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Votre avis sur City of Darkness ?
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Après le très bon Limbo et le décevant Mad Fate, Soi Cheang revient en belle forme avec Ciry of Darkness (Twilight of the Warriors Walled In), projet vieux d'une poignée de décennie (John Woo a failli le faire plus tôt) plaçant son intrigue de guerre de gangs au sein de la célèbre citadelle disparue de Kowloon.
Ce bidonville du Hong Kong des 80's offre un terrain de jeu filmique intéressant, plaçant les personnages dans un enchevêtrement d'appartements, de ruelles et tuyauteries automatiquement cinégénique (la production design est excellente), tout en évoquant forcément une dimension sociale bienvenue.
Cette City of Darkness devient ainsi le théâtre d'une ultime confrontation : un gang à l'intérieur gouverné par Tornade (le charismatique Louis Koo qui a une cigarette dans le bec un plan dur 2), un autre de l'extérieur par Mr Big (le légendaire Sammo Hung).
Mais tandis que le film introduit Chan comme protagoniste, un réfugié qui va ainsi découvrir une nouvelle famille (et donc être au milieu de cette guerre de pouvoir) au sein de Kowloon, le scénario va malheureusement peu à peu le délaisser au prix du collectif.
Chacun des acolytes est instantanément caractérisé (VHS, Douzième Maître et Shin) pour mieux amener un esprit de camaraderie. Mais la résultante tiendra dans un parcours du héros plutôt faible, et donc une trame relativement balisée.
Ceci étant dit, City of Darkness peut se targuer de proposer les meilleures bastons vues dans le cinéma HK depuis 20 ans. Quelque part entre la précision d'un Tsui Hark et l'exubérance d'un Stephen Chow, les divers combattants sont presque des super-héros martiaux, capables de prouesses dingues et de mouvement impeccablement captés par un montage ultra péchu.
Ça tape, ça détruit des murs, ça saigne plus que de raison, tout ça pour un pur plaisir régressif.
Une fabrication qui à elle seule valide totalement le projet, à défaut de pleinement le transcender !
Une vraie bonne pioche HK en tout cas !
Ce bidonville du Hong Kong des 80's offre un terrain de jeu filmique intéressant, plaçant les personnages dans un enchevêtrement d'appartements, de ruelles et tuyauteries automatiquement cinégénique (la production design est excellente), tout en évoquant forcément une dimension sociale bienvenue.
Cette City of Darkness devient ainsi le théâtre d'une ultime confrontation : un gang à l'intérieur gouverné par Tornade (le charismatique Louis Koo qui a une cigarette dans le bec un plan dur 2), un autre de l'extérieur par Mr Big (le légendaire Sammo Hung).
Mais tandis que le film introduit Chan comme protagoniste, un réfugié qui va ainsi découvrir une nouvelle famille (et donc être au milieu de cette guerre de pouvoir) au sein de Kowloon, le scénario va malheureusement peu à peu le délaisser au prix du collectif.
Chacun des acolytes est instantanément caractérisé (VHS, Douzième Maître et Shin) pour mieux amener un esprit de camaraderie. Mais la résultante tiendra dans un parcours du héros plutôt faible, et donc une trame relativement balisée.
Ceci étant dit, City of Darkness peut se targuer de proposer les meilleures bastons vues dans le cinéma HK depuis 20 ans. Quelque part entre la précision d'un Tsui Hark et l'exubérance d'un Stephen Chow, les divers combattants sont presque des super-héros martiaux, capables de prouesses dingues et de mouvement impeccablement captés par un montage ultra péchu.
Ça tape, ça détruit des murs, ça saigne plus que de raison, tout ça pour un pur plaisir régressif.
Une fabrication qui à elle seule valide totalement le projet, à défaut de pleinement le transcender !
