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didbail
29 abonnés
512 critiques
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4,0
Publiée le 15 août 2007
Une plongée facinante dans un univers où rode la mort. La première partie du film est captivante car on est impatient de savoir vers quel destin va le héros. La deuxième partie fait frissonner. Le réalisateur montre avec froideur le spectacle de la mort donnée et reçue.
Bonne idée très mal exploitée. C'est long, c'est mou, c'est chiant, c'est mal joué, c'est prétentieux, c'est arty dans le mauvaise sens du terme. Du cinéma qui frime alors qu'il y a encore tout à faire.
Je voulais mettre une étoile au début, pour l'idée de base qui n'est pas si mauvaise. Mais au final, le film mérite son zéro pointé quand même. En effet, deja le film n'a aucunes raisons d'etre en noir et blanc ou du moins si il a une raison cela ne se voit pas. Le jeu des acteurs fait penser à celui des acteurs des Tontons flingueurs mais en mauvais. La fin est prévisible et bidon. L'atmosphère est à peine pesante bien que le sujet soit dramatique à souhait. Aussi le début est d'une longueur sans fin. Film à éviter.
Lauréat du Lion du Futur (Prix de la meilleure première uvre) au Festival de Venise 2005 et primé à Sundance, 13 Tzameti plonge les spectateurs au cur dun thriller palpitant et annonce la naissance dun grand cinéaste. 13 Tzameti est un premier film remarquable, à lesthétique impeccable et soignée, au scénario machiavélique, un peu ovni mais malheureusement entaché par une interprétation générale catastrophique. Bien après être sorti de la salle, on ne peut sempêcher de repenser à ce mystérieux club aux paris mortels situé dans la forêt perdue. Certes 13 Tzameti comporte quelques erreurs ou incohérences (il sagit dun premier film après tout ) mais lenfermement, la spirale infernale où est plongée le personnage principal se fait sentir crescendo, le malaise sinstalle, les scènes chocs aussi. Un film mystérieux au récit haletant dévoilant petit à petit un suspense insoupçonné. Les personnages entourant le « 13 » sont sans identité (plus des figures que des personnages), les dialogues souvent réduits à leur minimum (répétition de « faites tourner le barillet, arrêtez, braquez, levez le chien, quand lampoule sallume on tire ! »). Gela Babluani réussit une galerie de personnages iconoclastes et marquants. Le noir et blanc et le scope sont très soignés, la dernière scène est remarquable, le huis-clos sent la sueur, la chaleur et nous étouffe. Impressionnant, réussite prometteuse dommage encore une fois que Georges Babluani (Sebastien) soit vraiment dépourvu de charisme et de talent (et ne rend donc pas son personnage vraiment attachant). 13 (Tzameti) est donc une très bonne surprise, une révélation (celle de son cinéaste et auteur), un film implacable, véhiculant un message d'un rare pessimisme (des paris sont faits sur des duels où les chiens seraient remplacés par des hommes qui s'entretuent). Un cinéaste est né.
Un film abominable qui tire une partie de sa puissance par sa simplicité, notamment grâce à l'utilisation judicieuse du Noir & Blanc qui renforce l'aspect clinique de Tzameti et à une musique obsedente. Gela Babluani s'impose comme un futur grand cinéaste avec ce premier film marquant et les inteprétations de Georges Babluani (fragile) et Aurélien Recoing (crapuleux) impressionent grandement. Un film à voir absolument qui se révèle être LA révélation de l'année 2006, un véritable voyage au bout de l'enfer !
Drôle d'ambiance pour ce séduisant thriller Franco-Géorgien primé dans une paire de Festivals reconnus... Jeune réalisateur aux prises avec son premier gros projet, Gela Babluani s'est dès les premiers instants attaché à dépeindre un univers graphique atypique, nous plongeant dans une sorte de BD déjantée traitant du gangstérisme d'un point de vue inattendu. Pas de réalisme ou de style pseudo-documentaire, n'en déplaise à quelques décérébrés débitant tout un tas d'âneries dans notre presse actuelle à la pensée globalement anesthésiée... Non, le cinéaste a fait le pari osé de proposer un style posé, à l'écart et à l'abri du tape-à-l'oeil normalement dominant dans ce genre de fables tout en narrant progressivement une intrigue surréaliste quoique réellement prenante. Cette descente aux enfers à laquelle nous ne croyons guère dans le fond est en effet plus que convaincante, grâce notamment à un côté visuel propre et sans bavures. Photographié dans un noir et blanc intriguant, "13 Tzameti" se lance régulièrement dans d'intéressantes variations d'ombres et de lumières, le tout à travers un montage sobre soutenant très bien un cadre mobile et vivant. Le brio de quelques séquences entretient un suspense solide, débouchant sur une conclusion correcte (ou comment retomber à peu près sur ses pattes après s'être embarqué dans un conte assez fou). Notons l'interprétation à la hauteur et emballons-nous comme je le disais plus haut pour cette ambiance réussie. Après, on pourra toujours reprocher à Babluani de grosses incohérences dans la construction de son scénario ou bien encore de s'être détourné trop rapidement d'un aspect psychologique malheureusement clairement délaissé. Bien trop soft, ce film plaisant nous laisse un peu sur notre faim. Peur de tomber dans un gros truc de barge ? Sans doute et c'est bien dommage... On se retrouve en gros devant un film de genre réussi, qui aurait pu nous proposer bien mieux encore ! Bien mais pas de raisons d'en faire un pataquès.
