Avis sur Certains l'aiment chaud

S’il est un film qui réussit totalement le mélange des genres, "Some Like It Hot" peut prétendre à ce titre. Film de gangsters, comédie musicale, satire de la société, romance échevelée et drame intimiste... Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon forment un trio d‘acteurs mémorable qui est entré dans la légende par ce chef d’œuvre indétrônable de 1959 signé Billy Wilder.

" certains l'aiment chaud " grand classique du 7e art . C'est l'histoire de deux musiciens de jazz au chômage nommer Joe ( Tony Curtis ) et Jerry ( Jack Lemmon ) qui vont assister involontairement à un massacre peperpétrer par une bande de gangsters . Pour échapper aux gangster ils décident de se déguiser en femme et d'intégrer un orchestre féminin . Ils tombent alors amoureux d'une ravissante blonde nommer Alouette ( Marilyn Monroe ) une chanteuse de l'orchestre qui veut épouser un milliardaire ...
" certains l'aiment chaud " est un grand classique du 7e art signé Billy wilder qui connu un grand succès à sa sortie . L'histoire est très sympa celle de deux type qui vont devoir se travestir en femme pour échapper à des gangsters et intégrer un orchestre féminin . Cette situation va donner lieux à tout un tas de situations cocasses ( la scène dans le train ) et de dialogues savoureux et irrésistibles . Un film qui mélange avec brio plusieurs genre comme la comédie , le film de gangster , la comédie musicale avec une touche de romance . Un bon mélange des genres qui fait de ce film un film assez unique .
Le film est porter par un trio d'acteurs exeptionnels . Tony Curtis et Jack lemon sont excellent dans le rôle de ses musiciens qui vont être obliger de se travestir en femmes pour échapper à des gangsters . Ils sont irresistibles quand ils tente de se faire passer pour des femmes avec les quiproquos qui vont suivre . Le duo Curtis / lemon fonctionne à merveille . Ils vont tomber sous le charme d'une chanteuse qui rêve de changer de vie en voulant épouser un milliardaire . Elle est incarner à merveille par la magnifique Marilyn Monroe qui illumine le film . La scène mythique ou elle chante " po po pidou " est gravé dans les mémoires .
Même si le film à viellit il contient le charme des films des années 50 . Un grand classique du 7e art à ne pas louper .

La crise de 1929 est un terreau fertile pour les scénaristes puisqu’elle offre de multiples enjeux qui peuvent mettre les personnages dans des situations précaires ou conflictuelles. Les auteurs de Something like it Hot profitent habilement de ce contexte potentiellement dramatique pour accentuer l’effet comique de leur histoire. En travestissant les deux musiciens fauchés et poursuivis pour les mettre au milieu d’un orchestre composé uniquement de femmes bien tournées, ils donnent à leur scénario une trame des plus fécondes. Le fait qu’ils doivent à la fois contenir leur excitation et subir le harcèlement des vieux pervers est une leçon de comédie en soit. Le récit est si bien conçu que les dialogues émergent d’eux-mêmes. Les répliques punch ratent rarement la cible. Certaines chansons se sont inscrites à tout jamais au palmarès musical de la cinématographie, dont la fameuse I Wanna be loved by you. À l’écran, le tout fonctionne à merveille grâce aux performances des principaux acteurs inscrits au générique. Jack Lemmon s’amuse comme un larron en foire dans ses accoutrements féminins. Tony Curtis n’a pas la fibre comique de son partenaire, mais s’en tire honnêtement inspiré fut-il par la femme la plus désirée au monde. Enceinte de quelques semaines, Marilyn Monroe est à son meilleur dans ce film même si l’histoire nous apprend qu’elle fut un boulet pour la production : Retards, textes non sus, prises innombrables. Un enfer de tournage qui se termine en film culte. Bienvenue à Hollywood.

