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Alain D.
581 abonnés
3 274 critiques
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4,5
Publiée le 29 août 2017
Ce Thriller produit et réalisé par Alejandro González Iñárritu démontre d'énormes qualités : une extraordinaire BO de Gustavo Santaolalla, un scénario ultra sophistiqué de Guillermo Arriaga également Producteur et Scénariste de "Babel" et "21 grammes". La mise en scène soignée, comme à son habitude, du réalisateur Mexicain nous propose des scènes très dures et une grande photographie. Ce film a été, a juste titre, nominé aux Golden Globes et aux Oscars / Academy Awards de 2001. Il nous offre également une très belle distribution avec en tète d'affiche Emilio Echevarria dans le rôle clé d'El Chivo, Gael García Bernal dans celui d'Octavio, Goya Toledo dans le rôle de Valeria la Top Model …
Iñarritu débute sa carrière de réalisateur avec un film coup de poing. Amours chiennes met vraiment une grosse claque et tient en haleine du début à la fin. L'aperçu que l'on a de Mexico fait froid dans le dos mais on s'attache aussi à ces différents personnages.
Destins croisés de plusieurs personnages, avec leurs amours, leurs haines, leurs enjeux et leurs chiens respectifs. Le tout dans l atmosphère violente et méprisable de ce que l on peut imaginer de plus glauque et décadent au Mexique. Petites frappes cruelles, égoïstes et voraces. Petits menteurs assassins, traitres et adultères. Petits bourgeois immoraux, corrompus, et irresponsables. Petite enfant gâtée, nantie et superficielle. Petit tueur à la retraite, pathétique, méchant, démissionnaire, sans rêve ni espoir. Chacun à sa manière, sans exception, montre néanmoins une relative noblesse, et va vivre une authentique souffrance, aux interdépendances qui passent inaperçues par chacun d eux. Ce film fait vivre diverses formes de violence, sans pour autant tomber dans le voyeurisme, ce qui demeure un exploit, étant donnés les sujets. Une certaine forme de morale leur attribuera finalement les deniers qu il mérite, c est dire s il ne faut pas s attendre à beaucoup de joyeuseté, à part cette forme confuse de justice divine. Personne ne se révèle aimable et ne trouve de quelconque grâce dans cette fresque grandiose. Sauf l amour sincère que tous portent à leurs chiens, et les comportements des chiens eux-mêmes, qui sont clairement déterminants pour les scénarios. Ils restent les seuls personnages pourvus de valeurs, d où l honneur de leur dédier le titre du film.
film culte s'il en ait! pur chef d'oeuvre. A l'heure où il faut se rabattre sur les séries TV pour s'émouvoir de bons scénarios, amours chiennes nous réconcilie avec le 7éme art.
Un super film a la 21 grammes ou collision , ce style de cinema n'est pas hyper original mais lorsqu'il est bien fait comme c'est le cas ici c'est tout simplement de la pure bombe
A vouloir en raconter trop, "Amours chiennes" s'avère être long et sans intérêt. Il aurait mieux valu se concentrer sur la première histoire (la seule qui mérite peut-être le détour) afin de l'approfondir. Les deux autres sont vraiment inutiles et ennuyeuses.
"Amours chiennes" est plus qu'un film, c'est une véritable odyssée, voire presque une "mini-série", où les personnages s'entrechoquent, les sentiments se succèdent, le rythme s'accélère, ralenti... A voir et à revoir.
une pure merveille composé de 3 histoires complètements différentes aussi bonne les unes que les autres et qui finissent par se rejoindre, des scènes parfois violente, d'autre émouvante ! j'ai trop accroché
Un film incroyable! Violent, intelligent avec un scénario bien ficelé. Un film que je recommande et encore plus si vous aimez le meilleur ami de l'homme.
Il s'agit ici de trois histoires indépendantes qui n'ont lieu de coexister que par un artifice de scénario (celui-ci est d'ailleurs, indépendamment de cet effet, sans le moindre intérêt) et de style. Cette supercherie n'a qu'un but: nous faire croire qu'on serait en présence d'un film qualitatif. Or, scénario et image sont pour le moins poisseuses: combats et cadavres de chiens, accidents de voiture gore... Seul un sadique peut les tolérer. Le recours à l'émotion si mielleux d'Inarritu au travers de tous ses films est une autre forme de manipulation: il s'agit de faire oublier au spectateur son sadisme en éveillant ses bons sentiments. Bref, un film de publicitaire qui tire de grosses ficelles aux fins de faire aimer son film comme il l'aurait fait pour une boite de cassoulet ou une lessive. A éviter.
Il y a déjà les prémices de Babel... voire plus: le canevas. L'histoire est axée autour d'un accident qui va avoir des conséquences sur la vie de trois personnes non liées, bref un mini Babel puisque les 3 personnages évoluent dans la même ville et non dans 3 pays différents. Un premier long métrage impressionnant par la maîtrise du scénario, de cette structure compliquée... un film intelligent certes, mais qui perd à mon sens de l'intérêt, trop d'attention portée à la narration, à l'effet complexe, le réalisateur se regarde filmer et n'évite ni les clichés, ni les exagérations, encore moins la violence car il faut avant tout marquer, voire choquer le spectateur. Et n'oublions pas une certaine morale un peu cachée dans tout ce fatras: rien ne va pour les personnages suite à l'accident, moment où l'un a décider de quitter sa femme (oh, le méchant, il va être puni!), tandis que l'autre veut piquer la femme de son frère (ok, le frère il est affreux, mais ce n'est pas une belle action, non mais!), quant au 3e je ne sais plus et je m'en fous! Pas mon dada du tout, ce qui s'est confirmé par la suite avec ses autres films.
Amours Chiennes est un looong film choral qui entrecroisent des histoires plus inintéressantes les unes que les autres dans le seul but de faire croire une intellectualisation du sujet.
Que dire, si ce n'est que ce film ne mérite absolument pas sa notation Allociné ? D'ailleurs, la très forte proportion de 4 étoiles me laisse dubitatif, surtout après avoir vu le film. J'ai clairement l'impression de m'être fait avoir par une manipulation du score, tellement le film que j'ai vu, inutilement long et particulièrement plat, était loin d'obtenir ne serait-ce qu'une seule étoile. Dans d'autres conditions, j'aurais peut-être pu en accorder une, mais là, non, il me faut rétablir la balance.