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14caen
47 abonnés
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2,5
Publiée le 6 juillet 2010
Je n'ai pas aimé toutes les histoires. Seule celle du clochard tueur à gages m'a interesser et m'a fait regarder le film entièrement sans ça j'aurais raccrocher depuis longtemps. Le film est beaucoup trop long et se tourne parfois vers l'ennuie.
A la maniere du recent Collision ,ce film nous conte la destiné de differents personnages qui s'entrecroisent dans une grande ville.Ce sont des histoires d'amours fraternels,paternels ou de couple avec comme point commun la presence de chiens violents ou bien calins a l'image de leurs maitres.Le souci principal dans ce genre de long metrage vient du desequilibre entre les histoires et ici c'est clairement la 2eme qui fait tache : le quadra et la miss qui cherche le chien tombé dans le trou du parquet c'est pas le scenar du siecle !!! La derniere est bien joué meme si l'on ne comprend pas bien les motivations du SDF/tueur a gages qui "s'amuse" avec les 2 freres.Le mieux reste tout de meme la 1ere qui possede une violence tant visuelle que verbale stupefiante de realisme grace a des acteurs d'une justesse incroyable et a une realisation camera a l'epaule ultra dynamique.L'interconnexion entre les differentes histoires est parfaite et la musique tres agreable,30 mn de trop quand meme.
Magistral coup de coeur! J'avais déjà vu les 2 autres oeuvres principales de Inàritu (21 Grammes et Babel), excellents tout deux, mais ce "Amour Chiennes" est sans conteste mon favori; on retrouve bien sûr le thème de base qui fait la particularité de ce réalisateur (Les destins croisés de personnes à la vie complexe), mais cette fois on a l'impression qu'on a affaire à un film plus personnel, plus touchant, peut-être moins maîtrisé mais plus réaliste que les autres; sûrement à cause du fait que c'était son tout premier film. Le côté moins "star" fait aussi beaucoup dans la crédibilité du film! Pas besoin d'un Brad Pitt et d'une Cate Blanchett ou d'un Sean Penn et d'une Naomi Watts qui, bien que brillants, amènent un côté "people" un peu malvenu dans ce genre d'histoire...! Bien sûr qu'il y a Gael Garcia Bernal, mais son naturel et sa capacité à rester discret bien que génial dans le monde du cinéma ne fait ici pas tache, bien au contraire. Bref, c'est émouvant, plein de suspense et totalement captivant. A voir sans plus tarder!!
magnifique, un film qui m'a énormément marqué. Au début, on ne comprend pas bien ce qu'il se passe, où le réalisateur veut nous emmener, mais au moment où tout se recoupe,c'est là que tout devient clair et que le film prend toute sa valeur. Dans l'idée du film "babel"
Il est clair qu'Alejandro Gonzalez Inarratu est un génie de la caméra.Aucun doute là-dessus,d'autant qu'il s'agit ici d'un premier essai totalement maitrisé.Comme beaucoup,j'ai découvert "Amours chiennes"après ses autres films.Et on retrouve sa patte,avec des destins croisés sophistiqués,et une mise en scène ample et nerveuse.3 histoires inégales,ou Inarratu questionne la nature humaine,et son analyse est très pessimiste.Amertume avec des personnages qui ne trouveront jamais la rédemption ou la paix.Mexico est montré comme une jungle urbaine,exaltée,ou il est impossible de faire confiance,ou les hommes sont plus que jamais faillibles.Dense sans ètre redondant.Mais le propos un peu brut a fini par me fatiguer.Et l'opacité de certaines actions aussi.Mais un grand réalisateur est né ici,et le cinéma mexicain avec.
Un drame poignant autour de personnages, et aussi d'animaux ( a savoir à la fin qui est l'animal de l'homme ), d'une violence, tant physique que psychologique, qui ne laisse pas indemne, en nous ramenant à une misère humaine ici très bien portée à l'écran !
Film plutôt intrigant de la part d'Alejandro González Iñárritu. L'idée des destins qui s'entrecroisent, sans être la plus originale (le même Iñarritu réutilisera cette idée dans Babel), est plus bien réalisée et le drame reste bien écrit. Le décrit parfaitement une société dictée par la violence qui épargne (en partie) les plus aisés ; les catégories les plus démunies ne pouvant y échapper. L'histoire est plutôt pas mal (attention, ce n'est clairement pas un feel-good movie). Les personnages sont intéressants et intrigants (le clochard assassin en particulier). Malheureusement, c'est assez variable (l'histoire entre Daniel et Valeria est moins palpitante et se termine de manière assez inintéressante). La direction d'acteur est plutôt convaincante. Mais le film est tout de même un peu trop long.
Une vraie réussite que ce récit croisé de diverses strates de la sociétés mexicaines : le clochard tueur a gage au lourd passé, le jeune amoureux qui fait combattre son chien pour s'en sortir, le couple de stars en difficulté suite a un drame... Si ce dernier est le moins réussi et ralenti le rythme de film, le nombre de sujets traités est impressionnant, et la justesse des situations confondantes. Amours Chiennes est supérieur a bien des égards au film a plus gros budget qui lui ressemble dans sa construction : Babel, du même réalisateur.