Très bonne comédie, beaucoup de films de maintenant devraient s’en inspirer car tous les ingrédients y sont réunis : humour, second degré, quiproquos, sous entendus, grain de folie, situations téléphonées mais si attendues et pirouette finale… Le tout dans un superbe mélange de genres, mais qui s’amalgame bien, et avec un rythme qui tient, que demander de plus ?
Certes Marylin Monroe n’est pas la meilleure des actrices, mais vu le rôle qu’on lui donne elle est dans son registre comme il faut. Par contre Tony Curtis et Jack Lemmon sont nickels. Mention également aux dialoguistes, ils sont à l’origine de beaucoup de gags mais sans verser dans le répétitif, la vulgarité ou les clichés sexistes. La musique est très bonne, correspondant bien aux scènes, un peu de jazz et en prime la chanson la plus connue de Marylin (I wanna be loved by you). Beaucoup applaudissent la mise en scène et je suis d’accord, tout est fluide et bien lié.
L’histoire est géniale, la trame pas encore trop classique, les décors sont bons, pas de longueurs pour ainsi dire… Même les FX (enfin si l’on peut les appeler ainsi) pourris comme spoiler: la mort du mafieu « les Guêtres »
passent bien. Ce qui m’a le plus étonné c’est que le thème n’ait pas fait plus scandale que ça dans l’Amérique puritaine de l’époque, surtout avec l’allusion finale spoiler: d’un mariage gay et gérontophile
. Enfin tant mieux, cela permet de voir un très bon film qui plaira même un demi siècle après, souvent copié jamais égalé.

Le réalisateur joue dans plusieurs registres du comique, le comique de situations, les bons mots, le burlesque et même l'humour noir. Ce qui n'empêche pas le film d'être aussi une réflexion sur l'être et le paraître qui vaut parfois son pesant de cacahuètes. L'interprétation du trio vedette est impressionnante avec un Jack Lemmon au somment de son talent et une Marilyne Monroe ensorceleuse (et il faut voir la robe avec laquelle elle se ballade !). La mise en scène est très inventive, bref même si le film est plus souriant qu'hilarant on passe un excellent moment.

« Un film qui n’a pas perdu une once de chaleur en 60 ans ! »

Ce film des années 60 a été réalisé par Billy Wilder. Il a mis en scène Tony Curtis qui interprète Joe qui devra se travestir avec son fidèle acolyte Jerry, interprété par Jack Lemmon, pour trouver du travail. Ils se retrouveront embarqué dans un girls band avec la fabuleuse Marilyn Monroe qui interprète Sugar Cane. Nous allons les suivre dans un rythme endiablé digne des plus grands jazz hots. Les deux acolytes essayent également de fuir la mafia car ils ont assisté à un meurtre.

Le film abordera les sujets des États-Unis des années 30’ avec la prohibition de l’alcool mais aussi le manque de travail, la faillite et les licenciements, ce qui poussera Joe et Jerry à se travestirent. Il abordera également l’homosexualité à la fin du film.

Le jeu des acteurs est très bien et réfléchi il n’y a pas de moments plus lents, le film garde toujours sa même célérité. Les thèmes abordés sont rares et délicats pour l’époque. Les dialogues sont marquants comme ceux à la fin du film. Ils comportent d’ailleurs quelques sous-entendus et jeux de mots.

Les acteurs du film ont de très beaux costumes, le film a d’ailleurs été récompensé pour cela. Le maquillage était difficile à réaliser pour l’époque, transformer un homme en femme était complexe. C’est d’ailleurs pour cela que le film est en noir est blanc, le spectateur le remarquerait moins et l’illusion serait meilleure.

Le scénario et les séquences sont calculés au millimètre près tout est pensé. Cela se ressent. Les 2 intrigues du début se retrouvent à la fin, après plusieurs péripéties les mafieux et les deux acolytes se retrouvent dans le même hôtel où une course poursuite digne des plus grands jazz hot commence.

Nous retrouvons une variété de décors très différents passant par la neige à Chicago et le soleil en Floride. Ces décors nous replongent dans les États-Unis des années 30’ avec ses vieilles voitures et locomotives. La musique et les effets sonores sont très réussis et nous projettent encore plus dans cette merveilleuse comédie.

Billy Wilder nous propose un film comique mais qui fait réfléchir sur les mœurs de l’époque avec un retour en arrière de 30 ans à sa sortie. Cette comédie est fine, drôle et assez ambiguë avec sa fin ouverte, mais également avec les dialogues.
Ce film est visionnaire et un classique du 7e art.
Le noir est blanc n’est pas dérangeant une fois rentré dedans on ne le remarque plus ; drôle et léger cette comédie est une bouffée d’air frais.