Une vraie bonne pioche HK en tout cas !
traversay1
En l'espace de 13 mois, 3 films de Soi Cheang auront déboulé sur les écrans français, de Limbo à City of Darkness, en passant par Mad Fate. Du nanan pour les amateurs de cinéma hongkongais, que l'on croyait moribond, et que Soi Cheang semble vouloir régénérer à lui tout seul. Les aficionados de castagne sont les premiers concernés par City of Darkness et les plus réticents aux films d'action devront bien reconnaître la virtuosité des bagarres, dûment chorégraphiées, même s'il y a une surenchère en la matière, en s'éloignant du réalisme pour toucher à l'épique. Bluffants aussi sont les décors reconstituant la Citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et trafics en tous genres, dans les années 80, et vouée à la destruction un peu plus d'une décennie plus tard, avec la rétrocession de Hong Kong. Dans un tel chaos architectural, le poids de l'intrigue passe au deuxième plan, malgré ses visées politiques et sociales, comme un rappel des manquements du colonisateur britannique de l'époque. De vengeance, il est forcément question, avec un héros qui se relève de tout et des méchants, plus ou moins patibulaires, à foison. Cela manque un peu de présence féminine, tout de même, mais le film est destiné prioritairement à un public qui n'attache sans doute pas beaucoup d'importance à ce constat.
ConFucAmuS
Soi Cheang nous revient un an après l'électrochoc Limbo et à peine un mois après Mad Fate. Avec City of Darkness, il se connecte directement avec ses pairs Tsui Hark, Johnnie To et le film d'arts martiaux (mais pas que). Si le film ne manque pas de séquences où ça castagne sec - et elles envoient pas mal - Soi Cheang se révèle plus fin dans sa partie dramatique. En tout cas, dans la peinture d'une structure de pouvoir en bout de course, rongé par la perte et les remords. Alors que l'avenir destine la citadelle de Kowloon au démantèlement et à la destruction par les autorités britanniques et chinoises, c'est à l'intérieur même que se joue la tragédie. Elle s'incarne ici en la personne de Cyclone, campé magistralement par Louis Koo. C'est à travers lui et une guerre fratricide que City of Darkness trouve sa meilleure voie. Ce n'est pas que l'écriture autour du héros Chan Lok-kwun soit défectueuse mais balisée. La vue d'ensemble est plus riche, avec les thématiques de transmission, d'union et de délivrance. Même si cela signifie accepter un antagoniste indestructible et une surenchère burlesque dans sa dernière ligne droite. Le long-métrage confirme néanmoins le réalisateur à une place de choix dans le cinéma hongkongais.
City of darkness est un film d'une virtuosité technique assez remarquable. Au sein d'un décor sidérant, le nouveau film du réalisateur de Limbo rempli parfaitement son contrat de film d'action percutant. Le dynamisme de l'ensemble et la qualité des chorégraphie d'arts martiaux qui sont le gage de qualité des meilleures polars hongkongais participent de la réussite d'un film bourré d'idées de mise en scène mais dont le récit demeure cependant très classique. Les enjeux se dévoilent très vite et si les relations entre les personnages sont touchantes, un peu plus de nuance aurait profitable. Si le tournant fantastique du film sur la fin prend mal, l'ensemble est assez fou et graphiquement abouti pour nous tenir en haleine. Bref, une jolie réussite de cinéma de genre.
Il y a longtemps que je n'avais pas revu un film de kung-fu qui renoue enfin avec tous les éléments classiques : les chorégraphies voltigeantes, les décors utilisés et détruits à l'excès, l'honneur, l'amitié et les lien filiaux exacerbés... En y ajoutant ici un decor sombre à souhait, une violence dans les coups qui pleuvent et des personnages écrits de manière plus subtile qu'à l'accoutumée Soi Cheang signe ici un film chinois à la fois traditionnel et novateur.
Noir, intense, puissant, exaltant, les superlatifs manque pour dire a quel point le film de Soi CHEANG fonctionne et emporte dans un torrent d'action, une histoire haletante et bien ficelée, bourrée de moments jouissifs et purement cool
Moi je dis oui chef d'œuvre, une tuerie, décomplexé, magistral, captivant, émouvant, déffoulant, beau, jouissif, unique, impressionant, le seul bémole est qu'il soit mal distribué dans les salles pour voir ce bijoux du cinéma hongkongais. Si vous avez l'occasion de pouvoir le voir en salle courrez pauvre fou.
du cinéma HK a l'ancienne fait avec amour. de l'action, de la bourrinade WTF, que demander de plus 🥳🔥🥳. pour les nostalgiques de la grande époque HK Vidéo
🎬 RENGER 📼
Dans les années 80, le seul endroit de Hong Kong où la loi britannique ne s'applique pas est la redoutable Citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et à tous les trafics…
Un mois après Mad Fate (2024), Soi Cheang est déjà de retour à travers un redoutable film de castagne. Visuellement et techniquement parlant, le film envoie le pâté, il n’y a aucun doute la-dessus. Et d’ailleurs, l’esthétisme de la Citadelle nous fait repenser à l’un de ses précédents films (Limbo - 2023).
