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Arthurlamouche
14 abonnés
688 critiques
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1,0
Publiée le 23 avril 2007
Décevant de voir comment un bon court métrage peut se transformer en mauvais long métrage. J'ai lu le scénario d'origine et je me suis dit que c'était très bon. Mais quand j'ai vu le résultat en long, je n'ai rien ressentit : même les scènes qui devraient être fortes psychologiquement ne me font rien ressentir !! Vraiment dommage.
Original, mais au final sans intérêt. Assez long à démarrer, en plus le film est court, et il ne s'y passe vraiment pas grand chose,spoiler: à part le fameux jeu.
J'ai pas vraiment accroché, même si l'idée de départ était pas mal.
Un coup de gueule contre ce film qui, autour d'une idée horrible (mais bon, pourquoi pas ?), une sorte de roulette russe continuelle où il n'y a presque que des perdants, saufs quelques parieurs sadiques, ne trouve pas mieux qu'exploiter cela par des artifices destinés à rendre l'ambiance encore plus délétère: noir et blanc stylisé pour mettre une ambiance de petit film qui en jette, caméra à l'épaule et campagne provinciale pour faire "vrai", acteurs au physique ingrat, suspens facile accentué par des gros plans, des cris, et la répétitivité des scènes de jeux mortel. L'interprétation est dans l'ensemble médiocre, mais comment en serait il autrement dans un tel contexte ? Si au moins il y avait une réflexion sur le sujet, mais non : on sent que le réalisateur a juste voulu exploiter cette idée de départ fumeuse jusqu'à plus soif (ou plûtot jusqu'à plus de sang), et il ne peut même pas se priver d'un dernier meutre pour clôturer le film. Un film plus racoleur que troublant.
Gela Babluani 27 ans au moment du tournage signe là un film d'exception "13 tzameti". Chapeau. Scénario des plus percutants, filmage en noir et blanc, distribution, minimum de moyens pour une réussite rare dans le paysage cinématographique français. Un huis clos étonnant, clinique, une fois passé les 15 premières du film. Gela Babluani un nom à retenir de même que celui de Georges Babluani, son frère. A suivre... (Mention spéciale pour la bande son électro Troublemakers.)
Incroyable ce film , captivant du debut a la fin , bien filmé , bien interpreté et d'un realisme epoustouflant . L'histoire est carrement ouf , le pire c'est que ca ne m'etonnerait meme pas que ca existe réellement , bref en tout cas grand film
Quel est vraiment l'intérêt du film à part nous montrer à quel point l'homme peut être horrible quand on parle d'argent. Rien de neuf. Reste un peu de peur et tristesse à certaines moments, rien de grandiose.
Une mise en scène indigente, des dialogues plats, des acteurs peu convaincants et pas convaincus eux-mêmes (même Aurélien Recoing ne réussit pas à émerger, tandis qu’Augustin Legrand a l’air plus benêt qu’autre chose). Et le noir et blanc, c’est pour faire genre ? Je ne vois vraiment pas ce que ça apporte, mais peut-être que l’auteur y voyait un moyen d’y introduire une touche arty afin de compenser les faiblesses de sa réalisation… Peut-être cela plaira-t-il aux cinéphiles les plus snobs... Pour ma part, j’avais hâte que cela finisse, on m’en avait pourtant dit du bien… Pour résumer : amateuriste et sans intérêt.
Ce film réalisé en noir & blanc nous plonge dans une atmosphère sombre et oppressante. Pour sa première réalisation, Gela Babluani nous surprend, il arrive à créer une alchimie entre le spectateur et le personnage principal.
Pas mal ce film noir. Très noir et pas que pour son (beau) noir et blanc, mais aussi pour sa mise en scène tendance polar à l'américaine un peu. Le film met du temps à démarrer, mais l’intérêt vient dès que Sebastien se rend sur le lieu du rendez-vous... A ce moment-là je me suis demandé à quelle sauce il allait être mangé. C'est intriguant et angoissant d'être dans le flou pendant quelques minutes, ne pas savoir comme le personnage principal le pourquoi de cette convocation. Je ne m'attendais pas à la roulette russe mais plutôt à plusieurs épreuves de toutes sortes. Quoi qu'il en soit... c'est choquant. Choquant de se dire que ce genre de commerce sale et immoral existe ? Ces hommes prêts à tout pour une somme d'argent en pariant sur des vies humaines. L'argent est une motivation à la connerie, vraiment. Quitte à aller jusqu'au bout de l'idée dans le scénario, autant développer l'intrigue au maximum et installer une ambiance plus oppressante, c'est ce qu'il manque au film pour en faire un grand thriller.
Un film exceptionnel où, par l'emploi génial des filtres, les couleurs se muent en une étonnante gamme de gris, de blancs et de noirs, juste pour le plaisir de vos yeux...
La mise en scène est originale. Les acteurs, très bons, rendent bien l’intensité du suspense, qui hélas, tombe à plat. Car les principaux ressorts de l’intrigue de ce film sont largement inspirés de l’excellent « Intacto » de Juan Carlos Fresnadillo, sorti en France en 2003. En parlant de ce 13 Tzameti, ceux qui crient au génie se couvrent de ridicule et révèlent soit une inculture cinématographique patente, soit une amnésie pathologique. Merci de me sortir de l’inculture linguistique dans laquelle ce film m’a laissé me vautrer et de me révéler ce que veut dire Tzameti.
Au début, "13 Tzameti" ne paie pas de mine avec ses acteurs aux interprétations inégales et avec une réalisation un brin académique. Malgré ces handicaps, ce long métrage créé la surprise. Sa force principale vient de son atmosphère haletante, tendue, étouffante, sombre développée autour de cette histoire de roulette russe. Cette atmosphère est tellement bien rendue qu'elle en devient palpable. Ce suspens éclipse l'aspect amateur de l'oeuvre. Âme sensible s'abstenir; pour les autres, foncez !!!!!
Premier long-métrage du cinéaste franco-géorgien Gela Babluani, installé dans l’Hexagone depuis son adolescence, 13 Tzameti avait été particulièrement remarqué lors de sa sortie en 2005. Ce film de genre étrange qui nous embarque sur des sentiers inattendus et malaisants raconte l’histoire d’un jeune homme qui accepte un peu malgré lui de se livrer à un jeu sordide en échange d’une forte somme d’argent. Proche d’un polar de série B, qui pourrait évoquer l’univers d’un Jean-Patrick Manchette, un long-métrage qui met mal à l’aise – les organisateurs de ce jeu ignominieux ne sont jamais réellement condamnés – autant qu’il bluffe de par sa soif de cinéma. Intéressant.
Film tourné en noir et blanc. Film très violent, ou le sujet d'un jeu de la mort est plutôt inédit. Gela Babluani nous plonge dans une atmosphère étouffante . Bon film . Réservé à un public averti
C'est mal joué, pas bien filmé, et le scénario pose une question que l'on retrouve dans"On achève bien les chevaux" et "The brave" : jusqu'où la misère et l'appât du gain peuvent-ils conduire ? La comparaison s'arrête-là, surtout avec le premier, tant "13 Tzameti" souffre d'immobilisme, de répétitivité, et d'un manque flagrant de volonté (ou d'incapacité) d'explorer son sujet. Rien ne parviendra à déclencher la moindre émotion, la lueur d'intérêt allumée malgré un début plutôt mauvais s'éteindra bien trop rapidement pour maintenir le moindre suspense et générer la moindre tension.