s'il est différent à bien des égards. Comme souvent, c'est une histoire de goûts, avec une préférence allant au film de Carpenter, dont la tension est permanente, et les maquillages, effets visuels sont bluffants, spectaculaires, encore aujourd'hui plus de 30 ans après. Dès les premières notes musicales d'Ennio Morricone et les premières images avec ce loup poursuivi par un hélico, on est happé! L'entrée en matière est fabuleuse, rapidement un climat tendu, oppressant s'installe. Dès que la Chose fait irruption au sein de l'équipe des scientifiques basée en antarctique, le survival commence. Par la force des choses, on est dans une sorte de huis clos, où une lutte d'egos, de chefs s'engage, où chacun suspecte l'autre d'avoir été attaqué par la Chose, où chacun est un suspect potentiel à abattre. C'est peu ou prou la loi du plus fort. Dans le rôle de MacReady, tête brûlée, lion sauvage, Kurt Russell est l'acteur idéal avec son look de cowboy barbu et chevelu.
4,0
Publiée le 5 juillet 2011
Pour moi un bon film de SF, c'est vrai que les effets spéciaux datent un peu c'est normal il date de 1982 (30 ans presque !!) mais je l'ai autant aimé qu'alien. Je trouve que l'approche est différente entre les deux films, c'est plutôt convaincant. Seul hic avec The Thing, on reste sur sa fin, on ne sait pas ce que vont devenir les survivants de la choses et c'est bien dommage, j'enlève la 5ème étoile pour ça...
anonyme
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5,0
Publiée le 4 février 2012
On m'a conseillé ce film, me le décrivant comme culte, je devais donc le visionner. Résultat ? Je ne peux que confirmer, très très bon film, une très bonne idée scénaristique et un suspens qui reste entier du début à la fin. Must see !
anonyme
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5,0
Publiée le 4 novembre 2012
En 1982, John Carpenter est déjà considéré comme un des réalisateurs les plus performants de son époque. Avec des films comme "Halloween", "Fog" ou encore "New York 1997", il marque profondément le cinéma, et "The Thing" aura aussi sa contribution dans la construction de cette légende.
Aujourd'hui considéré comme un film majeur du cinéma d'horreur, "The Thing" marque encore, 30 ans après sa sortie.
Il y a bien sûr la fameuse Chose, une des plus charismatiques créatures du cinéma. Ses multiples mutations sont géniales, avec toujours un doux parfum d'épouvante en guise d’aura. Elle donne scène à des passages où l'horreur et le dégoût atteignent des niveaux très élevés (le chien, le ventre percé et ce qui s'ensuit). Comme dans le premier "Alien", on ne la voit pas souvent, ce qui rend ses apparitions encore plus excitantes. Il faut alors saluer l'excellent boulot des maquilleurs et maquettistes, qui ont fait un travail impressionnant.
La Chose est donc le point de départ du film, ce qui entraîne alors une incroyable zizanie entre les membres de l'équipe. John Carpenter voulait que l'ambiance soit oppressante et effrayante, c'est gagné ! Personne ne croit en personne, le clan se divise en des entités visibles, chacun ayant son propre profil psychologique et sa manière de pensée ce qui donne naissance à des tensions jubilatoires pour le spectateur (le test avec le sang dans la coupette crée une incroyable tension). C'est en grande partie grâce aux acteurs, tous aussi bons les uns que les autres. Kurt Russel s'impose comme le leader du groupe, même son autorité est souvent contesté. Autre bon point dans "The Thing", c'est qu'on ne peut pas déterminer qui est la Chose, chacun est suspect en fait. Le spectateur s'adonne alors à un jeu pour savoir qui est réellement qui, une chose non aisée ! Le film n'a pris aucune ride, la restauration et le traitement des images sont parfaites. Assez rare pour un film du début des années 80.

Jouant avec nos nerfs, "The Thing" est le cocktail parfait entre un suspens insoutenable et une horreur visuelle impeccable. Carpenter frappe une nouvelle fois très fort. Un classique, doublé d'un chef d'oeuvre !