Suzie Demaude, Lycée de l'Escaut, Valencienne

Margaux,2nde07

Un classique incontournable !

Le film est sortie le 9 septembre 1959 en France et a été réalisé par Billy Wilder. Il a pour contexte les années 20 et la prohibition aux États-Unis ; le trafic d’alcool sévit. La police est amenée à intervenir dans un cabaret clandestin, dissimulé au sous-sol d’une maison funéraire où notamment, Joe, un saxophoniste (joué par Tony Curtis) et son ami Jerry, un contrebassiste(joué par Jack Lemmon) sont contraints de s’enfuir. En voulant emprunter une voiture dans un garage, ils assistent au meurtre du chef de la police par la mafia. Ils s’enfuient de nouveau pour leur échapper en se faisant passer pour deux musiciennes qui entrent dans un orchestre. Les deux « femmes » (Joséphine = Joe et Daphné = Jerry) et partent donc pour la Floride. « Elles » font la rencontre de Sugar ( jouée par Marilyn Monroe), une joueuse de ukulélé et chanteuse dont ils tombent sous le charme. Celle-ci à une attirance profonde envers les saxophoniste et les milliardaires à lunettes, c’est alors que Joe va s’engager dans une triple identité, avec celle d’un riche marchand de pétrole de la célèbre marque Shell. Il va courtiser la jeune femme. Simultanément, Jerry se fait inviter et séduire par un vieil homme riche, qui ignore le fait que c’est un homme. Les deux musiciens doivent donc se cacher des bandits, qui recherchent deux hommes. Joe doit également ne pas se faire démasquer par Sugar et pour Jerry essayer d’avouer son identité masculine au vieil homme qui est tombé amoureux de lui.

Le film appartient à plusieurs genres, c’est un film d’action, d’amour et comique à la fois. La substitution est un des sujets au cœur du film abordé dès le début de celui-ci. La question de l’identité fait également partie intégrante du film, ce sont encore éléments de débat aujourd’hui. Les dialogues sont lourds de sens est drôle pour le public.

Les rôles sont pris à cœur par les acteurs mais l’intrigue des bandits à la poursuite des musiciens n’occupe que la première partie, laissant le spectateur profiter des relations entre les membres de ce girl band. Les mélanges de doubles et voire de triple identités cachées ou révélées à certains personnages donnent lieu à des situations cocasses comme des histoires d’amour inattendues.

Les transformations d’homme en femmes des deux musiciens est bluffante ! Le maquillage et les costumes sont bien adaptés, les tenues de scène de Marilyn Monroe lors des représentations de l’orchestre sont sublimes. Les courses poursuites ne sont pas réalistes dans l’exécution mais la manière de filmer les rend crédibles. Le scénario est intéressant car malgré les échanges d’identité le film reste facile à suivre et à comprendre. Les histoires d’amour qui y sont mêlées sont d’autant plus intéressantes. Les passages d’une scène à l’autre sont relativement fluides et ne demandent pas énormément d’efforts et permettent d’apprécier pleinement cette virevoltante comédie très « hot ».

Les décors font rêver, ainsi que la plage de Floride, l’hôtel, les cabarets, les yachts luxueux, les balades en bateau... un régal pour les yeux. La reconstitution de la ville de New York dans les années 20 au début du film est parfaite. Et comment ne pas apprécier les interprétations de Sugar qui sont sucrées que son nom, sensuelles, et qui évoquent l’amour accompagné du jeu encore une fois très « hot » des musiciens de l’orchestre féminin.

J’ai aimé ce film qui fait réfléchir sur des sujets graves à travers une tonalité comique et romantique. Les amateurs de films d’action seront déçus mais pour les autres cette comédie est à aimer très chaudement.

