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justineg
59 abonnés
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Génial !!! J'ai adoré, la mise en scène est super et la réalisation grandiose. On suit la vie de différents personnages sous forme de trois histoires. Les acteurs sont époustouflants ( avec une préférence pour le beau Gael Garcia Bernal ), ils font passer énormément d'émotion. On ressort nouveau après avoir vu ce film car il délivre un message très vrai : qu'on ne peut pas juger les gens tant qu'on ne connaît pas leur histoire !!!
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 16 octobre 2020
Amours chiennes est un film tourné dans des couleurs noir verdâtre laides et insaturées. Avec une caméra tremblante qui montre des chiens déchirés a trois marques sérieuses, dès le début. Il essaie de nous harceler avec une longueur totale (deux heures et demie c'est long dans les circonstances) et en cela il réussit il nous harcèle. Après le moment vraiment horrible dans la troisième partie vous connaissez la scène à laquelle je fais référence. Je me suis enfin retrouvé à m'intéresser à l'histoire peut-être par manque de mieux à faire. Mais c'est trop peu et trop tard. Les trois histoires n'ont rien à voir les unes avec les autres elles coïncident spatialement à un moment donné et c'est le gros problème. Elles sont simplement présentées devant nous sans art comme trois plaques de télé-réalité non coupées. Si ce film était un objet physique, il y aurait des policiers debout autour de lui disant avancez il n'y a rien à voir ici. Et ils auraient tout a fait raison..
Amours chiennes me fait penser à Collision, un film dans un autre style visuel mais comportant la même thématique. Amour chiennes est un film poignant qui fait prendre conscience que des destins tragiques (plus ou moins) peuvent être liés. Les histoires individuelles de chaque protagoniste sont bien racontées, quoique de façon un peu molle par moment, d’où les longueurs (en même temps 2h et demi de film) ; ça n'en reste pas moins une bonne réalisation dans l'ensemble. Gaël Garcia Bernal que je découvris avec La mauvaise éducation (film de 2003 où il excellait déjà), ce fut un plaisir de le retrouver avec Amours chiennes, où une fois de plus il est excellent.
J'ai trouvé ce film ennuyeux, chaque histoire est trop développée à part, je préfère largement le rythme du récit de 21 Grammes et de Babel, qui sont plus dynamiques.
Bon, on va y aller franco, je ne suis pas un fan de A.G. Iñarritu. Son talent formel est indiscutable, le mec sait visiblement tenir une caméra et filmer quelque chose potable, c'est indéniable. Sauf que le bonhomme est aussi un adepte de la métaphore trop lourde de sens, trop explicitée à la fois par l'image et le son. Ce qui en fait de facto un aspirateur à récompenses, qui a la cote auprès d'une critique bien-pensante et qui n'a jamais à trop se fatiguer pour saisir le sens de ses films. Là, il nous trousse donc le 1er volet de sa trilogie sur l'amour et la mort, avec une bonne vieille narration éclatée chapitrée. Sauf que dès le départ, il ne se cantonne pas au parcours des personnages annoncés. Ainsi, après le carton signalant le chapitre "Octavio et Susana", on suit un personnage qui n'est pas Octavio. Et ce chapitre inaugural nous verra suivre les autres personnages qui interviendront, par petits bouts. Le film est long, bien que raccourci par son ami G. Del Toro (et il a de la chance d'avoir des potes aussi talentueux). La partie du milieu est un peu plus faible, presque déconnectée du reste, même si c'est sans doute celle qui présentait le meilleur potentiel pour une fable sur le monde moderne. Mais non, Iñarritu a tout misé sur la bluette entre le frangin et sa belle-soeur et le parcours d'un homme énigmatique qui erre dans les rues, tueurs à gage occasionnel. Bref, c'est superbe au niveau de l'image parfois riche au niveau du sens, mais ça ne m'a jamais complètement embarqué. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
En 2000, la sortie du film avait été un petit évènement marquant la découverte d'un réalisateur. Que reste-t-il de ce premier film après la carrière que l'on connaît d'Inarritu ? Un film qui a pris un sacré coup de vieux. D'abord ce style punchy, sombre et cruel. Soit. Mais le scénario éclaté en plusieurs personnages liés malgré aux par un accident paraît clairement daté. Mais ce qui frappe avant tout c'est que le film est tristement vide de substance. Qu'a t-il à raconter ? Pas grand chose. Un des grands défauts d'Inarritu c'est cette incapacité de donner du corps à son scénario. Un scénario qui brille par sa complexité et ses multiples personnages mais se complait dans une artificialité pesante. Les héros n'existent que pour le plaisir démiurgique de son auteur. Tout ce qui arrive s'enfonce dans une intensité dramatique vaine, sans réelles justifications. On a l'impression d'assister à une pièce dramatique qui se prend au sérieux, mais qui n'a rien à dire. Un peu comme ces séries interminables, avec toutes sortes de personnages, toutes sortes de catastrophes, et c'est tout. Une histoire bien menée, bien réalisée, ne fait pas forcément un bon film. D'ailleurs il reproduira les mêmes erreurs avec "Babel" et ses tourments tragiques tout aussi vains.
Premier long métrage d’Iñárritu, Amours chiennes est déjà un film choral où des destins s’entrecroisent selon des lignes ici relativement simples… Trois histoires donc qui vont se rencontrer dans un accident de voiture qui signifiera la fin de la première, un point d’inflexion dramatique pour la deuxième et un nouveau départ de la troisième. Dans ces trois « segments », un point commun : l’amour porté à la race canine par les trois protagonistes, source d’espoir puis de trouble pour le premier, cause de tous les malheurs pour la deuxième, signe d’un changement profond pour le dernier. Les chiens indiquent en fait à leur propriétaire la voie à suivre, la plus métaphorique étant le « trou » de la deuxième où le couple va symboliquement s’enliser et rester bloqué. Les trois acteurs principaux, dans l’ordre Gabriel Garcia Bernal, Goya Toledo et Alvaro Guerrero, traduisent chacun à sa manière l’humanisme de leur personnage à travers des parcours torturés, initiatiques ou sacrificiels. L’humanisme est d’ailleurs la caractéristique principale d’Iñárritu, cinéaste curieux, adulé par les uns, voué aux gémonies par les autres, parfois crispant (Babel), parfois génial (21 grammes), un peu roublard mais toujours passionnant et débordant d’amour pour l’humanité, ce qui me fait lui pardonner la majeure partie de ses excès et de ses fautes de goût.
Premier brûlot d'Inarritu à mon sens un peu surestimé. Ces histoires et ces personnages qui s'entrecroisent, et dont le point commun est un rapport avec le règne canin, sentent plus l'esbrouffe que la technique, et frisent même le déjà-vu. La première partie est nerveuse mais sans surprise, la troisième est faible, reste la seconde, la meilleure, la plus originale, sur ce couple qui voit disparaître son animal de compagnie sous le plancher... On sent là un réél talent de cinéaste, qu'il exploitera mieux dans ses films suivants : 21 grammes est plus prenant, Babel plus subtil et abouti.
alors là je ne comprend pas cet engouement pour ce film, jusqu'à la moitié ça peut aller et puis apres, ça part completement en vrille, il faut arrêter de donner de bonne critiques à un film sous pretexte qu'il vient d'un pays dont on est pas habitué à en voir. Dorénavant je ne regarderais plus jamais les critiques avant de regarder un film !