anonyme
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5,0
Publiée le 10 octobre 2011
En 1982, Carpenter jette un nouveau pavé dans les marécages hostiles du film d'épouvante. Devenu aujourd'hui un classique, The Thing est un exemple d'intrigue et de suspense. Le synopsis suffit à glacer le sang, et tiens ses promesse. Mélangeant habilement les genres, jonglant sans cesse entre le fantastique, la science-fiction et l'horreur, Carpenter met en scène une équipe dirigé par un Kurt Russel s'efforçant de maintenir une cohésion dans la base perdu dans l'enfer blanc. Un alien libéré par une équipe précédente s'infiltre dans une base en se cachant dans le corps d'un hôte. La chose est donc invisible, son existence reposant sur des suppositions, et sur la crainte de l'autre. Cette sobriété n'est cependant pas une solution de facilité choisie par le réalisateur : les effets gore sont au rendez-vous. Le "réalisme" des scènes où la créature se montre en déchirant littéralement sa couverture humaine est tel, que l'on vient à partager l'angoisse ultime des membres de l'équipe. D'un film sur l'inconnu, l'on passe en à peine 5 min à un cauchemar, où la paranoïa est omniprésente, faisant régresser l'équipe au stade le plus primitif de l'instinct de survie, au risque d'être bien moins humain que la créature copieuse elle-même. Face à l'inconnu, la peur entraîne la folie. Excellent.
anonyme
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5,0
Publiée le 24 octobre 2011
Le plus grand film d’horreur fantastique qui soit ; 1h48 de stress, d’angoisse, de paranoïa ; qui est qui, qui fait quoi, d’ou viens cette chose ? Bref, il n’y pas plus efficace comme film, inutile d’en dire plus, y a rien à en dire tellement je connais ce film par coeur, c’est une merveille que je regarde à nouveau avec plaisir, au moins une fois par an, à la période de Halloween par exemple : à noter que la version Full HD du Blu Ray est vraiment terrible, et que Kurt Russell restera toujours le meilleur dans ce rôle ; un look superbe ^^
anonyme
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5,0
Publiée le 3 décembre 2009
Excellent remake! A part le matos informatique :) ce chef d'oeuvre du genre est toujours au top.
anonyme
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5,0
Publiée le 19 janvier 2015
Un film terrible sur la paranoïa ou la présence d'un monstre terrifiant amène les individus dans leurs derniers retranchements à s'entre-déchirer. La sobriété exemplaire objective avant tout de la mise en scène de Carpenter fait encore une fois des merveilles. Le pessimisme outrancier du film/cinéaste se confirme définitivement dans son final ouvert quasi nihiliste fait froid dans le dos...
4,0
Publiée le 25 janvier 2017
Dans une base au milieu de l'Antartique, une équipe de scientifiques affronte une créature extraterrestre dotée de facultés exceptionnelles. Très bon film d'horreur de John Carpenter. Les effets spéciaux sont réussis, le suspense est haletant. Une grande réussite !
anonyme
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5,0
Publiée le 12 janvier 2007
Wouah, moi qui ne suis pas un fan de Carpenter, j'ai trouvé ce film très surprenant. C'est dingue à quel point de film est bien foutu au niveau esthetique alors qu'il a été réalisé en 1982. C'est un film très sombre dans lequel, si on fait bien attention au début, on peut largement préssentir la fin du film, ce qui ne gâche pas tout, au contraire.
4,5
Publiée le 21 décembre 2021
En réalisant ce remake de "la chose d'un autre monde", John Carpenter redonne ses lettres de noblesse à la créature imaginée par John W. Campbell en 1934. Et, laissant de coté la connotation géopolitique qui avait prévalue lors du tournage de la version de Christian Nyby (Howard Hawks,dans les faits), nous entraine dans danse macabre paranoïaque (qui n'est pas sans rappeler "la nuit des masques" du même réalisateur) magnifiquement orchestrée de main de maitre.
Les effets spéciaux, signés Rob Bottin (qui travailla également avec George Romero et Joe Dante) qui restent exceptionnels pour l'époque n'ont quasiment pas pris une ride (pas de numérique) et se marient parfaitement avec une bande son particulièrement angoissante.
En bref, un des meilleurs film de Carpenter, qui injustement ignoré par la critique ainsi que par le public lors de sa sortie en 1982, devra attendre sa réédition vidéo pour acquérir son statut justifié de film culte.
À ne pas confondre avec le préquel du même nom sorti en 2011.
anonyme
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Ce film va bientôt féter ses 25 ans ? Bravo Carpenter, c'est un millésime sur pellicule que vous nous avez livré là. Bien mieux que l'originale, The Thing est une réussite absolue et se doit d'être dans une dvdthèque qui se veut complète ! Le Huis clos, les monstres, la folie qui guete tout le monde, la confiance, l'horreur de certaines scènes presque gore (le test du sang)même la fin est une réussite (ce qui pêchent souvent dans les films fantatisques)
Enorme !
