Avis : 13 Tzameti - Page 8

Un film coup de poing (j'ai reçu l'Oscar de l'utilisation du terme le plus galvaudé par la critique néosmart hexagonale, merci, je voudrais remercier les Inrocks et leur vacuité de tous les instants qui m'ont soutenue lors de mes difficiles passages à plein...). en parlant des Inrocks, ils ont détesté, étonnant, leur bon goût ne faillit décidément jamais. Le film ? Ah oui. Un pur moment de bonheur, à partir d'une intrigue relativement classique et un portrait de la violence pas vraiment original, Babluani nous impose par une photo N&B superbe un voyage initiatique jusqu'aux tréfonds de l'âme à l'origine pure d'un jeune homme en quête de... sous. Pour les crétins au fond à gauche qui clament que l'intrigue est conne et l'immoralité du film gratuite et scandaleuse, je me contenterais de les renvoyer à Luc Besson. Car ici rien n'est laissé au hasard, la mise en scène léchée, oppressante, faite de plans très serrés et de travellings latéraux sobres et lents qui fascinent autant que le contenu de l'image horrifie Aucunement gores, les pics d'adrénaline et déchaînements de violence se traduisent souvent en plans fixes sur des objets anodins qui prennent un sens très particulier, au point que l'on pense parfois à Hitchcock et son fameux fétichisme. Exemple : l'ampoule, et le travelling qui la conntourne lentement tandis qu'on est cloué au mur d'en face par l'angoisse. Je ne révèle rien, c'est mieux de se laisser porter par une découverte progressive d'un sadisme psychologique raffiné. Même si pour ma part, j'avais globalement deviné le concept. Là où pèche le film en effet, c'est par un amateurisme parfois tangible, à travers lequel on sent poindre l'autoémerveillement du réalisateur devant son nouveau joujou, quelques dialogues du début et rebondissements finaux s'avérant un peu faibles. Cela reste cependant une fascinante plongée (technique beaucoup usitée) dans un monde qui pourrait être nulle part et partout, fable anonyme et brûlante où seuls les euros nous parlent.

Un film noir à l'ambiance glaciale et au scénario inattendu. (Certaines scènes sont assez difficiles). Une vraie réussite.

Film dérangeant qui nous oblige à devenir complice d'un jeu macabre à outrance. On est très vite interpellé par la façon de filmer, quasi expérimentale, façon court-métrage qui dure, avec un noir et blanc qui est loin d'être innocent ou purement esthétique. Les acteurs jouent vrai, certaines scènes font plus penser à un reportage tellement elles pourraient être réelles, d'où une impression de malaise palpable.
A noter le choix de la gare de Valençay, est-ce un clin d'oeil à Chabrol qui avait réalisé les noces rouges dans cette ville?

Jusque là, je m'étais imposé de ne pas critiquer ce film ouvertement mais depuis que j'ai vu qu'il est sorti en dvd, il me faut prévenir les gens qui auraient envie de l'acheter. Si vous voulez voir ce film (dont le noir et blanc ne sert à rien DU TOUT), organisez-vous pour avoir des tours de garde. Avec un "scénario" incroyablement inexistant sorti d'une imagination inqualifiable, des "acteurs" pathétiques, vos yeux seront fermés en moins de 2 minutes...Ceci dit, pour un bon dodo devant la télé, c'est gagné. Signé : un cinéphile qui s'est inscrit à Allociné à cause de ce film...

Film coup de poing, bien dérangeant comme il faut. Pas du tout surjoué et pas un seul temps mort. De nombreuses scènes anxiogènes qui prennent un accent kafkaïen. Dommage que le réalisateur n'ai pas fait d'autres films.

fascinant et glauque.
un huit clos ou l'enfer ce sont les autres
Sartre n'a qu'à bien se tenir tant atmosphère que dégage ce film est oppressante.
une histoire parfaitement plausible qui laisse planer un doute sur la condition humaine et les fantasmes de ceux qui en profitent.

ici rien n'est gris, il y a le bon et le mal, tout comme l'image du film tourné en N/B

Coup de poing en plein ventre, et on s'en remet difficilement.
Cette descente dans le monde des paris est on ne peut plus glauque et perturbante. On suit le héros en proie à toutes les émotions qui le traversent face à ce monde cauchemardesque.
Tension, suspense, tout est là et nous tient en haleine, contrairement au début où se déroule des scènes des plus banales.