Pour ma 1000ème critique, j'ai tout simplement choisi mon film préféré. Difficile de ne pas partir sur une succession d'éloges ce que je ne vais essayer de ne pas faire. Donc en suivant le raisonnement de la réplique la plus drôle, la plus célèbre et la plus géniale du cinéma «Personne n'est parfait», qui donne un des plus grands finals de tous les temps, rien dans ce film ne l'est. Excepté le scénario de Billy Wilder et d'I.A.L Diamond très finement ciselé ponctué de sous-entendus sexuels irrésistibles, les dialogues pétillants avec des répliques cultes à la pelle, la mécanique d'un rythme infaillible qui ne laisse absolument aucun instant de répit, le sublime des costumes d'Orry-Kelly, la mise en scène d'une élégance folle que ce soit au niveau d'une superbe photographe en noir et blanc qu'au niveau du choix des cadrages ainsi que des décors, des maquillages impeccables, de la musique et des trois chansons inoubliables, des seconds rôles tous exceptionnels avec une petite mention pour Joe E. Brown, de Tony Curtis au sommet de son art, de Marilyn Monroe dont la fragilité n'a jamais été aussi bien exploité et qui illumine chaque plan par son immense beauté et son talent et son aura uniques, de Jack Lemmon qui est tout simplement GENIAL et MONUMENTAL dans un rôle qui s'avère être un véritable danger pour les zygomates du spectateur, peut-être la plus grande performance comique du cinéma. En bref, il faut bien l'avouer «Certains l'aiment chaud» est une oeuvre absolument parfaite réalisé par un génie qui non content d'avoir déjà eu à son actif une poignée de chefs d'oeuvre dont le plus grand film noir de tous les temps (Assurance sur la mort), l'hommage et la critique les plus flamboyants sur l'Usine à rêves (Boulevard du crépuscule) se permet de réaliser la plus grande comédie de tous les temps, un chef d'oeuvre absolu, un monument du Septième Art et un film légendaire, tout cela en même temps. Merci, monsieur Wilder pour cette oeuvre qu'on se fatigue jamais de voir et de revoir.

Rayan Mechtras, Lycée de l’Escaut, Valenciennes
« Some like it hot » écrit et réalisé par Billy Wilder est un film américain sorti le 29 mars 1959 aux Etats-Unis. Une histoire de deux musiciens de jazz nommés Joe (joué par Tony Curtis) et Jerry (joué par Jack Lemmon ) se retrouvent malgré eux dans une lutte entre gang et sont obligés de se travestir en femmes musiciennes pour échapper aux gangsters. Ils rencontrent à cette occasion une musicienne appelé Sugar (joué par Marilyn Monroe) dans un orchestre féminin en route pour une série de concerts en Floride.

Ce film est une comédie romantique qui propose des moments avec de l’action. Les thèmes abordés dans ce film sont la prohibition dans les années 20, l’appartenance sexuelle. Les dialogues sont bien travaillés ; Joe et Jerry transformés en Joséphine et Daphné se demandent dans un échange assez drôle comment les femmes réussissent à se tenir debout sur des talons. Lorsque daphné avoue à Osgood qu’il est un homme, il lui répond de manière impassible et comique que personne n’est parfait.

Les acteurs incarnent parfaitement leur rôle, excepté Sugar qui parfois donne l’impression de lire son texte. Certaines semblent invraisemblables comme lorsque Joe et Jerry se disputent pour savoir qui va conquérir Sugar, il suffit juste que Joe s’énerve et prend Jerry par le col pour que Jerry accepte ; nulle jalousie. Cependant, le spectateur adhère au film car Billy Wilder ne vise pas le réalisme mais plutôt une réalisation pleine d’humour et de rythme « hot ». Certaines scènes sont irrésistibles comme lorsque Daphné joue des maracas en annonçant ses fiançailles avec Osgood.

Je trouve que les costumes sont parfaits car on perçoit qu’il tiennent davantage du travestissement. Lorsque Joe se déguise en homme riche avec des petites lunettes rondes il ne paraît pas crédible mais ce décalage participe de l’humour. Billy Wilder choisit le noir et blanc pour dissimuler le maquillage des Joe et Jerry en femme à une époque où les retouches ordinateurs n’existent pas. Le noir et blanc est un choix judicieux et cohérent car il projette le spectateur dans les années 20. Pas étonnant que le film ait remporté l’Oscar de la meilleure photographie. Quelques mouvements de caméra sont magnifiques ; celui par exemple de l'introduction de Sugar qui part des talons de Sugar et du rythme rapide de sa démarche calé sur la cadence rapide du hot jazz jusqu'à son visage avec un changement de musique.

