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David GEORGES
46 abonnés
113 critiques
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2,5
Publiée le 7 novembre 2006
Regarde les hommes tomber ! A partir vers linconnu, on risque dy laisser sa peau semble vouloir dire Gela Babluani, réalisateur français dorigine géorgienne, à travers ce « 13 tzameti » pas vraiment porte-bonheur. Cest sans doute par inconscience que le jeune héros de son film interprété par son frère Georges se lance dans un voyage initiatique quil nimagine pas le transporter jusquau purgatoire. Là où la morale nest plus, où la vie dun homme - elle ne tient quà une balle - nest plus grand chose comparée aux millions quelle met en jeu. A côté, « Voyage au bout de lenfer » passerait presque pour une comédie tant la quête de liberté nest même plus une motivation. Cest noir, tripant et excitant mais au final ça ressemble un peu trop à une gifle prise en pleine rue par un quidam qui voulait juste se faire remarquer.
Un choix délibéré de Gela Babluani de peindre une ambiance pesante accentuée par un tournage en noir et blanc granuleux, des gueules de « barbouzes années 50 » à la Audiard et un mal être progressif du spectateur devant un scénario qui évolue très (trop) lentement vers un jeu macabre pour amateurs riches et sadiques de mises à mort humaines. A la croisée entre Le prix du Danger, et Danny the dog, on peut cependant regretter un goût dinachevé dans cette première uvre qui, si elle voulait jouer la carte du trouble des spectateurs, na pas osé aller aussi loin dans labject que certains autres thrillers comme Seven ou Saw. La redondance dans les scènes de huis clos entre les « joueurs » dessert le rythme du suspense crescendo initial. Je mets donc 2 étoiles dencouragement à ce film qui vaut le détour mais qui ne mérite pas pour autant le statut de chef duvre ou de film de lannée 2006.
Un polar d’ambiance, acteurs à gueules et superbe noir et blanc, qui réunit 13 ratés pour une joyeuse roulette russe collective. Non, pas joyeuse. Le film est court, n’explique pas grand-chose, nous abandonne à sa cynique crudité. Comme les personnages, n’espérez pas d’aide, chacun pour soi et il n’y a pas d’échappatoire. Pour son premier long, Gela Babluani s’en sort avec les honneurs. Son essai est sombre, kafkaïen, minimaliste, assez lent mais prenant. Dommage d’avoir autant négligé la direction des acteurs ; la présence c’est bien, un jeu juste c’est mieux.
De très bons acteurs trop peu connus à mon goût, un belle image en noir et blanc, un scénario béton, des scènes touchantes et troublantes à la fois, un jeu dans lequel il ne faut jamais tomber, un dénouement qui ne laisse pas indifférent, voilà à quoi se résume ce long métrage issu d'une famille Géorgienne. Vous n'en sortirez pas indemne et c'est se qui fait tout son charme. Seul hic, tout le monde ne pourra pas en profiter de par sa dûreté, mais bon faites le maximum pour le voir, c'est une grande surprise. Alors bon film à toutes et à tous !
13 tzameti posséde 2 éléments qui le valorisent (d'étre en noir et blanc et la scéne de la roulette russe qui est génial). Ces éléments permettent de gommer les inperfections du film et de le rendre agréable mais pas indispensable dans sa dvdthéque.
"13 Tzameti" est un film à ambiance réalisé par un tout jeune cinéaste répondant au nom de Gela Babluani. C'est vrai qu'a l'origine le sujet du film est sombre, presque malsain. Cette sensation est formidablement retranscrite à l'écran, elle est en plus renforcé par un noir et blanc pour une fois utile et non prétexte à un effet de style. Trés bien réalisé, rien n'est laissé au hasard les mouvement de caméras sont précis, c'est bien cadré, voilà une mise en scène qui se démarque. Bien que possédant des qualités certaines, "13" a de grosses lacunes qui m'on empêché d'apprecier le film totalement. Le début est un peu trop lent, l'histoire a du mal a ce mettre en place, on balance de tout les côtés avant de rentrer dans le sujet. De plus, je trouve qu'il y a beaucoups d'acteurs qui ne sont pas à la hauteur, d'un plan à l'autre certains ne sont pas convaincants (peu pas vous donner de nom !). La fin du film est un peu vite géré à mon gout, entre longueurs et rythme soutenue le film hésite, cela en devient frustrant quand on voit le milieu du film trés bien maitrisé. "Tzameti" vaut le coup pour les scènes du tournoi qui sont tous d'une intensités affolantes, le fait que se soit des hommes qui doivent en tuer d'autres vient ajouter à notre inconscient une tension palpable. 13 Tzameti a eu une exellente idée de départ où la mise en scène peut prendre toute sa valeur en atteignant des sommets de tensions par la suggération ou le voyeurisme pur, mais cette idèe prend le pas sur une histoire qui est complètement abandonné...
Excellente réalisation et pourtant le réal prend, je trouve, beaucoup de risque surtout pour un premier film. L'acteur principal est très bien dans son rôle. Une très agréable découverte !
D'une extrème noirceur. Doté d'un scénario original, ce film surprend par son aplomb et la qualité de son interprétation. Par ailleurs, la magnifique photographie concoctée par le chef opérateur ne gâche rien.
Une très belle unité de style pour ce film. Le noir et blanc passe très bien, surtout en intérieur. Les acteurs rendent crédibles le film mais le sujet reste choquant. L'histoire est somme toute très ramassée et très fermée mais la tension est toujours maintenue par la mise en scène et la musique.
Je note uniquement le scénario qui effectivement tient ses promesses mais pour le reste ...on peut juste se dire que pour un premier film ça passe et puis il y a Aurélien Recoing qui est un bon comédien mais vraiment les autres c ' est pas possible . Comment peut on adhérer à des rôles aussi mal joués ! .
Un thriller stupéfiant qui nous entraîne dans les coulisses d'un jeu qui n'a cessé d'envoûter les foules : la roulette russe. Tension à son maximum, acteurs méconnus parfaits, atmosphère incroyablement efficace, réalisme destabilisant. 13 Tzameti est une plongée déroutante qui prend aux tripes et au cœur au goût très prononcé de chef-d'oeuvre.
Un film coup de poing parfaitement maîtrisé par son jeune réalisateur qui profite de l’occasion pour donner le premier rôle à son jeune frère. Sans vedette le duo arrive à donner une crédibilité à cette histoire sordide où des paumés se jouent la vie pour satisfaire des bourgeois en mal de sensation qui préfèrent miser leur argent sur des bons hommes plutôt que sur des chevaux de courses (c’est devenu si banal et ennuyeux et puis que ne ferait-on pas pour se singulariser ?). Par son aventure très atypique le jeune émigré roumain arrive tout à la fois à sortir sa famille du besoin et à donner une piste essentielle aux autorités pour démanteler ce réseau de l’horreur. Mais le metteur en scène n’ira pas plus loin dans l’enquête policière là n’est pas son propos ne voulant pas détourner notre attention de cette horreur qui nous échappe mais qui doit sans doute être réelle. Le film fait parfois penser à Hostel sans tout le décorum des films d’horreur. Le noir et blanc renforce le propos très sombre du film. Relativement court le film est sans concession et nous file un véritable coup de poing dans l’estomac. Pas étonnant qu’il ait été récompensé au Festival de Sundance. Metteur en scène à suivre.
Certainement un des films marquant de l'année 2005. Mais il manque un petit quelque chose pour me marquer totalement. Le thème du film, est très mystérieux pendant plus d'une demi heure. Une fois la trame découverte, le suspense est intense, horrible et malsain. La photographie est super.