Certains ne font rien pour lutter contre la morosité ambiante mais sinon c'est pas mal, en dehors de l'acteur principal, d'ailleurs la fin ne pas spécialement bouleversé.
Le scénario à la base peut apparaitre interessant: un jeu sadique dans lequel tombe un novice.mais tout est faux et bancal.Le scenario est improbable: comment un mec peut décider de s'immiscer dans un plan aussi louche snas rien savoir de ce plan?! Pourquoi un noir et blanc moche pour ce film? Pourquoi des acteurs si mauvais et enfin et surtout pourquoi si peu de psychologie: il aurait été si passionnant de comprendre que recherche les parieurs dans ce spectacle morbide mis à part l'argent, qui sont ces participants. En niant toute profondeur à ces personnages le film n'existe que sur son envie sadique et exhibitionnsite de montrer un jeu de mort.Meme pas impressionnant , totalement raté et inexploité.
percutant, c'est le moins qu'on puisse dire ! réaliste et crue pas spectaculaire juste froid et sordide! très réussi de ce point de vu... c'est quand même le genre de film qu'on ne regarde qu'une fois! (pour ceux qui sont allez jusqu'au bout)
Un premier film qui redonne de l'espoir au cinéma français. Un noir et blanc sublime qui plonge le spectateur littéralement dans une ambiance dérangeante, qui ne le laissera pas de marbre longtemps après le film. Un scénario plutôt bon dans son déroulement, des acteurs plus que correctes et qui ne se résume pas qu'à un simple casting de "gueules". D'excellents plans et une mise en scène trés soignée (même si elle pène à décoller), le réalisateur Gela Babluani peut être fier de son travaille. "13 Tzameti" est un peu notre "Hostel" Français... en mieux, avec lequel on réussi à distinguer beaucoup d'analogies entre les deux oeuvres. Un bon moment de tension.
Lamentable ! Une caméra sophistiquée ennuyeuse ! Un début de film des plus poussif avec des acteurs peu convaincants ou mal dirigés...le seul intérêt est le témoignage d'un survivant de ce sordide jeu dans les bonus du dvd ! Le seul moment où le sujet du film devient intéressant, c'est un peu court pour un phénomène aussi sordide, un bonus de dvd...
On pourra regretter après coup laspect factice et amateur de ses 20 premières minutes, mais une fois lintrigue véritablement lancée, le plaisir est à son comble. Direct et cru, ce film possède ce souffle dauthenticité qui le rend totalement envoûtant. On en ressort littéralement K.O. Plus quune baffe, ce film est une vraie balle dans la tête.
Une bonne surprise, plutôt surprenante ! Filmé de façon quasi amateur, mais avec de très belles images, bien accentuées par le noir et blanc tout le long, quand a l'histoire, originale, sombre et dramatique, elle nous prend de plus en plus jusqu'au final !
Bof. A part l’idée de départ qui est intéressante, le reste laisse à désirer. Si en plus, on n’a pas encore vu quelques perles du genre borderline, qui traitent exactement du même sujet, on peut se laisser emporter, en oubliant le début lent et sans consistance, et le jeu approximatif des acteurs. Une fois qu’on est entré dans le vif du sujet, le ballet organisé par le jeu de « sales » gueules qui apparaissent à l’écran, fait soit rire ou grimacer, et c’est parti pour le petit jeu de massacre. Le côté gore est légèrement atténué par le noir et blanc, et seul l’arbitre, assis sur sa chaise, complètement habité, l’acteur très expressif et excessif, a réussit à me donner un petit frisson dans le dos. Quelques plans accrochent mais la narration n’est pas réellement à la hauteur. Et le final est facile et mou. Comme je le disais, à part l’idée de départ, le reste fait série gore, peu inspirée.
Ce film est vraiment fatiguant et c'est un mélange de défauts et de qualités. Les âmes sensibles ne devraient pas aller le voir, parce que l'histoire de base est assez malsaine, et on se demande pendant la projection, pourquoi souffre-t-on autant pour un sujet absurde et irréel! Mais d'un autre côté le film est magnifiquement maîtrisé, sauf peut-être au début où les acteurs dérappent un peu, et le son dérange par son manque de perfection! Quant à la musique, elle est totalement adéquate au genre du film, et pousse dans la cruauté et la tension. Le spectateur souffre mais ne lâche pas l'écran des yeux! C'est une forme de masochisme que le réalisateur cultive bien!