Ce film est donc vraiment très rapide, très chaud, très « hot » ! Il est très dynamique pour correspondre au rythme très chaud et rapide du film comme le montre la scène pendant laquelle une musique de jazz rapide accompagne un plan des roues du train en parfaite synchronisation. Une ambiance générale très « hot » ! La réalisation du film est parfaitement maîtrisée par Billy Wilder.

Je recommande ce film, excellent malgré quelques défauts, qui invite à découvrir les Etats-Unis des années 20 et à redécouvrir l’envoûtante Marilyn Monroe. On oublie très vite le noir et blanc qui peut rebuter certains. Un bon film pour passer un bon moment de cinéma !

Une comédie bien sympathique, avec un super trio d'acteur (surtout la magnifique Monroe). Un scénario pas vraiment original. Mais une belle fin : "Nobody's perfect"!

Lalie Martel Lycée de l'Escaut Valenciennes

« Certains l’aiment chaud », film de Billy Wilder, est une comédie romantique de 1959 qui fait référence au jazz dit “chaud” ou « hot ». Cette comédie peut aussi être qualifié de film de jazz rapide car le film est principalement orienté autour de la musique et de la vie de musiciens. Le film repose sur trois magnifiques acteurs principaux : Sugar, Jerry et Joe, respectivement interprétés par Marilyn Monroe, Jack Lemmon et Tony Curtis. Jerry et Joe, deux musiciens fauchés, vont se déguiser en femmes et intégrer un orchestre féminin en Floride car ils sont poursuivis par la mafia. L’intrigue principale tourne majoritairement autour de ces deux hommes, qui feront tout pour ne pas se faire démasquer.

Cette comédie romantique n’aborde pas uniquement le thème du travestissement mais également celui de la prohibition aux États-Unis dans les années 1920. Les dialogues sont raide, nerveux, comme le jazz hot. Ils sont principalement fondés sur des échanges de phrases courtes qui correspondent bien au rythme du film. Les acteurs sous-entendent des questions d’éthique dans leurs répliques notamment sur l’homosexualité.

Les acteurs incarnent avec virtuosité leur rôles. Billy Wilder fait se superposer les vies personnelles des acteurs avec celles des personnages. Par exemple, Sugar a un penchant certain pour l’alcool dans le film, comme Marylin Monroe à certains moments de sa vie et même sur le plateau du tournage. Les personnages ont une réelle complicité dans le film et en dehors. Le spectateur peut ainsi apprécier les relations entre eux. Cette comédie tellement bien enlevée nous fait « oublier » que Joséphine et Daphné sont des hommes. Le musiciennes de l’orchestre sont aussi naïves que le spectateur qui acceptent une apparence féminine peu crédible surtout à côté de Marylin.

Le scénario du film est organisé selon un mouvement continuel et la vitesse, le « hot » d’où le nom du film. La première séquence est très rapide et enchaîne sur d’autres scènes tout aussi rapides comme la scène du train. Même la dernière scène au bord de l’océan est rapide ; Sugar est sur son vélo et pédale très vite de manière à pouvoir rattraper Joséphine et Daphné. Le montage global du film et l'organisation des scènes quant à eux sont très bien pensés par Billy Wilder car ils participent du mouvement « hot » du film pour le plus grand plaisir du spectateur qui ne s’ennuie pas une seconde dans cette œuvre de deux heures.

Le spectateur est charmé par trois chansons principales composées André Previn dont deux chantées de manière sublime par Marylin Monroe. Ces musiques cadencent les scènes du film en soulignant la vitesse et le mouvement.

En conclusion, ce film aborde de nombreux thèmes qui sont amenés avec des approches subtiles ou claires pour certains. J’ai trouvé ce film assez instructif, il introduit une morale sur la prohibition ou encore sur l’orientation sexuelle de Daphné. Un film que je recommande ; une œuvre cinématographique indémodable !

