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L'homme le plus classe du monde
327 abonnés
450 critiques
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4,0
Publiée le 1 août 2013
C'est toujours agréable de regarder un film original. Même si "13 Tzameti n'est pas exempt de tout défaut (le jeu des acteurs, les dialogues, le manque de rythme ou la fin un peu bâclé), il n'en reste pas pas moins très plaisant. Notamment grâce à l'idée formidable du scénario qui nous fait assister à un jeu de hasard morbide qui maintient la tension pendant presque une heure !
La suffisance est un défaut qui m'exaspère que ce soit dans la vie courante ou en matière de création artistique. Ainsi qu'on m'explique le pourquoi d'un titre qui ne se comprend qu'avec un mode d'emploi ? Ainsi qu'on m'explique l'usage du noir et blanc à a propos duquel je n'ai rien contre mais qu'ici absolument rien ne justifie. Et puis la première chose qui frappe au début du fil c'est la médiocrité de la direction d'acteur, Bref on nage en pleine salade, jusqu'à ce que ça tourne en faux scénario d'espionnage. Puis vient la partie centrale du film qui à défaut d'être crédible et bien orchestré fournit une sorte de plaisir coupable. Puis on bâcle. Alors ? Si on cherche la vraisemblance, c'est même pas la peine, on va donc dire que c'est une parabole ! Celle des vilains riches n'ayant aucun respect pour la vie des pauvres ! Et il fallait vraiment une histoire à la noix comme celle-ci pour nous dire ça ?
D'un coté une réalisation stylisée plutôt agréable a l'oeil et de l'autre un scénario moralement très discutable .Reste a savoir si les prix obtenus (Sundance et Venise) le sont pour la qualité de la mise en scène (noir et blanc ,cadrages , lumières) ou pour le potentiel polémique de ce huis clos sanglant. Ça part mollement et il faut vraiment s'accrocher a l'intrigue qui décolle réellement a partir de l'excellent mais trop court jeu de piste qui se termine dans une maison isolée ou commence le cauchemard.On comprend bien vite les règles de ce jeu débile mélange entre la roulette russe et le snuff movie ,passé le choc du 1er tour ,la répétition de la même scène lasse et aboutit sans surprise sur une finale entre le 13 et Recoing que notre héros gagne forcement avant de subir la vengeance du frangin qui le retrouve comme par miracle.Ce Fight Club du gun bénéficie d'acteurs inégaux plus connus pour leur tête que pour leur nom ,le perso de Seb fait trop jeune 1er et ne colle pas.
Si c'est là le renouveau du cinéma français, c'est tout de même terriblement pénible. Si l'objet est très stylisé et la tension palpable, le film paraît plutôt creux.
"Mettez les balles dans le barillet, faîtes tourner le barillet, encore, encore..." Un thriller original et tendu, à l'atmosphère suffocante, porté par une interprétation remarquable.
13 Tzameti, peut se targuer d'être original sur bien des points. Néanmoins cela ne suffit pas à combler ses carences (manque de rythme, acteurs sans conviction) et à en faire un bon film.
Un film de très grande qualité. Quelle merveille de suspense et de tension. On se laisse emmener dans cet univers effrayant de la perversité humaine à contre-coeur, on en sort sous le choc. Un jeu de roulette russe qui ne peut pas laisser indifférent tant les silences et les personnages illustrent la détresse, la pitié et le sadisme au milieu de billets de banque vociférants.
"13 Tzameti" est le premier long-métrage de Gela Babluani et c'est plutôt une bonne surprise. Le film évoque le destin de Sébastien (George Babluani), un jeune homme qui va participer à un terrible jeu qui mettra sa vie en péril. Le scénario est bien construit, faisant monter la tension crescendo tout au long du récit. Néanmoins, on pourra lui reprocher ses nombreuses longueurs. Ce thriller est filmé en noir et blanc dans un Paris triste et sordide et possède une mise en scène sans artifice, ce qui accentue sa crédibilité. Le jeu en lui-même est absolument terrifiant et la fin du film est d'une grande intensité. Le jeune George Babluani - le propre frère du réalisateur - est convaincant dans son rôle et retranscrit bien les différents sentiments contradictoires que va connaître son personnage. Il est entouré par de solides acteurs, dont le toujours très juste Aurélien Recoing. On notera également une bonne musique atmosphérique. Gela Babluani a réalisé un propre remake américain de son film, sobrement intitulé "13", que je n'ai pas vu et que je n'ai pas envie de voir.
Du très bon cinéma français... Un scénario assez inédit qui nous montre des personnages à la morale douteuse et un spectacle cruel, brillamment mise en scène. Chaque acteur récite sa partition avec justesse, ce qui est remarquable vu les "outrances" morales auxquelles nous assistons. Ce film interroge notre rapport au sadisme, au jeu et à l'orchestration de l'autorité.
Présenté à Sundance, ce film nous entraîne dans un jeu glauque et troublant. Malheureusement, si le milieu du film est parfaitement maîtrisé, le début est lent et la fin semble brodée afin conclure sans grande maîtrise. Un film néanmoins sympathique et intéressant par son sujet.
13 735 abonnés
12 426 critiques
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Fils du rèalisateur Temur Babluani, Gela Babluani a signè avec "13 tzameti" (Tzameti dèsigne le nombre 13 en gèorgien) un premier long-mètrage à l'atmosphère oppressante! Sublimè par une magnifique image en noir et blanc, le film allie originalitè du scènario et rigueur de la mise en scène! Incroyable de naturel, Georges Babluani (le frère) donne une crèdibilitè inouïe à cette histoire sordide où des paumès participent à un jeu de roulette russe collective qui fait froid dans le dos! On se souviendra longtemps de ce n°13 où l'innocence est forcèment condamnè face à la montèe de la haine! Un thriller noir et violent, qui fut couronnè au festival de Sundance 2006, en recevant le Grand Prix du Jury dans la section Films de fiction...