Une ambiance glauque, dictée en noir et blanc et doublée à l'ancienne. Un film noir sorti d'une époque dépassée, l'art de remettre du goût à la nostalgie... Les mots sont en partie discriminés. Désarmé de sens, seul les yeux sont en éveil, un récital visuel qui nous conduira vers la déchéance humaine.

Film original mais extrêmement dérangeant et malsain. On parvient facilement à s'identifier au héros et on suit son parcours avec une boule au ventre mais au générique de fin, on se demande quand même ce qu'a voulu dire le réalisateur. Bref, on reste sur une sensation désagréable de voyeurisme et de nausée. A ne voir qu'en cas de moral au beau fixe.

Oui, pour la tension palpable lors du jeu funeste; oui, pour la lumière inspirée des films noirs ; oui, pour Auréline Recoin, inquiétant à souhait. Pour le reste, le film inspire le même sentiment que "Calvaire", l'année précédente. Formellement soigné mais terriblement léger, aussi vite oublié qu'un fait divers lu dans un journal, bref un énième produit de notre époque vouée à la consommation stérile. Je n'attends surtout pas du cinéma qu'il me dise quoi ni comment penser. Mais j'attends en revanche qu'il me marque en profondeur, comme autrefois le fer rouge sur le condamné. Ici, ni brûlure, ni même échauffement. Rien qu'un brillant court métrage inutilement étiré (l'intro et l'épilogue auraient amplement mérité d'être caviardés au montage).

Une réalisation plus ou moins originale. Le noir et blanc et les angles de vue pourraient offrir un beau mélange (comme dans "C'est arrivé près de chez vous" ou "La haine"). Cependant, le manque de plans "contemplatifs" nécessaires à la réussite d'un film au rythme aussi lent est trop grand.
En résulte une oeuvre assez ennuyeuse, où l'on attend en vain quelque chose.
Le jeu d'acteur est quant à lui assez mauvais, et même si le scénario - intéressant - pourrait faire ressentir la pression recherchée, un début trop laborieux et une fin presque bâclée tuent littéralement l'intérêt naissant au milieu du film.
Au final, j'ai commencé, après plusieurs efforts, à m'y plonger un peu après 45mn, pour, un court instant plus tard, le terminer avec un "Ah...? C'est tout...?"

Un bon polar bien sanglant avec des acteurs qui jouent bien, une histoire qui se tient, des décors biens, une musique superbe, seule bémol, certes on ne s'ennuie pas une seconde, mais le début est un peu bancale.

Film plutôt réussi mais des erreurs de jeunesse l'empêche d'atteindre la perfection.

Au début je me suis dit , qu'est ce que c'est que ce film tout pourri en noir et blanc et ou les acteurs parlent en géorgien.....
Et puis l'acteur prend le train pour une destination inconnue et là tout bascule et on est pris dans une descente vertigineuse aux enfers.
certes, le film est inégal car c'est une première oeuvre mais l'ambiance est sacrément rendue.
ça a tout pour devenir un film culte.
ne lisez rien sur l'histoiren, allez le voir, vous en sortirez différent.
Ames sensibles s'abstenir.

Un film dérangeant et malsain, qui semble vouloir dénoncer la situation précaire de certaines personnes prêtes à tout pour gagner un peu d'argent, quitte à y laisser leu vie, en fait, si j'ai compris la situation (involontaire) du jeune homme, je n'ai pas compris celle d'autres participants (Aurélien Recoing)) , managé par son frère, les règles du jeu auraient-elles été pipées? Peu de réponses au questions que l'on se pose, sinon que ce genre de "championnat" pourrait exister dans la réalité, l'homme étant capable du pire, et la vie humaine ne valant pas tripette à côté du pognon, parier sur un match de boxe ou dans genre de cas étant sur un pied d'égalité, l'option noir et blanc me semblant justifiée dans ce film très noir, au budget quelque peu serré, et à la fin prévisible. Pas un chef d'oeuvre, les dialogues peu approfondis et la situation trop peu approfondie obscurcissent le film, qui laisse beaucoup de questions en suspend. Ce film très dérangeant laisse une impression très forte et déprimante, les parieurs n'étant pas des psychopathes, mais monsieur tout le monde.