Pour son premier film, Alejandro González Iñárritu nous livre un drame de grande qualité. Amours Chiennes se compose en 3 parties mais qui sont toute unies par un fait. Le réalisateur mexicain arrive à nous faire vivre comme si on y était ces trois histoires, toutes trois sombres et tragiques. J'ai une petite préférence pour la seconde partie avec Valeria et Daniel qui est bouleversante par sa véracité. Daniel est aussi un personnage qui évolue qui fait qu'on l'apprécie au fil du film. La première partie est aussi très bien avec Octavio qui est un personnage attachant. J'ai légèrement mois aimé l'histoire d'El Chivo car on a moins d'empathie pour le personnage et la fin n'est pas celle que j'aurais aimé. Je la trouve un peut raté, j'aurais aimé autre chose et il était possible de faire largement mieux. Mais l'émotion est la, on se sent proche des personnages et le tout est accompagné par une b.o. éclectique sublime dans une ambiance latine savoureuse. Les acteurs qui ne sont pas très connu sont très crédible et jouent à la perfection que ce soit Emilio Echevarría (El Chivo), Gael García Bernal (Ocatvio), Álvaro Guerrero (Daniel), Vanessa Bauche (Susana), Marco Pérez (Ramiro) et la resplendissante Goya Toledo (Valeria). Clairement Amour Chiennes est un drame à voir et González Iñárritu un réalisateur à suivre tant le talent est présent.
Il y a une essence à lénorme '21 grammes' et au récent 'Babel' : ce sont ces Amours chiennes. Alejandro Gonzalez Inarritu y exprime déjà avec noirceur son obsession pour les destinées tragiques et croisées de personnages aux personnalités et origines sociales distinctes. Animés dune passion ravageuse et entourés de chiens qui jouent un rôle essentiel dans leur existence, tous subiront des avatars irréversibles qui nont rien dune fatalité. Le décor est planté dans la ville quInarritu connaît le mieux : Mexico, métropole moderne et surchauffée où tout peut arriver. Un violent accident de voiture est le point de départ à lévocation de trois histoires parallèles. Il y a dabord celle dOctavio, généreusement interprété par Gael Garcia Bernal, qui souhaite senfuir avec la femme de son frère dont il est amoureux. Cette partie décrit les difficultés sociales et la quasi impossibilité déchapper à des pratiques illégales pour survivre, toute issue salvatrice étant impossible. On découvre ensuite un notable qui plaque femme et enfants pour sinstaller avec sa maîtresse, une célèbre top model. Ce quasi huis-clos, entre 'Fenêtre sur cour' et un épisode de la série Alfred Hitchcock Présente par son intensité progressive, est assez inquiétant et démontre quil y a toujours un risque que les épreuves soient plus fortes que les sentiments. Le dernier volet dépeint le portrait pathétique dun ancien guérillero devenu clochard et tueur à gages nihiliste. Le remord notamment va changer sa vision de la vie jusquà en débanaliser le crime. Au final, lespoir subsiste au milieu dun pessimisme ambiant. A limage de la réalité. Remarquable.
"Amour chienne" annonce bien les œuvres suivantes d’Inaritu. Des destins qui se croisent sur un point d’impact de parcours sans que les intéressés s’en aperçoivent forcément. Le film est fort. Et intimiste sans être voyeur comme tous ses autres films. Certains personnages peuvent moins accrocher que d’autres. Des parcours avec des points culminants, des espoirs, des renouveaux, toujours de la continuité. Rien à redire sur les jeux des acteurs, les dialogues sont bons.
Dès son premier film, mais surtout sa première collaboration avec Guillermo Arriaga, Inàrritu a su mettre à la mode le film choral et lancer la carrière de Gaël Garcia Bernal, mais il n'a pas réussit à rendre ses personnages suffisamment attachants faisant ainsi perdre beaucoup d'intérêt, sinon la découverte à travers eux de la vie à Mexico, à leurs histoires contées l'une après l'autre.
Inárritu excelle dans le drame (21 grammes, Babel, Mother & Child). Toujours la longueur des scènes, on prend le temps d'installer la base du scénario est vlan : c'est parti ! La dureté de la vie mais surtout la dureté des relations. Chaque histoire mérite un film, on attend le chaos et il arrive au moment où on ne l'attend pas. Très subtile. Petit regret que les 3 histoires n'ont pas "réellement" de liens entre elles mais qu'importe, un très bon film. 4/5
Alejandro Gonzalez Inarritu : un nom à retenir. Avec "Amores Perros" ce jeune cinéaste mexicain réalise un premier long métrage virtuose. Ayant pour cadre la ville sanglante et agitée de Mexico, on suit trois histoires différentes reliées entre elles par un accident de voiture. Vous me direz on a déjà vu ça chez beaucoup d'autres sauf que le metteur en scène ne fait pas dans l'académisme. Son scénario, ses transitions et ses histoires y sont extrèmement élaborées et sa réalisation frappe un grand coup (et ça fait du bien) dans le paysage actuel. Le thème de la violence est présent mais cette dernière n'est pas comme dans Pulp Fiction (avec lequel on l'a comparé par méprise) elle est douloureuse, claquante. Pendant deux heures et demie nos tripes sont en contraction constante. Jeune révélation de ce film, Gael Garcia Bernal s'impose comme un des acteurs les plus prometteurs de sa génération. Epatant.