Mais du côté du scénario, c’est un peu la douche froide, on comprend assez vite que le principal intérêt du film ne réside pas dans son histoire et sa structure narrative mais plutôt dans sa mise en scène. Le réalisateur à un certain talent, il est vrai, pour mettre à mal les corps. Les protagonistes virevoltent, sautent dans tous les sens, se fracassent contre les murs, au sol ou les uns contre les autres. Coups de marteaux, de pioches, de couteaux, éclatements faciaux, les amateurs du genre seront comblés (néanmoins, il est surprenant de n’y déceler pas une seule goûte de sang, compte tenu de la violence qui en ressort, à mes yeux, ça décrédibilise l’ensemble).
Bien évidemment avec ce type de film, il conviendra de mettre son cerveau sur OFF et de fermer les yeux sur les invraisemblances (c’est un film qui défie toutes les lois de la gravité). Mais justement, toute cette redondance d’action (parfois absurde, pour ne pas dire grotesque) et d’improbabilités auront fini par me lasser (on a même droit à un antagoniste invincible et doté de pouvoirs…). Néanmoins, je dois reconnaître que j’ai grandement apprécié la courte séquence du bus à impérial.
Si le sous-texte politique était intéressant au premier abord, finalement, il ne sera que peu exploité au détriment de l’action pure et dure. Mais tout cela n’empêchera pas les aficionados du genre d’être subjugués par toute cette violence, quand aux autres, il y a fort à parier qu’ils restent sur leur faim.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Un mois après Mad Fate (2024), Soi Cheang est déjà de retour à travers un redoutable film de castagne. Visuellement et techniquement parlant, le film envoie le pâté, il n’y a aucun doute la-dessus. Et d’ailleurs, l’esthétisme de la Citadelle nous fait repenser à l’un de ses précédents films (Limbo - 2023).
Mais du côté du scénario, c’est un peu la douche froide, on comprend assez vite que le principal intérêt du film ne réside pas dans son histoire et sa structure narrative mais plutôt dans sa mise en scène. Le réalisateur à un certain talent, il est vrai, pour mettre à mal les corps. Les protagonistes virevoltent, sautent dans tous les sens, se fracassent contre les murs, au sol ou les uns contre les autres. Coups de marteaux, de pioches, de couteaux, éclatements faciaux, les amateurs du genre seront comblés (néanmoins, il est surprenant de n’y déceler pas une seule goûte de sang, compte tenu de la violence qui en ressort, à mes yeux, ça décrédibilise l’ensemble).
Bien évidemment avec ce type de film, il conviendra de mettre son cerveau sur OFF et de fermer les yeux sur les invraisemblances (c’est un film qui défie toutes les lois de la gravité). Mais justement, toute cette redondance d’action (parfois absurde, pour ne pas dire grotesque) et d’improbabilités auront fini par me lasser (on a même droit à un antagoniste invincible et doté de pouvoirs…). Néanmoins, je dois reconnaître que j’ai grandement apprécié la courte séquence du bus à impérial.
Si le sous-texte politique était intéressant au premier abord, finalement, il ne sera que peu exploité au détriment de l’action pure et dure. Mais tout cela n’empêchera pas les aficionados du genre d’être subjugués par toute cette violence, quand aux autres, il y a fort à parier qu’ils restent sur leur faim.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
FaRem
« Ce n'est pas l'endroit qui fait le foyer, ce sont les gens. » Chan, un immigré chinois tente de survivre dans le port de Hong Kong, mais une embrouille avec le chef d'une triade l'oblige à se réfugier à Kowloon, une enclave contrôlée par un homme nommé Cyclone. Un cadre aussi insalubre que chaleureux dans lequel il va se sentir bien, mais le lieu ainsi que lui-même vont se retrouver en danger..."Twilight of the Warriors" est plus qu'un film d'action, c'est aussi une histoire humaine qui évoque également une époque pleine de changements pour ces gens que ce soit sur le plan politique et économique. L'immersion dans cette citadelle est réussie, une ville dans la ville, un labyrinthe aussi bien utilisé sur le plan scénaristique que pour les nombreuses bastons. Des combats bien chorégraphiés et surprenants notamment quand le "réalisme" est laissé de côté à travers le personnage amusant de Philip Ng. J'ai préféré "Limbo" parmi les récents films de Soi Cheang, mais "Twilight of the Warriors" est un bon film, dont j'ai hâte de découvrir le préquel et la suite.