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0,5
Publiée le 10 octobre 2010
un film culte.je ne remet pas en cause la qualité du film il est probablement exellent mais je n ai pas du tout acroché et pourtant j adore carpenter
5,0
Publiée le 5 octobre 2016
En 1982 sortirent deux œuvres de science-fiction aujourd'hui mythiques et pourtant fortement dissemblables : « E.T l'extraterrestre » de Steven Spielberg et « The Thing » de John Carpenter. Deux œuvres traitant de l'arrivée d'un extraterrestre sur Terre, certes, mais différentes surtout par la façon d'exploiter ce thème. L'accueil que reçurent ces films n'a lui aussi rien de comparable. Sans surprise, le film de Spielberg qui présente un gentil alien est porté aux nues par l'Amérique bien-pensante de Reagan et devient (comme à peu près toute la filmographie de ce génie de Spielberg) un film culte. Et puis, il y a l'autre film là... signé par un cinéaste de série b... « The Thing » de Carpenter. Les critiques voient le film : c'est un désastre. Le film est jugé trop effrayant (drôle d'argument, vu que c'est un film d'épouvante)... trop dégoûtant (bizarre aussi, « Alien, le 8eme passager » avais déjà quelques scènes assez affreuses). Le film est donc condamné et subi un échec commercial. Mais grâce au développement de la VHS, le film gagnera au fil des années le statut de film culte, considéré comme le meilleur film de Carpenter, et même (sinon le) meilleur film d'épouvante/s-f de tous les temps (si j'en crois ma jaquette de DVD).

Selon moi, il existe cinq maîtres du cinéma d'épouvante : John Carpenter, Wes Craven, Georges Romero, David Cronenberg et Dario Argento. Chacun se démarque par un quelque chose qui lui est propre. Par exemple, Craven apporte une savoureuse touche d'humour sans jamais vraiment tomber dans la parodie. Carpenter est sans doute le plus marquant par son pessimisme totale. Cette obscurité éclate dans « The Thing » qui marque le premier opus d'une remarquable trilogie de films d'épouvantes, constitué de ce film-ci, du « Prince des Ténèbres » (1987) et de L'antre de la folie » (1994). Trilogie que Carpenter appellera sa « trilogie de l'Apocalypse » (ce nom marque bien le pessimisme du bonhomme).

L'histoire se passe en Antarctique pendant l'hiver 82. Douze hommes travaillent dans une base américaine isolée. Un jour, ils reçoivent une étrange visite : un chien de traineau, qui semble être traqué par deux Norvégiens. Les deux Norvégiens sont tués, le chien trouve refuge dans la base. Qui étaient les deux Norvégiens ? Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils viennent d'une autre base. Deux Américains, dont Mac Ready, le pilote d'hélicoptère (Kurt Russell, synonyme de charisme absolu) se rendent à la base norvégienne et découvrent le camps complètement dévasté. La raison ? Les Norvégiens ont extrait du sol une entité extraterrestre qui a la capacité d'absorber des êtres humains et de prendre leur forme physique. Et cette chose affreuse, elle se trouve dans la base américaine, sous la forme du chien de traîneau. Chien qui a sans doute déjà absorbé et imité quelques américains. Une lutte commence où se mêlent violence et paranoïa (Qui est qui ? Es-tu la chose ? Es-tu humain ?...).