Lalie, Lycée de L’Escaut, Valenciennes

Ça me laisse froid, faute sans doute à la VF qui m’a très souvent agacé (pas eu le choix, merci France TV), et les effets comiques ne restent que dans la rythmique de la mise en scène et non dans la situation, enfin trop peu, perso ça ne m’a jamais fait rire, l’impression d’un potentiel humoristique gâché et/ou quasiment jamais réellement exploité (quitte à être potache), sans doute faut-il recontextualiser (et encore) mais je m’attendais à être surpris justement, ce qui n’a pas été le cas. Après oui il y a du charisme dans ce trio d’acteurs, notamment l’entente Curtis-Lemmon, le charme de Monroe opère également, mais même dans le fond je ne retire pas grand chose de cette histoire, froid donc, disons tiédasse.

"Certains l'aiment chaud !" commence sur les chapeaux de roues avec une belle course poursuite, puis le premier dialogue entre Tony Curtis et Jack Lemmon nous met dans l'ambiance (déjà débordant d'humours, de sous-entendu et de second degré) et l'intrigue se met en place au fur et à mesure. Et surtout c'est hilarant, ça l'est beaucoup au début, puis on se dit qu'un moment il va y avoir une baisse de rythme et au final non il n'y en a pas, c'est rythmé et hilarant, sans jamais être vulgaire tout le long. Son scénario est inventif et bien écrit, les dialogues sont somptueux oscillant entre second degré, sous-entendu ou même un d'humour noir tandis que certaines scènes sont superbes et hilarantes. C'est une comédie fine, subtile et même plutôt intelligente, la mise en scène de Billy Wilder est somptueuse, le film est sublimé par une très bonne musique, que ce soit de fond, ou celle joué (et chanté par Marilyn et notamment "I Wanna be loved by you"), et la scène finale est superbe. Et ce film tient aussi sur les épaules de ses 3 comédiens, déjà le duo Jack Lemmon/Tony Curtis est parfait. Les deux nous offre des prestations de hautes volées. Tony Curtis que ce soit déguisé en femme, ou à travers un millionnaire, ou Jack Lemmon, tout simplement génial et hilarant, et Marilyn Monroe est fragile et magnifique comme jamais ! Un des must du genre qui même 50 après sa sortie opère toujours. Entre comique de situation, excellent gags, tempo d'enfer et des numéros d'acteurs époustouflant, c'est un chef d'œuvre que nous livre Billy Wilder.

Ribault Antoine, Lycée Escaut, Valenciennes

Le film est « Some like it hot » de sa traduction française « Certains l’aiment chaud » réalisé par Billy Wilder en 1959, le film est une comédie romantique, Les acteurs principaux sont Marilyn Monreo, Tony Curtis et Jack Lemmon. L’histoire met en scène deux hommes sans argent qui vont assister à une fusillade de gangsters de Chicago puis se déguiser en femmes et infiltrer un groupe de musiciennes et quitter Chicago pour la Floride a Miami.

Le film aborde les thèmes de la prohibition et de la difficulté de travailler au États Unis, le travestissement et aussi un peu l’homosexualité. Au début une voiture de police poursuit un corbillard avec de l alcool à l intérieur ce qui caractérise la prohibition. Les soirées illégales avec des musiciens qui travaillent illégalement, montre le difficulté de trouver du travail. Les deux hommes qui se déguisent en femme montrent le travestissement, et la fin du film où le millionnaire accepte de sortir avec Daphné donc un couple homosexuel. Les dialogues sont intéressants avec plein de sujets abordés et sont tournés de façon à nous faire comprendre le sens du film.

Billy Wilder fait un casting de rêve avec les acteurs de ce film, chaque acteur joue son rôle à la perfection, même si hors tournage il y a eu des problèmes avec Marilyn. Dans le film chaque personnage a un rapport différent. Par exemple, le bagagiste (groom), qui est amoureux de Joséphine et donc le drague mais cet amour n’est pas réciproque ensuite le milliardaire Osgood et Daphné sont amoureux tout comme Sugar et Joséphine et les hommes déguisés en femmes sont amis et fuient le pays.