Que des scènes de combat entre bandes rivales. Quel est l’intérêt d’un tel film. De plus les combats sont quasiment surréalistes, seul le décor peut apparaître symbolique d’un monde submergé par tous les réseaux sociaux.
Le teaser en jette, ça promet d'être très sombre, avec certe de belle chorégraphie de combat mais que c'est niais et le côté avec un antagoniste doté de super pouvoirs m'a plus que déplu, une véritable douche froide.
Le film s'avère extrêmement divertissant, un gros film d'action survitaminé à l'écriture soignée et aux bons acteurs.
Une réussite totale.
Une réussite totale.
Changement de ton (et pas qu'un peu) pour le cinéaste hongkongais Soi Cheang après le désespéré et vénéneux «Limbo», et qui nous revient avec ce film d'action complètement débridé.
Composé d'un casting de gueules (et de coiffures très 80's) et de grands noms du cinéma hongkongais (comme Louis Koo ou Sammo Hung) qui en imposent, le film nous plonge avec efficacité et virtuosité dans le quotidien d'une forteresse ressemblant à une fourmilière labyrinthique et des habitants qui la composent, avec leurs remords et leurs espoirs.
Une forteresse qui va bientôt devenir le théâtre des guerres de gangs et de territoires (qui m'a un peu rappelé un certain «The Raid»), tout ça sur fond de loyauté, de vengeance et de remise en question.
Une œuvre généreuse et punchy, qui va à l'essentiel et fait surtout la part belle à ses séquences de baston complètement folles, over the top et toujours maîtrisées.
Des séquences épiques, violentes et défiant les lois de la gravité. Comme si le cinéma de Tsui Hark avait fusionné avec celui de Zhang YiMou ou encore de Stephen Chow. Comme si «Fist of Legend» et «Crazy Kung-Fu» ne faisaient plus qu'un.
Quelque part entre le western urbain et le film d'action badass et sans limites, un bon gros kiff qui en impose et devant lequel on s'en prend plein la gueule.
Et c'est exactement ce qu'on demande à ce genre de film. Alors quand c'est réussi, ne boudons pas notre plaisir. 7,5-8/10.
Composé d'un casting de gueules (et de coiffures très 80's) et de grands noms du cinéma hongkongais (comme Louis Koo ou Sammo Hung) qui en imposent, le film nous plonge avec efficacité et virtuosité dans le quotidien d'une forteresse ressemblant à une fourmilière labyrinthique et des habitants qui la composent, avec leurs remords et leurs espoirs.
Une forteresse qui va bientôt devenir le théâtre des guerres de gangs et de territoires (qui m'a un peu rappelé un certain «The Raid»), tout ça sur fond de loyauté, de vengeance et de remise en question.
Une œuvre généreuse et punchy, qui va à l'essentiel et fait surtout la part belle à ses séquences de baston complètement folles, over the top et toujours maîtrisées.
Des séquences épiques, violentes et défiant les lois de la gravité. Comme si le cinéma de Tsui Hark avait fusionné avec celui de Zhang YiMou ou encore de Stephen Chow. Comme si «Fist of Legend» et «Crazy Kung-Fu» ne faisaient plus qu'un.
Quelque part entre le western urbain et le film d'action badass et sans limites, un bon gros kiff qui en impose et devant lequel on s'en prend plein la gueule.
Et c'est exactement ce qu'on demande à ce genre de film. Alors quand c'est réussi, ne boudons pas notre plaisir. 7,5-8/10.
Film d'action totalement fou et épique, City of Darkness s'inscrit dans la lignée des films d'arts martiaux hongkongais. Sur fond d'un drame social et politique, l'histoire est particulièrement riche et intelligemment amenée. La mise en scène est foisonnante, mettant parfaitement en valeur des combats totalement délirants, et donnant vie à cette citadelle monstrueuse, à la fois prison et ville dans la ville. L'effusion d'effets spéciaux n'est pas toujours réussi, mais l'enchainement des séquences fait rapidement oublier les quelques loupés. Une véritable expérience de cinéma et une leçon donnée à Hollywood.
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