Voici le résumé. On a beaucoup dit que le film de Carpenter était un remake de « La chose d'un autre monde » (1951) de Christian Nyby (et d'Howard Hawks? On dit que c'est lui le vrai réalisateur). Je pense que cette idée est très contestable. Deux films qui n'ont relativement en commun que le sujet : un extraterrestre arrive en Antarctique et dans une base... c'est tout. Parce qu' en terme de mise-en-scène, de scénario et même d'ambiance (rien que pour l'ambiance, sachez que le film d'Hawks est assez léger, ce qui n'est pas le cas ici). Si l'on devait rapprocher le film de Carpenter, ce serait avec le film « Alien » (1979, Ridley Scott) et le livre « 10 petits nègres » (1939, Agatha Christie). Un croisement détonnant où se mêle avec une grande habilité l'épouvante et le suspense. Ses deux sentiments peuvent se traduire de plusieurs manières (dû donc à la très judicieuse, pour ne pas dire géniale idée du scénariste Bill Lancaster : doter la créature du don d'imitation). La peur naît à cause de la non fiabilité des êtres, on ne sait jamais à qui faire confiance, qui est qui etc. Même l'identité de Mac Ready, personnage principal, nous semble incertaine. Une idée magistrale : alors que les films d'épouvantes présentent souvent un ennemi face à une poignées de victimes, ici le mal se trouve souvent dans le cadre, sans qu'on le sache. On ne sait qui est humain où qui est la chose. Les morts non montrés, les sous-entendus prononcés aux alentour d'une phrase renforcent l'angoisse que nous procure cette œuvre. La Chose est donc uniquement suggérée ? Non, tout cela est rompu par moment, quand la Chose, découverte par les humains, se défend. Ces scènes-là valent pour les incroyables effets spéciaux, signés Rob Bottin (le roi du latex, qui prouvera son immense talent dans des films de Verhoeven, ou encore « Seven » de Finsher), qui ne cessent de nous hanter aujourd'hui. Le film de Carpenter fut l'un des premiers à montrer des chairs qui se déchirent et se métamorphosent. Le mérite revient donc à Rob Bottin, qui, pour l'anecdote, a travaillé sept jours par semaine pendant un an cloîtré dans son atelier : tout cela pour donner vie à sa créature ( ce qui lui vaudra un séjour à l'hôpital). Dans ces scènes de transformation et de mutation, Carpenter montrait pour l'époque l'inimaginable et l'impossible. Ce qui nous offre un paradoxe : le metteur-en-scène nous montre concrètement quelque chose qui ne peut être nommé, car n'ayant pas de forme propre, à tel point que plusieurs critiques disent que la Chose en question est une métaphore du SIDA (qui ravageait le monde dans les années 80). On a donc peur mais Big John ne fait pas qu'un film d'épouvante, mais aussi un film à suspense. Un suspense qui nous fascine et nous laisse cloué sur place : il y a un savant mélange entre horreur (ce qui repousse, venant d' « Alien ») et suspense (ce qui nous prend et nous scotche, venant des « 10 petits nègres) Une scène est restée emblématique et traduit très bien ce mélange : le test sanguin. On est terrifié par ce qu'on va voir, mais on ne peut décrocher car nous sommes très intrigués et nous voulons savoir qui est la Chose.

« The Thing » est, de nos jours, le chef-d'oeuvre de Carpenter : c'est un fait. Plus terrifiant, plus prenant que ses autres films, « The Thing » est quand même tout-à-fait en cohérence avec l'oeuvre de Big John, qui aborde un thème extrêmement présent dans sa filmographie : le Mal. Mais un Mal abstrait n'ayant pas de forme propre. Ainsi, le Mal se matérialisait sous la forme d'un tueur immortel au masque blanc (« Halloween », 1978), d'un brouillard menaçant (« Fog », 1980), d'une séduisante voiture rouge incassable (« Christine », 1983) et se matérialisera plus tard sous la forme d'un liquide vert prisonnier (« Prince des Ténèbres », 1987), d'une œuvre d'un écrivain (« L'antre de la folie », 1995) ou encore sous la forme de beaux enfants (« Le village des damnées », 1995). Le mal chez Carpenter est un thème très important et s'oppose toujours à l'Homme. Résultat ? Un constat glacial et terrifiant : le mal ne peut être vaincu, simplement retardé par l'Homme, abandonné à lui même (voir « Prince des Ténèbres »). En témoigne les fins de film de Carpenter, souvent ambigues. Le cas se retrouve dans « The Thing » : la Chose semble être vaincue, et pourtant... une musique inquiétante qui se déclenche (signé par Ennio Morricone, rien que pour cela...), un geste étrange d'un personnage... et nous voilà reparti dans la paranoïa : la Chose est-elle vraiment morte ? Ne vit-elle pas dans un des deux personnages restants ? Cette pensée très pessimiste tourne souvent à l'idée fixe, surtout quand on sait que ce film fait partie de la trilogie de l'Apocalypse.

Réflexion sur le mal, tout autant capable de sommeiller en nous que de surgir d'un coup, « The Thing » est une œuvre majeure et essentielle du film d'épouvante. Bien loin des clichés américains de films d'horreur (que cela fait du bien de ne pas retrouver les clichés du genre, comme la phrase « séparons nous »), l'oeuvre de Carpenter est profondément adulte, loin des films d'épouvantes pour ado. Un film terrifiant et claustrophobique. A noter en conclusion qu'il existe un remake, réalisé en 2011 par Matthijs van Heijningen Jr.
4,5
Publiée le 20 juillet 2018
La créature métamorphe sème le chaos, les hommes sont alors dévorés par le doute. Sur le continent blanc, le rouge sang devientprédominant.
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