Les costumes dans le film sont bien choisis ils permettent de situer d’avantage le film dans le temps et le maquillage qui insiste sur le style, plongent le spectateur dans les années 20. La lumière dans le film est super importante vu que le film est en noir et blanc, la lumière joue un rôle pour donner un effet plus réaliste. Dans le film le réalisateur n’utilise pas ou très peu d’ effets spéciaux, ce qui rend le film plus réaliste.

Dans le film, les scènes s’enchaînent bien. Le réalisateur parvient à nous faire oublier le début puis nous y fait revenir à la fin, comme les gangsters que nous oublions au début une fois qu’ils ont quitté le pays puis à la fin où ils les retrouvent et les pourchassent à nouveau. Le scénario est une course poursuite entre les différents personnages : les gangsters et la police, Joséphine et Daphné... Le rythme tient le spectateur en haleine ainsi que le mélange film de gangsters, film burlesque.

Le Chicago des années 20, sous la neige et le magnifique hôtel californien offrent un décor réaliste et prestigieux mais l’élément majeur du film est le jazz et plus précisément le hot jazz. Son rythme endiablé vient soutenir le rythme général du film et ne nous laisse pas souffler. A la fin du film, le tango remplace le jazz. Les autres effets sonores sont plus classiques et permettent de donner du réalisme aux scènes.

« Some like it hot » est définitivement un classique du 7ème art. On pourrait s’en détourner car il est en noir et blanc, mais au contraire cela replace le film dans son époque. Le voir en couleurs le dénaturerait. J’ai passé un bon moment, pris par le scénario trépidant et les situations drôles.

Elia Daire, Lycée de L’Escaut Valenciennes

Une comédie réussie et très entraînante !

Le film « Some like it hot », a été réalisé par Billy Wilder en 1959. Marilyn Monroe y joue le rôle de Sugar Kane Kowalczyk, Tonis Curtis celui de Joe et Joséphine, et enfin Jack Lemmon celui de Jerry et Daphné car les hommes se travestissent pour échapper à la mafia…Entre 1920 et 1933 aux Etats-Unis une interdiction de boire, de transporter ou de vendre de l’alcool est instaurée. La mafia profite de cette prohibition pour organiser une contrebande. Deux musiciens sont témoins d’une fusillade dans un garage de New York mais parviennent à s’enfuir. Recherchés par ces hors la loi, les deux hommes pour s’en sortir, se déguisent en femmes et rejoignent un orchestre féminin. Cette nouvelle identité met ces deux hommes face à des situations à la fois drôles et périlleuses.

Ce film est à la fois romantique et comique. Les thèmes abordés sont l’amour, la musique jazz et l’alcool. Les dialogues sont très drôles ; même dans les moments les plus sérieux ou dangereux, les personnages demeurent très drôles et rassurants pour le spectateur. Le jeu des acteurs est impressionnant car il s’agit de « jouer un rôle dans le rôle » ; les deux hommes se font passer pour Joséphine et Daphné. J’admire la sobriété du jeu même dans les moments les plus drôle. Il joues super bien leur rôle et rentrent vraiment dans leur personnage. Le rapport entre les personnages est fort, le spectateur perçoit une vrai complicité entre Joe et Jerry, les deux hommes travestis.

Le choix du noir et blanc est idéal puisque le contexte est celui des années 20. La reconstitution est parfaite. Le maquillage de Joe et Jerry en femmes est réussi. Le scénario s’appuie sur une organisation millimétrée des séquences et les scènes drôles s’enchaînent avec brio.

J’ai apprécié les effets sonores choisis par Billy Wilder qui participent des scènes comiques. Par exemple, les coups de feu résonnent comme des bruitages de films anciens. Le réalisateur associe aux scènes de poursuite des musiques rapides qui déclenchent une tension chez le spectateur : Joe et Jerry vont-ils réussir à échapper aux malfrats ? Joe va-t-il rentrer assez vite pour faire croire à Sugar qu’il est resté à l’hôtel ?

Le réalisateur Billy Wilder, même si ce n’est pas le propos le plus important du film, fait passer un message, notamment sur l’homosexualité. Il interroge à travers une comédie la discrimination. Un film à voir !